Ingénieure / Ingénieur aérodynamique

L’ingénieur aérodynamique, aussi appelé aérodynamicien (code ROME H1206), incarne l’avant-garde de l’ingénierie aéronautique. Traditionnellement enraciné dans l’aéronautique, ce métier s’étend désormais à d’autres domaines comme l’automobile et le ferroviaire, où il excelle en tant que maître des moteurs. Expert technique par excellence, il orchestre la conception et les essais des composants moteurs, sculptant méticuleusement la forme et la taille des pièces pour optimiser la puissance et la performance tout en réduisant la consommation énergétique. Que ce soit dans une PME dynamique ou au sein d’un géant de l’industrie, il intervient dès la phase de conception, menant des analyses pointues et des calculs sophistiqués. Son rôle ne se limite pas à l’ingénierie pure ; il assure également une gestion rigoureuse des contraintes techniques, des délais et des coûts, se positionnant comme un pivot essentiel avant la phase de fabrication.

Pour devenir ingénieur aérodynamique, plusieurs parcours académiques sont possibles. Le diplôme d’ingénieur, obtenu dans des écoles spécialisées telles que l’ENAC ou l’ESTACA, est une voie privilégiée. Certaines universités proposent également des masters en Mécanique, Aérodynamique, ou Mécanique des Fluides. Ces formations offrent les compétences techniques et pratiques nécessaires pour exceller dans le domaine de l’aérodynamique.

• Baccalauréat avec une spécialisation en mathématiques et physique.
• BUT GMP – génie mécanique et productique.
• Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) en filière MPSI (Mathématiques, Physique et Sciences de l’Ingénieur) ou PSI (Physique et Sciences de l’Ingénieur).
• École d’ingénieurs après le bac, notamment dans des établissements spécialisés en aéronautique.
• Licence de physique, génie mécanique ou sciences de l’ingénieur avec orientation vers l’aérodynamique, suivi d’un master spécialisé dans le domaine.
• Master en aérodynamique, mécanique des fluides ou génie aérospatial.
• Certificats de formation professionnelle dans des domaines spécifiques de l’aérodynamique ou de l’aérospatiale.

Ces diplômes fournissent les connaissances théoriques et pratiques nécessaires pour travailler en tant qu’ingénieur aérodynamique dans l’industrie de l’aviation et de l’aérospatiale.

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L’ingénieur aérodynamique occupe un rôle central dans divers secteurs. Ses missions impliquent l’optimisation des performances des engins, la conception de prototypes et la validation de la résistance des composants. Que ce soit dans l’aviation, le ferroviaire ou la recherche spatiale, il apporte son expertise pour améliorer l’aérodynamisme des véhicules. En bureaux d’études, il réalise des calculs complexes pour assurer la solidité des structures aéronautiques. Dans le domaine de la défense, il contribue à la conception d’armements et participe aux essais. Sa polyvalence s’étend également au nucléaire et à la ventilation. En somme, il jongle avec diverses tâches techniques, stimulant ainsi sa curiosité et son expertise.

• Les environnements industriels offrent des métiers variés et touchent souvent à des technologies de pointe (nouveau moteur, systèmes d'armement embarqués).
• La rémunération est attractive même en début de carrière et peut sensiblement augmenter avec l'expérience.
• Le travail en équipe permet de s'enrichir tout en défendant ses propositions.
• Le travail en mode projet permet de suivre les différentes étapes de la conception aux essais des pièces et d'avoir une vision d'ensemble.
• L'impact de l'innovation liée à la protection de l'environnement peut être très gratifiant.

• Le travail est très cérébral et nécessite une grande concentration.
• Les responsabilités dues à des projets coûteux peuvent générer de la pression.
• Gérer les attentes des clients et assumer la responsabilité des résultats peut être stressant, surtout dans des projets à enjeux élevés.

