Auxiliaire de vie sociale

L'auxiliaire de vie sociale (code ROME K1302) est un professionnel qui intervient lorsqu'on ne peut plus être indépendant, et qu'il est nécessaire d'être accompagné pour les gestes simples du quotidien.
Il est chargé d’assister les personnes en difficulté dans leur quotidien. Le but de l’auxiliaire de vie sociale sera de permettre aux personnes auprès desquelles il travaille de mener la vie la plus normale possible en leur prêtant main forte dans toutes les situations qui le demandent. Cette assistance est rarement permanente, les aides à domicile ne sont présents que quelques heures par jour auprès de leurs patients. Une partie importante de leur travail, en plus des tâches physiques, est de soutenir moralement les personnes accompagnées, de les réconforter et d’assurer une présence humaine chaleureuse. La dimension sociale du poste est donc cruciale. Les besoins en main d'œuvre sont réels dans ce secteur, qui propose de nombreux postes.
Le métier d’auxiliaire de vie sociale peut avoir de nombreuses autres appellations, la principale étant aide à domicile. On peut également le nommer auxiliaire familial ou garde-malade.

Le Diplôme d'Etat d'Auxiliaire de Vie Sociale est le sésame qui ouvre les portes du poste d'auxiliaire de vie sociale. D'un niveau CAP, il se prépare en formation initiale ou formation continue. Les stages pratiques font partie intégrante du cursus de formation. Si c'est le secteur médico-social qui vous intéresse, vous pouvez aussi considérer des diplômes connexes, comme le Diplôme d'Etat d'Accompagnant Éducatif et Social (DEAES) ou le Diplôme d'Etat d'Aide-Soignant (DEAS).

Bien que les études ne soient pas un passage obligé pour travailler en tant qu'aide à domicile, elles sont néanmoins un excellent moyen de se différencier des différents types d'intervenants, mais également d'espérer une meilleure reconnaissance professionnelle, notamment sur la rémunération.
Les formations disponibles durent entre 9 et 36 mois, et alternent entre cours théoriques et stages pratiques auprès du public.
Pour décrocher un emploi d'auxiliaire de vie sociale, il est néanmoins important de décrocher le Diplôme d'Etat d'Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS) afin de pouvoir occuper un tel poste.
Certains établissements dispensant cette formation offrent la possibilité de suivre ce cursus en formation continue, notamment en cours du soir. La formation est relativement courte, c'est pourquoi c'est souvent un choix intéressant lors d'une reconversion professionnelle, permettant ainsi de rapidement mettre un pied dans le secteur en question, avant d'éventuellement poursuivre avec des études plus longues si souhaité.

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L'auxiliaire de vie sociale intervient pour apporter un soutien à une personne en situation de dépendance, que ce soit à la suite d'une maladie, à cause de la vieillesse, d'un handicap temporaire ou permanent… L'aide à domicile intervient dans l'accomplissement des gestes de la vie de tous les jours. Ainsi, l'auxiliaire de vie sociale aide ses patients pour le lever ou le coucher, à effectuer leur toilette, à se préparer pour sortir (aussi bien les sorties médicales que les sorties plaisir), contribue au ménage du logement, et souvent aussi à la préparation des repas.

• L'aspect fondamentalement humain de cette profession : les échanges sont quotidiens, on prend soin d'une personne lorsque ses capacités physiques ne le lui permettent plus. Ce sont souvent des moments de vie délicats, et le lien entre l'assistant de vie sociale et le patient est particulièrement intime.
• Le secteur recrute tout particulièrement, vous n'aurez donc pas de difficultés à trouver un emploi.

• La pénibilité du métier : les tâches quotidiennes sont souvent physiques.
• La charge émotionnelle importante : en effet, comme tout métier qui vient en aide aux personnes, l'aspect humain comporte forcément une charge émotionnelle.
• La précarité du métier : des salaires relativement bas, pour des contrats souvent en temps partiel, et des horaires de travail en week-ends et jours fériés.

Parmi les qualités nécessaires pour exercer le métier d'auxiliaire de vie sociale, on relève régulièrement la force ; tant la force physique, afin de pouvoir porter des charges lourdes, voire de porter une personne, que la force morale, afin de faire face à des situations où certains patients peuvent être en situation de difficulté psychologique. Ainsi, l'écoute, l'empathie et la patience sont de mise, tout comme la discrétion et le respect de la personne chez qui l'auxiliaire de vie sociale se rend. Un certain sens de l’organisation semble également utile pour exercer le métier.

Un(e) Auxiliaire de vie perçoit un salaire de 21 621 euros bruts annuels en moyenne, ce qui représente un salaire mensuel net de 1 433 euros environ. Pour un profil confirmé, ce salaire peut atteindre 24 800 euros bruts annuels, soit environ 1 644 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

Le travail s'effectue principalement au domicile de la personne en besoin, ou bien en structure d'accueil lorsque la personne est en situation de dépendance. En étant salarié, l'auxiliaire de vie sociale répond hiérarchiquement au responsable des auxiliaire de vie sociale, qui encadre les effectifs. En étant indépendant, l'auxiliaire de vie sociale n'a pas de supérieur hiérarchique, néanmoins, ce professionnel doit s'assurer d'une bonne communication avec la personne aidée et sa famille.
Pour les horaires de travail, le métier n'en comporte peu ou pas. En effet, les auxiliaires de vie sociale sont souvent sollicités à toute heure de la journée, la nuit en cas d'urgence, et travaillent souvent les week-ends et jours fériés.

De multiples évolutions professionnelles sont possibles pour les auxiliaires de vie sociale. Tout d'abord, il est possible de se spécialiser dans un type de patientèle, que ce soit le handicap physique, le handicap moteur ou psychologique, ou bien la gérontologie. D'autres part, des évolutions sont aussi possibles vers d'autres métiers du secteur médico-social, tels qu'aide-soignant, auxiliaire de puériculture ou aide médico-psychologique. Dans certains cas, ces évolutions nécessitent une formation, ou bien une VAE (Validation des Acquis par l'Expérience).
Enfin, il est possible d'évoluer en augmentant ses responsabilités pour devenir chef d'une équipe d'auxiliaire de vie sociale, ou bien en créant sa propre structure d’aide à la personne.

Les employeurs qui recrutent des auxiliaires de vie sociale sont bien souvent des associations, notamment celles qui adhèrent au réseau ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural). Ce réseau est particulièrement important car il permet de faire le lien entre les personnes qui ont des besoins, par exemple les personnes souffrant d'une maladie ou dont la mobilité est temporairement réduite suite à un accident, ou bien à la demande de leurs proches, et les professionnels qui exercent le métier d'auxiliaire de vie sociale.
Les structures d'aide à la personne, tels que les établissements de santé ou les structures d'accueil pour personnes en situation de dépendance, sont aussi des employeurs potentiels pour toute aide à domicile.
On relève également que les collectivités locales, via les CCAS (Centres Communaux d'Action Sociale), peuvent également offrir des postes d'auxiliaires de vie sociale.