Conseillère / Conseiller funéraire

Interlocuteur principal des familles endeuillées et indispensable aux services funéraires, le conseiller funéraire ou l’assistant funéraire, s’attelle à accueillir, informer et conseiller toute personne souhaitant organiser les obsèques d'un proche défunt. Polyvalent, le métier de conseiller funéraire – référencé sous le code ROME K2602 – Conseil en services funéraires – requiert pour mener à bien ses missions de nombreuses connaissances et compétences, intégrées et développées pour la plupart au cours d’une formation spécifique, puis tout au long de l’expérience professionnelle. Ce métier de chargé des formalités funéraires, revêt par ailleurs différents aspects d’ordre logistique et organisationnel, humain, mais aussi commercial. En effet, le professionnel propose un soutien administratif et technique, accompagne les familles à chaque étape des obsèques, tout comme il vend des prestations et fournitures funéraires.

Pour exercer en tant que conseiller funéraire / assistant funéraire, le niveau bac ou équivalant est recommandé de même qu’une formation dans le secteur funéraire est exigée par les employeurs. Il vous faudra alors être titulaire du diplôme national de conseiller funéraire, que vous pourrez préparer pendant une année dans les instituts agréés. Si vous souhaitez exercer dans le secteur public, il vous faudra postuler ou passer un concours de la catégorie B ou C selon le grade et la fonction visée.

Pour devenir conseiller funéraire – assistant funéraire / conseiller commercial funéraire -, il est impératif d’acquérir un certain nombre de savoirs et de savoir-faire. C’est au cours d’une formation dans le secteur funéraire que peut se faire cet apprentissage. En effet, la formation visant la préparation au diplôme de conseiller funéraire traite différents axes, tels que les pratiques et rites funéraires, la réglementation commerciale (éthique, vente, etc.) ou encore la législation et la réglementation funéraires. Cette formation dispense un enseignement théorique, mais aussi pratique à travers notamment des mises en situations et des jeux de rôles. Les 140 heures de formation en centre se compléteront de 70 heures de stage en milieu professionnel.

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Les missions attribuées au conseiller funéraire dépendent notamment de la taille de la structure, mais globalement, il accueille, informe et conseille les familles sur les prestations funéraires telles que le choix du cercueil, les fleurs, les conditions de la cérémonie, etc., et conduit des opérations aussi bien techniques qu’administratives relatives aux obsèques. C’est aussi à lui que revient la coordination des intervenants pour assurer le bon déroulement du cortège et des obsèques, ainsi que la livraison et la mise en place du matériel pour la cérémonie. Le conseiller funéraire guide ainsi les familles avant, pendant et après la cérémonie en honneur du défunt. À ce titre, il peut être amené à concevoir et animer celle-ci en tenant compte des volontés de la famille et des différentes contraintes (matérielles, délais, réglementation, etc.). Enfin, le conseiller funéraire s’emploie à contractualiser une prévoyance obsèques pour celles et ceux qui souhaitent anticiper leurs propres funérailles.

• Les métiers des services funéraires sont relativement méconnus, bien que prometteurs, puisque le secteur recrute régulièrement et qu’une part des offres d’emploi est constituée de créations de postes.
• Le métier de conseiller funéraire permet de déployer ses compétences dans de nombreux domaines : les relations humaines, la vente commerciale, la logistique, la législation, la conduite de cérémonie, etc.
• Il permet par ailleurs de travailler en équipe et en partenariat, car le lien avec différentes structures comme les maisons de retraite et hôpitaux, mais aussi avec les représentants de culte, les services administratifs, etc., est absolument essentiel.

• L’assistant funéraire – ou conseiller funéraire – peut être amené à réaliser de nombreux déplacements (au domicile de la famille, dans les différents services ou lieux de cérémonie, etc.) afin d’organiser au mieux les funérailles.
• Néanmoins, c'est un métier qui implique des astreintes en termes d’horaires et de jours de travail, notamment les jours fériés, en soirée ou en week-end. Il faut savoir être flexible.

Lorsque l’on souhaite postuler un emploi de conseiller funéraire, il convient de mettre en avant toutes les connaissances et savoir-faire appris et acquis au cours de sa formation et/ou de son expérience professionnelle. Aussi, vous pourrez évoquer votre intérêt pour l’accompagnement et le soutien des familles endeuillées, et votre capacité à mettre en oeuvre des actions de conseil, d’information, d’organisation et d’animation, et ce, dans le respect des normes et réglementations inhérentes aux services funèbres, mais également des volontés du défunt et des familles. Équilibre entre l’empathie et la juste proximité, écoute, bon relationnel, rigueur et sens de l’organisation affûté sont autant de qualités qu’il vous faudra mobiliser, afin d’obtenir un emploi de conseiller funéraire et de mener à bien vos missions.

En début de carrière, un(e) Conseiller funéraire peut prétendre à un salaire brut annuel compris entre 21 621 et 23 200 euros, ce qui équivaut à un salaire mensuel net entre 1 433 et 1 538 euros. Pour un profil plus confirmé, ce salaire peut atteindre 25 700 à 36 000 euros bruts par an, c'est à dire 1 704 à 2 387 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

L'assistant funéraire est en contact avec les familles endeuillées qu'il accompagne, mais aussi avec de nombreux professionnels : marbrier, porteurs-chauffeurs, maître de cérémonie, personnels de l’état-civil en mairie, fleuristes, représentants religieux, etc. Le conseiller funéraire se déplace, pour se rendre au domicile du défunt, des clients, au cimetière, au funérarium, sur le lieu de la cérémonie… Exercer le métier d'assistant funéraire c'est faire de nombreuses heures. Il ou elle peut se retrouver d'astreinte par roulement la nuit, les jours fériés, le week-end. Il faut aussi rester maître de ses émotions, et gérer son stress.

S’il n’existe pas à proprement parler d’évolution en termes de carrière sur ce type de poste, le professionnel peut toutefois se former pour acquérir des compétences relatives aux techniques de vente pour avoir une fonction de conseiller commercial funéraire, voire à la comptabilité. Il est également possible de monter en compétences pour aller vers des métiers inhérents au milieu funéraire mais plus spécifiques tels que le thanatopracteur. Il faudra bien entendu suivre une formation pour acquérir les savoirs et savoir-faire nécessaires à l’exercice de cette profession. Pour les professionnels qui souhaiteraient gagner en responsabilités, il est également possible d’effectuer une formation en vue de devenir responsable – dirigeant gestionnaire d’une entreprise funéraire.

Agence de pompes funèbres ou complexe funéraire, fonction publique ou secteur privé sont autant de milieux professionnels au sein desquels vous pouvez vous faire embaucher en tant que conseiller funéraire. Le secteur privé pourra exiger un diplôme ou participer à votre formation. Si vous projetez un poste dans la fonction publique (service funéraire de la commune ou de la communauté de communes), vous pourrez candidater pour le poste de rédacteur (catégorie B) ou pour celui d’adjoint technique (catégorie C). Le concours n’est pas systématique, cela dépend notamment de votre grade et de la fonction souhaitée.