L’ingénieur aérodynamique requiert un solide bagage technique en mécanique, dynamique des fluides et mécanique des structures pour comprendre l’impact de la pression de l’air sur les pièces d’un moteur. La maîtrise des logiciels de conception et de simulation numérique est cruciale, nécessitant des compétences en programmation (VBA, Matlab, Python). La mobilité est un atout pour saisir les opportunités dans les grands groupes. En termes de compétences personnelles, la créativité, la rigueur, la résistance au stress et la capacité à travailler en équipe sont essentielles. La culture industrielle, la maîtrise de l’anglais et la curiosité complètent le profil de l’ingénieur aérodynamique.

Un ingénieur aérodynamique gagne en moyenne entre 40 000 et 70 000 euros brut par an. Soit un salaire mensuel net situé entre 1 800 et 2 800 euros. Cette rémunération peut varier en fonction de l’expérience, de la localisation et de l’employeur.

Le salaire d’un ingénieur aérodynamique après 5 ans d'expérience, se situe entre 45 000 et 65 000 euros brut par an, soit un salaire mensuel net allant de 2 800 à 4 000 euros. Le taux horaire moyen est d'environ 22,42 euros net. Le salaire moyen pour ce type de poste reflète une large fourchette en raison de ces variables. Le salaire médian dépend beaucoup de l'environnement dans lequel il va travailler, les salaires étant en hausse de 10 % à Paris. Les grilles salariales, souvent utilisées par les grandes entreprises et les institutions, déterminent le salaire en fonction du niveau d’expérience et de la qualification. La rémunération d’un ingénieur aérodynamique peut également inclure des variables telles qu'une prime de performance, des bonus annuels ou d’autres formes de récompenses financières qui s’ajoutent au salaire de base. En somme, le salaire d’un ingénieur aérodynamique est compétitif et peut offrir de belles perspectives de carrière, avec la possibilité de voir sa rémunération augmenter avec l’expérience et les responsabilités accrues.

L’ingénieur aérodynamique évolue dans un environnement dynamique et technologiquement avancé, allant des laboratoires de recherche aux bureaux d’études en passant par les sites de production et les centres d’essais. Il travaille souvent en collaboration avec des équipes pluridisciplinaires, comprenant des ingénieurs, des techniciens et des chercheurs. Son cadre de travail peut varier, allant des locaux industriels aux centres de recherche, en fonction des projets sur lesquels il intervient. La nature de son métier implique parfois des déplacements fréquents, notamment lorsqu’il participe à des tests sur le terrain ou des essais en vol.

Après avoir accumulé un peu d'expérience, l'ingénieur aérodynamique peut évoluer vers un emploi d'encadrement. L'évolution logique est donc de devenir chef de service ou chef de projet. Le métier prend alors une dimension managériale et les qualités de travail en équipe qu'il a acquises deviennent centrales. Il peut encadrer une équipe composée à la fois d'ingénieurs et de techniciens. Son rôle devient davantage celui d'un chef d'orchestre qui s'assure du suivi technique d'un projet, du respect du cahier des charges sur un plan technique et budgétaire, mais aussi des délais de réalisation. Ses missions quotidiennes iront de la définition des tâches, des ressources, des plannings prévisionnels de son équipe jusqu'au reporting régulier de l'avancement du projet dont il a la charge, en passant par l'organisation des réunions.

Les ingénieurs aérodynamiques sont très recherchés par une variété d’employeurs dès l’obtention de leur diplôme. Les grands groupes comme SNCF dans les transports, Airbus en aviation et Thales dans l’aérospatial et la défense, offrent d’abondantes opportunités. Des bureaux d’ingénierie spécialisés cherchent également des profils qualifiés pour répondre aux demandes spécifiques de leurs clients. En plus, une multitude de bureaux d’études indépendants de différentes tailles accueillent ces ingénieurs pour leur expertise unique. Ces environnements variés permettent aux jeunes diplômés de s’engager dans des carrières enrichissantes, avec des défis techniques stimulants et la possibilité de contribuer à des projets innovants.