Coordinatrice / Coordinateur socioculturel

Le coordinateur socioculturel (code ROME K1206) est chargé de concevoir, organiser et coordonner des projets d'animation. Il peut exercer au sein de différentes structures qui accueillent des publics variés comme des enfants, des adolescents, des personnes âgées, des sportifs et bien d'autres possibilités. En contact direct avec les animateurs chargés des animations proposées, le coordinateur socioculturel doit rester attentif pour répondre au mieux aux besoins du public accueilli tout en restant en adéquation avec le budget imparti. C'est aussi à lui que reviendra la charge de trouver les bons partenaires pour la structure qui l'emploie et bien d'autres missions. Polyvalence, bon relationnel et organisation seront des qualités indispensables pour exercer ce métier essentiel au bon vivre des différentes collectivités.

Le BAFA vous initie à l’animation, mais pour accéder au poste de coordinateur socioculturel, le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) est requis. Ce diplôme d’État de niveau 4 s’obtient après une formation d’un an dans un centre agréé, reconnu par la direction régionale et départementale de la jeunesse, du sport et de la cohésion sociale. La formation couvre la conception de projets éducatifs et d’animation, la communication, la création d’activités, la gestion de la sécurité, les techniques pédagogiques, et l’intégration dans la vie associative. Une poursuite de formation avec un DEJEPS ou un DESJEPS est également possible.

Acquérir les compétences pour devenir coordinateur socioculturel nécessite diverses formations. Généralement, le parcours commence par une formation d’animateur, tel que le BAFA (brevet d’aptitudes aux fonctions d’animateur). Par la suite, l’évolution vers un brevet plus avancé ou un diplôme d’État dans le domaine de l’animation est envisageable, pouvant être suivis en formation classique ou en alternance. Le choix de spécialisations adaptées est essentiel pour élargir ses compétences et orienter sa carrière vers la structure souhaitée. Ces spécialisations peuvent également constituer un atout sur le CV, ouvrant des opportunités professionnelles selon la zone géographique. Posséder l’un des diplômes recommandés garantit la maîtrise des compétences nécessaires, assurant une évolution de carrière au fil des années et des expériences accumulées.

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Le coordinateur socioculturel planifie les animations en fonction de la structure, informe le public sur les détails et les modalités d’inscription. Il élabore les plannings des animateurs, facilite les échanges et assure la fourniture du matériel nécessaire. En qualité de gestionnaire du budget, il rend compte à sa hiérarchie ou à la collectivité. Chaque mission est orientée vers la création ou le renforcement des liens sociaux et culturels entre différents publics. Sa contribution consiste à orchestrer harmonieusement ces activités pour promouvoir une vie sociale et culturelle enrichissante au sein de la communauté.

• Diversité des missions : ce métier propose un quotidien dynamique, éliminant la monotonie avec une variété de tâches et de défis chaque jour.
• Nombreux contacts humains : le coordinateur socioculturel interagit régulièrement avec divers individus, enrichissant ainsi les relations professionnelles pour une expérience de travail socialement stimulante.
• Collaboration avec divers publics : la diversité des publics, des enfants aux personnes âgées, offre une expérience stimulante, nécessitant des approches spécifiques pour chaque groupe.
• Gratification de contribuer à un métier essentiel : exercer en tant que coordinateur socioculturel procure une satisfaction profonde, jouant un rôle essentiel dans le bien-être social et culturel de la communauté.
• Liberté d’exprimer la créativité : la création d’activités originales est inhérente au rôle, offrant aux coordinateurs la liberté d’exprimer leur créativité pour des événements novateurs.

• Précarité en début de carrière : nécessité de cumuler des petites missions.
• Situations conflictuelles avec certains publics : possibilité de rencontres difficiles.
• Mobilité et absences fréquentes : déplacements prolongés pouvant affecter la vie familiale et sociale.
• Position debout prolongée : exigence physique pouvant entraîner une fatigue.
• Environnement de travail bruyant : possibilité de travailler dans un contexte sonore perturbant.

