Sexothérapeute

Le sexothérapeute est un professionnel de santé spécialisé en sexologie. Il se consacre à la résolution des troubles sexuels et relationnels, mêlant la psychologie et la santé sexuelle. Doté d’une formation approfondie, ce professionnel aborde ces problématiques avec une approche thérapeutique, dans l'objectif de favoriser l’épanouissement personnel et le bien-être dans la sphère intime. En cabinet ou en clinique privée, le métier de sexothérapeute offre une diversité stimulante. Celui-ci rencontre une clientèle variée aux besoins spécifiques, chaque individu présentant un cas unique. Ce professionnel doit savoir évoluer dans un contexte de respect absolu. La confidentialité est une qualité primordiale pour pouvoir exercer le métier de sexothérapeute tout en honorant l'intimité des patients. Le métier de sexologue implique donc un équilibre délicat entre empathie, discrétion et compétences thérapeutiques.

Pour plus d'informations sur cette profession, pensez à consulter la fiche ROME n°K1103 “Développement personnel et bien-être de la personne”.

Plusieurs organismes proposent des formations en sexologie permettant d'obtenir des diplômes universitaires ou des certificats professionnels. Le diplôme le plus plébiscité par les futurs sexothérapeutes est le DIU (Diplôme Inter Universitaire) en Sexologie Clinique. Ce cursus universitaire forme des professionnels de la santé à la prise en charge des troubles sexuels. Il s’agit d’un diplôme de niveau bac+5 qui se déroule sur deux ans. Le DIU en Sexologie Clinique est ouvert aux médecins, aux psychologues, aux sages-femmes, aux infirmiers et aux kinésithérapeutes qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine.

Le métier de sexothérapeute n’est pas réglementé en France, ce qui signifie qu’il n’existe pas de diplôme officiel ni de cursus spécifique pour l’exercer. Toutefois, il est recommandé de posséder une solide formation en psychologie, en sexologie ou en médecine, ainsi qu’une expérience clinique auprès de personnes souffrant de troubles sexuels.

Il existe plusieurs organismes qui proposent des formations en sexothérapie, généralement sous forme de modules complémentaires à un diplôme universitaire ou à une pratique professionnelle. Ces formations sont souvent pluridisciplinaires et abordent les aspects biologiques, psychologiques, relationnels et culturels de la sexualité humaine. Elles visent à développer les compétences nécessaires pour évaluer, diagnostiquer et accompagner les patients dans leur démarche thérapeutique. La durée et le coût de ces formations varient selon les organismes, mais elles comptent fréquemment entre 200 et 400 heures de cours théoriques et pratiques.

Le sexothérapeute a pour missions de :

• Diagnostiquer les troubles sexuels présentés par les patients.
• Proposer des traitements pour résoudre les dysfonctions sexuelles, en utilisant des méthodes thérapeutiques adaptées à chaque situation.
• Accompagner les couples dans la résolution de leurs problèmes relationnels en favorisant le dialogue et la compréhension.
• Dispenser des séances éducatives sur la sexualité pour améliorer la vie sexuelle des individus.
• Assurer un suivi continu des patients, en évaluant l’efficacité des interventions et en ajustant les stratégies thérapeutiques.
• Participer à des recherches et à des publications pour faire avancer les connaissances et les pratiques.
• Actualiser régulièrement ses connaissances en suivant des formations continues dans le domaine de la sexologie.

• Le sexothérapeute contribue activement à l’épanouissement personnel et à l’amélioration des relations au sein des couples. Il offre un soutien précieux aux personnes, ce qui peut être très valorisant au quotidien.
• Ce professionnel connaît une diversité stimulante de cas. Il relève constamment de nouveaux défis en adaptant son approche à chaque situation, ce qui constitue une source d’enrichissement.
• En optant pour cette profession, le sexologue a la possibilité de travailler en tant qu’indépendant dans son propre cabinet. Cette autonomie offre une véritable flexibilité professionnelle, permettant au praticien de définir ses méthodes de travail et d’adapter son emploi du temps selon ses préférences.

• Le sexothérapeute doit savoir prendre du recul et gérer la charge émotionnelle des patients, sans pour autant perdre son empathie. C'est un métier qui implique une réelle résilience émotionnelle face à des situations souvent délicates.
• Le métier de sexologue nécessite une formation continue pour rester à la pointe des avancées en sexologie et maintenir une expertise actualisée.

