Directrice / Directeur des relations internationales

Au sein d'un établissement d'enseignement supérieur, le directeur des relations internationales (code ROME M1707) participe au rayonnement de son école à l'étranger en nouant des partenariats internationaux et en accueillant des étudiants venus du monde entier.

Pour cela, celui-ci doit concevoir puis coordonner des actions et services visant le développement de l'action internationale de son établissement. Le directeur des relations internationales développe ses actions à travers le monde via des partenariats avec des établissements analogues à l'étranger et des projets d'internationalisation.

Celui-ci gère l'ensemble des démarches administratives nécessaires, assure le financement et communique sur ses actions en interne comme en externe.

Développement de formations internationales et de la mobilité étudiante, accueil de chercheurs étrangers et mobilité du personnel de l'établissement sont au cœur de son quotidien professionnel.

Les attentes en matière de management, de gestion budgétaire et d'organisation sont élevées. Un poste de directeur des relations internationales requiert ainsi un diplôme de niveau bac +5.

Il peut s'agir d'un master dans l'enseignement supérieur, dans le domaine de la coopération internationale ou dans la gestion de projets à l'international.

Les diplômés issus d'IEP (instituts d'études politiques) ou d'École de gestion et de management sont appréciés des recruteurs, particulièrement quand ils ont une coloration internationale dans leurs parcours de formation, leurs stages, leurs premiers emplois.

Un poste de directeur des relations internationales s'envisage généralement en seconde partie de carrière. C'est après un parcours réussi en tant que responsable pédagogique ou en tant que responsable de communication que le candidat peut postuler pour ce type de poste à responsabilité.

Durant la première partie de carrière, vous aurez développé des capacités de management, de gestion de projet, avec des échanges menés à l'international. Il est impératif de bien connaître l'environnement et les actions de l'établissement visé.

Des connaissances juridiques relatives à la coopération internationale sont un atout indéniable. Il est donc judicieux de suivre une formation développant ces enjeux.

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• Assurer une veille stratégique sur les sources de financement et les opportunités de collaboration à l'international.
• Identifier de nouvelles opportunités de coopération.
• Créer de nouveaux partenariats et mettre en avant la stratégie de développement à l'international de l’établissement.
• Déterminer puis déployer la politique internationale définie en accord avec la direction de l'établissement.
• Suivre les actions et procédures relatives à la coopération et aux activités internationales de l'établissement.
• Répondre à des appels à projets européens et rédiger des projets de coopération.
• Coordonner des projets au niveau européen et international.
• Piloter en interne la mise en place de programmes destinés à l'accueil d'étudiants internationaux (accueil, document d'information, suivi en cours de formation, etc.).
• Participer à la communication de l'établissement à l'international, en lien avec le service de communication.

• Lancer un programme international ou entrer dans un dispositif d'échanges internationaux peut être très gratifiant, car c’est le résultat de longues heures de tractations et de démarches administratives.
• Le directeur des relations internationales ne connaît pas la routine. En effet, travailler dans l'enseignement supérieur avec des interlocuteurs variés, en France comme à l'étranger est très stimulant.
• Le quotidien est fait de tâches administratives, mais aussi de rencontres et d'échanges qui enrichissent chaque jour la pratique professionnelle.

• Veiller aux bons déroulements des échanges internationaux, multiplier les coopérations, trouver des partenaires, tout cela demande une grande énergie.
• Il peut être frustrant pour le directeur des relations internationales de ne pas avoir un budget à la hauteur de l'ambition affichée pour développer les relations internationales.

Les qualités pour devenir directeur ou directrice des relations internationales sont multiples.

En effet, avoir des interlocuteurs multiples et de pays différents exige une bonne écoute, de la patience et une grande capacité d'adaptation de la part du directeur des relations internationales.

Des compétences managériales sont également attendues dans le but de diriger et d’animer une équipe au quotidien.

De plus, un sens aigu de l'organisation est indispensable pour devenir directeur des relations internationales au vu des multiples dossiers à mener en parallèle.

Rigueur et méthode sont aussi à développer au quotidien pour faire face à l'ensemble des démarches administratives, budgétaires et contractuelles.

Par ailleurs, un directeur des relations internationales est un bon négociateur et il manie les chiffres pour tenir le budget défini en amont.

Pour finir, parler couramment anglais est bien évidemment incontournable pour mener la direction d'un service des relations internationales.

Il est très difficile de faire une estimation des revenus d'un directeur des relations internationales dans l'enseignement supérieur, les postes étant peu nombreux et partagés entre le service public et les établissements privés.

A titre d'exemple, le directeur des relations internationales de l'ENA débute avec une rémunération de 5 000 euros bruts par mois, selon la grille indiciaire d'État dont il dépend.

Dans des structures privées, la rémunération dépendra grandement de la taille de l'école et de l'aspect stratégique du poste dans son développement. Plus sa renommée sera forte et internationale, plus le rôle du directeur des relations internationales sera important. La rémunération pourra alors atteindre des montants supérieurs à 60 000 euros bruts par an, soit 5 000 euros bruts par mois, ce qui équivaut à une fiche de salaire affichant 3 900 euros nets.

Des avantages peuvent également être proposés, à commencer par celui de voyager régulièrement à l'étranger. Les notes de frais sont courantes, compte tenu de l'aspect très réseau du poste et des déplacements très fréquents.

Certaines primes peuvent aussi alimenter la part variable du salaire selon des objectifs fixés.

La structure dans laquelle va évoluer le directeur des relations internationales va fortement influencer l’environnement de travail de ce dernier. En effet, certains programmes de mobilité peuvent être limités par le budget alloué, ce qui peut être particulièrement frustrant pour le directeur des relations internationales.

Il est possible de choisir d'être directeur des relations internationales jusqu'à la fin de sa carrière, au même poste ou en multipliant les expériences. Chaque établissement de formation, qu'il soit sous statut public ou privé, peut vouloir développer son action à l'international et s'appuyer sur un directeur et une équipe dédiée pour cela.

Votre expérience en tant que directeur des relations internationales peut aussi être un tremplin pour travailler dans une ONG ou toute association se développant dans plusieurs pays ou continents. En fonction des actions que vous aurez déployées au cours de votre carrière, vous pouvez aussi prendre la direction d'un service communication d'un établissement d'enseignement supérieur.

Tous les établissements de l'enseignement supérieur ont potentiellement vocation à accueillir des étudiants étrangers et à organiser une mobilité à l'international de leurs propres étudiants.

Aujourd'hui, la dimension internationale dans un parcours de formation devient incontournable avec un stage à l'étranger a minima ou un semestre à l'étranger dans un établissement partenaire.

Il est également à noter que dans l'enseignement public, le recrutement se fait dans le cadre d'emploi des Agents de la Fonction Publique ou sous statut de contractuel.