Pour bien exercer son activité, le coordinateur socioculturel doit être polyvalent. Organisé et méthodique, il sait faire preuve d'inventivité et de créativité pour proposer des activités variées et adaptées au public auquel il s'adresse. Motivé et motivant, il doit aussi faire preuve d'un bon sens relationnel pour encadrer son équipe d'animateurs. En bon négociateur et commercial à la fois, il saura trouver les bons partenaires pour donner à son équipe les moyens logistiques dont elle a besoin tout en respectant le budget qui lui est alloué par son employeur. Selon la structure pour laquelle il travaille, le coordinateur socioculturel devra parfois savoir faire appel au système D pour réussir ses différentes missions sans dépenses trop importantes. De plus, il devra toujours faire preuve de disponibilité pour gérer les imprévus pouvant survenir.

Au fil de sa trajectoire professionnelle, le coordinateur socioculturel peut voir son salaire évoluer en fonction de son expérience. Initialement, son salaire brut mensuel peut se situer au niveau du salaire minimum, pour éventuellement surpasser les 3 000 euros bruts mensuels à un stade avancé de sa carrière, se traduisant ainsi par une rémunération annuelle dépassant les 36 000 euros bruts. La dimension salariale du coordinateur socioculturel varie également en fonction de la structure qui l’emploie. Dans des entités plus modestes, telles qu’un centre de loisirs implanté dans une petite commune, le coordinateur peut être sous Contrat à Durée Déterminée, percevant un salaire au SMIC. En revanche, dans le cadre d’un Contrat à Durée Indéterminée au sein d’une maison des jeunes et de la culture dans une grande agglomération, son salaire net mensuel pourrait se rapprocher dès 2 000 euros. Cette rémunération prend en compte ses qualifications, son bagage professionnel et la nature de la structure. Des éléments variables, tels que des indemnités et primes, peuvent également s’ajouter à son salaire global. Il est à noter que certains contrats, notamment ceux conclus dans le secteur associatif ou lors de missions à l’étranger, peuvent générer d’importantes fluctuations de rémunération, avec des déplacements, hébergements et repas indemnisés en fonction des exigences spécifiques.

Les animateurs socioculturels, généralement rattachés à une collectivité territoriale ou une association, évoluent dans un environnement mobile et dynamique. Souvent en début de carrière, ils cumulent des contrats de quelques heures par semaine, nécessitant une certaine mobilité. La collaboration s’étend à divers intervenants tels que des élus, équipes soignantes, éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux et entreprises. Ce métier exige une bonne condition physique en raison de la station debout prolongée et du port fréquent de matériel. La variété des missions et la diversité des partenariats constituent des aspects stimulants, malgré les défis liés à la précarité en début de carrière.

Après plusieurs années d’expérience, vous pourrez vous diriger vers la gestion de structures de loisirs, d’hébergement touristique, ou le management d’interventions socioculturelles en structures de santé ou pénitentiaires. Le poste de directeur de centre de loisirs est également une possibilité. Si vous avez travaillé longuement avec la même collectivité, vous pouvez envisager une évolution interne pour valoriser vos années d’expérience.

On imagine souvent le coordinateur socioculturel comme intervenant uniquement dans les centres aérés ou les colonies de vacances. S'il est vrai que les collectivités font souvent appel à eux pour ce type de structure, ce n'est pas la seule forme d'emploi possible. En effet, les projets d'animation sociale et culturelle ont toute leur place dans les maisons de retraite, les centres socioculturels, les foyers d'hébergement ou encore dans des centres pénitenciers, des associations ou des écoles. Lorsque ces derniers sont gérés par une collectivité territoriale, ce sera elle l'employeur du coordinateur socioculturel, mais lorsqu'il s'agit d'un établissement privé, l'administration de ce dernier recrutera comme n'importe quelle entreprise.