• Empathie : le sexothérapeute doit avoir la capacité de comprendre les sentiments de ses patients, établissant ainsi un lien de confiance essentiel pour son travail thérapeutique.
• Communication : le sexothérapeute sait favoriser un dialogue ouvert et dénué de tout jugement, renforçant la qualité des échanges.
• Discrétion : le sexothérapeute respecte de manière absolue la confidentialité des séances, assurant ainsi à ses patients un espace sûr où ils peuvent partager leurs préoccupations sans crainte.
• Adaptabilité : face à la variété des problématiques sexuelles et relationnelles, le sexologue sait faire preuve de flexibilité pour garantir une approche personnalisée.
• Curiosité : ce professionnel doit être curieux pour suivre des formations continues tout au long de sa carrière afin de rester informé des nouvelles pratiques thérapeutiques et des évolutions des outils en sexologie.

Un sexothérapeute débutant peut toucher une rémunération comprise entre 2 000 et 2 500 € bruts par mois. La sexothérapie n'étant pas conventionnée par la Sécurité Sociale, les honoraires perçus peuvent varier. En général, le sexothérapeute exerce en indépendant, sous le statut de profession libérale. De ce fait, il fixe lui-même le montant de ses honoraires, selon différents facteurs tels que sa notoriété, sa formation, sa spécialité et sa localisation. Les tarifs des séances peuvent varier de 50 à 150 euros, en fonction de la durée et de la complexité des consultations, avec une moyenne observée de 60 € pour une séance de 45 minutes. Le nombre de patients suivis et la fréquence des consultations effectuées déterminent les revenus du sexothérapeute.

En moyenne, le salaire annuel brut pour un sexologue atteint 40 000 euros, une somme sujette à des variations en fonction de l’expérience et de la formation acquises au fil du temps. À ce salaire brut, il faut déduire les impôts et différentes charges sociales. Les sexothérapeutes peuvent également exercer en tant que salariés dans des cabinets ou dans des cliniques privées. Ils bénéficient alors d’une rémunération basée sur une grille salariale prenant en compte divers critères comme le niveau d’études, la spécialisation, la localisation et le nombre d’heures travaillées. Avec ce statut, le sexothérapeute peut bénéficier de primes (13e mois, participation et intéressement…) ou de variables convenues avec son employeur lors de son embauche.

Le sexothérapeute exerce généralement dans un établissement dédié à la santé. Le plus souvent, il s'agit de son propre cabinet ou d'une clinique privée. Son lieu de travail est dédié à fournir un espace confidentiel, où les patients peuvent évoquer leurs préoccupations intimes en toute confiance. Les consultations peuvent également se dérouler dans des centres de santé sexuelle, des plannings familiaux ou des établissements scolaires.

Le sexothérapeute passe la majorité de son temps de travail à échanger avec les personnes. Il s'agit de ses patients, mais aussi d’autres professionnels de la santé, comme des psychologues ou des médecins. Le métier exige une grande empathie, une discrétion absolue et une adaptabilité constante pour répondre à la diversité des situations rencontrées.

Après avoir exercé en tant que sexothérapeute, plusieurs évolutions de carrière sont envisageables pour le professionnel. Grâce à son expérience, il peut choisir de se spécialiser dans un public ou une problématique particulière, comme les couples, les adolescents, les personnes âgées, etc. Le sexothérapeute salarié peut décider d'ouvrir son propre cabinet, afin de travailler à son compte. Certains professionnels peuvent décider de transmettre leurs connaissances en devenant formateurs dans le domaine de la sexologie. Ils peuvent rejoindre un organisme de formation ou une Université pour y enseigner. D'autre part, le sexothérapeute peut s'investir dans des recherches et travailler sur des publications, dans l'objectif de faire progresser les thérapies dans le domaine.

Les sexothérapeutes peuvent travailler sous le statut d'indépendant, en créant leur cabinet et en optant pour la profession libérale, ou sous le statut de salarié, s'ils sont recrutés par une clinique privée ou par un autre établissement médical.

Un sexothérapeute connaîtra différents types d’employeurs, selon sa formation et son domaine d’intervention. Par exemple, s'il est aussi psychologue, médecin ou infirmier, il peut travailler dans des structures de santé publique ou privée, comme des hôpitaux, des cliniques, des centres de planification familiale ou des cabinets médicaux. Un sexothérapeute qui est aussi conseiller conjugal ou familial peut exercer dans des associations, des organismes sociaux ou des centres de médiation. Enfin, un sexologue qui est aussi éducateur sexuel peut intervenir dans des établissements scolaires, des centres de formation ou des lieux d’accueil pour jeunes.