Conseillère / Conseiller mutualiste

Le conseiller mutualiste (code ROME C1102) propose les meilleurs produits à sa clientèle dans les domaines qui demandent une protection. Complémentaire santé, épargne, retraite et prévoyance n'ont pas de secrets pour lui et il est en mesure de proposer des solutions compétitives qui résultent de sa prospection.
Evaluant les besoins en fonction du profil de ses clients, il met en place des formules personnalisées pour pouvoir tirer parti des produits souscrits.
Pour chacun des produits dont le nouveau client est bénéficiaire, le montant des cotisations ainsi que l'ensemble des garanties offertes sont précisés. Le suivi de chaque dossier fait partie du rôle du conseiller mutualiste qui aura la tâche de veiller à ce que tous les besoins soient pris en charge, mais aussi que les contrats évoluent en fonction des changements dans la vie personnelle ou l'arrivée de nouveaux produits plus performants. Il intervient aussi bien auprès des entreprises que des particuliers.
Le conseiller mutualiste est également connu sous les appellations de conseiller clientèle en assurances, chargé de clientèle en assurances ou encore conseiller commercial en assurances.

Il est possible d’accéder au métier de conseiller mutualiste grâce à un diplôme de niveau bac +2. En outre, des diplômes tels qu’un BTS assurance, un BTS banque, conseiller clientèle, un BTS management commercial opérationnel (MCO) ou encore un BTS négociation et digitalisation de la relation client (NDRC) permettent d’occuper un poste de conseiller mutualiste.
De plus, le futur conseiller mutualiste peut tout à fait poursuivre ses études et valider un diplôme de niveau bac +3 comme une licence professionnelle assurance, banque, finance : supports opérationnels, une licence professionnelle conseiller, souscripteur, gestionnaire en assurance (CSGA) ou encore un BUT carrières juridiques.

Pour pouvoir exercer cette profession, un diplôme de niveau bac +2 dans le domaine des assurances. Les BTS, les BUT ou les DEUST dans le domaine sont des moyens efficaces de parvenir à développer toutes les compétences requises.
Le BTS management commercial opérationnel ou le BTS négociation et digitalisation de la relation client sont de très bonnes options. Il existe également un certificat de qualification professionnel (CQP) pour devenir conseiller mutualiste.

Vous envisagez une carrière de Conseiller mutualiste ? Découvrez les différentes étapes pour vous former dans ce métier.

• Prospecter dans le but de trouver de nouveaux clients
• Evaluer les besoins des clients
• Présenter et proposer les services et les contrats de son entreprise
• Conseiller les clients dans leurs démarches
• Négocier les termes et les signatures avec les clients
• S’assurer de la satisfaction des clients et des renouvellements de contrats
• Réaliser un suivi de chaque dossier client
• Rédiger un reporting de son activité à la direction
• Effectuer des déplacements fréquents afin de se rendre chez les clients

• Le contact humain avec la clientèle.
• Il existe une grande diversité des situations en fonction des besoins et des interlocuteurs.
• L’apprentissage constant des nouvelles solutions est très stimulant.

• L’important travail de prospection avec des déplacements à prévoir peut être épuisant et chronophage pour le conseiller mutualiste.
• Les objectifs annuels à atteindre peuvent être une source de stress et de pression.
• Les évolutions professionnelles sont plutôt limitées.

Pour réussir dans la profession de conseiller mutualiste, il est indispensable d'avoir un très bon sens commercial. Il faudra en effet trouver les arguments pour convaincre la clientèle que le produit proposé est indispensable pour sa protection. Le sens du contact est donc un atout important, car une aisance relationnelle sera très appréciée. En outre, un sens de la négociation aiguisé est également très important dans ce métier.
La proximité qui peut s'établir avec la clientèle est un plus, car elle permet de fidéliser son portefeuille. Le conseiller mutualiste doit aussi être à l'aise avec les calculs pour réaliser ses statistiques et ses rapports d'activité. Cette qualité permet aussi de pouvoir rapidement connaître le montant d'une cotisation en fonction de chaque client.
D’un point de vue technique, le conseiller mutualiste doit posséder des connaissances poussées en statistiques, rapport d’activité et dans les systèmes de protection sociale, d’assurance maladie et de prévoyance. Il doit aussi maîtriser parfaitement les outils informatiques.
De plus, le conseiller mutualiste doit se montrer pédagogue, aimable est disponible auprès des clients. Il doit par ailleurs être méthodique, rigoureux et organisé pour gérer au mieux les différentes situations qui se présentent à lui.
Enfin, le conseiller mutualiste doit en permanence se tenir au courant des évolutions des normes et des lois en vigueur dans son domaine.

Le salaire moyen d'un conseiller mutualiste se situe entre 25 000 et 35 000 euros bruts par an, soit entre 2 000 et 3 000 euros bruts par mois. Le conseiller mutualiste a un salaire variable en fonction de plusieurs critères, notamment des années d'expérience et de diverses primes.
Le salaire d'un débutant en tant que conseiller mutualiste (aussi connu sous le nom de chargé de clientèle en assurance ou de conseiller commercial) se situe entre le SMIC et 1 800 euros bruts par mois. La rémunération d'un jeune conseiller dépend surtout de son niveau d'étude. En effet, une personne titulaire d'un diplôme de niveau bac +2 ou de niveau bac +5 ne gagne pas le même salaire.
Avec l'expérience, le conseiller mutualiste voit sa rémunération augmenter pour atteindre, entre 4 000 et 6 000 euros bruts par mois. La rémunération du conseiller mutualiste va aussi dépendre de plusieurs critères.
Travaillant dans le secteur de l'assurance et pratiquant un métier commercial, le conseiller mutualiste peut notamment compter sur les primes pour compléter son salaire et l'augmenter rapidement, même après quelques années en poste (primes de résultats, d'objectif, de fin d'année, commissions, etc.).

L'employeur va aussi jouer sur la rémunération. Ainsi, le salaire est différent au sein d'un cabinet de conseil, d'une entreprise d'assurance ou d'une banque. En effet, il n'existe pas de grille salariale fixe dans ce secteur. De plus, en tant que salarié, le conseiller mutualiste bénéficie d'autres avantages qui élèvent le salaire comme un 13e mois, le remboursement des transports, un CE, une épargne d'entreprise, etc.

Le conseiller mutualiste doit entretenir de bonnes relations avec ses interlocuteurs et avec ses clients afin de garantir de bonnes conditions de travail. En effet, celui-ci est en rapport constant avec ces derniers et ses conditions de travail sont directement influencées par ces relations.
De plus, les déplacements fréquents auprès des clients peuvent être éprouvants pour le conseiller mutualiste et peuvent être un frein à sa vie familiale. En outre, il est indispensable d’être très disponible pour exercer la fonction de conseiller mutualiste.

Le conseiller mutualiste peut se spécialiser dans un seul domaine, comme la santé et la prévoyance et être chargé de recevoir les clients exigeants ou aux situations atypiques afin de leur proposer des solutions sur mesure. En outre, celui-ci peut s’orienter vers la prise en charge de dossiers de plus en plus difficiles.
Mais le conseiller mutualiste peut aussi évoluer hiérarchiquement et devenir responsable d’agence ou responsable de secteur.

Les employeurs à la recherche de ce type de spécialiste sont essentiellement les différentes mutuelles et compagnies d'assurances.