Collaboratrice / Collaborateur comptable

Le métier de collaborateur comptable (code ROME M1203) s’exerce soit au sein d’un cabinet d’expertise comptable, soit en entreprise aux côtés du ou des comptables diplômés. Sa mission est plus ou moins étendue suivant la structure de l’entreprise ou du cabinet qui l’emploie.

En entreprise, le collaborateur comptable a pour mission de gérer la comptabilité au quotidien. Dans une petite entreprise, il est souvent responsable de la comptabilité des achats, des ventes et des salaires. Son activité est supervisée par un cabinet comptable extérieur. En cabinet, le collaborateur comptable allège le travail de l’expert-comptable en gérant la révision régulière des documents transmis par et aux entreprises appartenant au portefeuille du cabinet.

Le métier de collaborateur comptable est proche de celui de l'aide-comptable, de l'attaché de comptabilité, de comptable adjoint et de l'opérateur de saisie comptable.

Parmi les différents diplômes, citons :

• Le bac professionnel comptabilité et gestion.
• Le BTS comptabilité et gestion.
• Le DUT GEA (gestion des entreprises et des administrations) option gestion comptable et financière.

L'entrée dans la profession peut s'opérer après un bac pro AGOrA (assistance à la gestion des organisations et de leurs activités), ou d'un certificat d'assistant comptable obtenu par le CNAM, ou d'une formation de comptable assistant à l'AFPA. Le niveau souvent exigé est celui du bac+2 – BTS comptabilité générale (CG) ou bac+3 diplômes d’état de comptabilité gestion. De nombreux cabinets font appel à des stagiaires, ce qui permet d’acquérir une première expérience de terrain. Pour progresser ensuite, il vaut mieux viser une embauche dans une grande entreprise.

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Au quotidien, le collaborateur comptable peut :

• Suivre la comptabilité en imputant les comptes de charges et de produits.
• L'alimenter avec les informations provenant des activités quotidiennes.
• Intégrer les rapprochements bancaires.
• Si applicable dans son périmètre, il gère les informations et le calcul de la paie.
• Réaliser les tableaux d'amortissement.
• Gérer la comptabilisation des petites dépenses, comme les achats de papeterie, et l'intégration des notes de frais ainsi que leur remboursement.

• Si la rémunération évolue avec l’expérience et de niveau de responsabilité dans les grandes entreprises, le métier de collaborateur comptable est surtout attractif et varié dans les PME et TPE où il est en contact direct avec les institutions sociales et fiscales. Comme son métier est indispensable, son salaire est d'un niveau raisonnable, surtout en région parisienne.
• Le métier de collaborateur comptable est évolutif et polyvalent. Il connaît à la fois la comptabilité analytique, discute avec les banquiers, édite des feuilles de paie. Il agit au cœur de la vie de l'entreprise et peut facilement être au courant de toutes les décisions des managers.

• La rémunération évolue peu si le collaborateur comptable ne suit pas des formations complémentaires. Il va devoir espérer remplacer son supérieur hiérarchique ou tenter de trouver un emploi dans une autre entreprise pour gagner un salaire plus élevé.
• Il doit supporter la vie du bureau et l'importante quantité de papiers, malgré la numérisation galopante. Ses sorties pour aller voir d'autres services sont possibles, mais il quitte rarement le siège de l'entreprise ou du bureau de l'expert-comptable.

De nos jours, un collaborateur comptable doit surtout être à l'aise avec les outils bureautiques et les progiciels de la comptabilité, qui peuvent être collaboratifs. Il maîtrise en théorie comme en pratique la gestion du plan comptable, de la trésorerie et de la comptabilité analytique. Son savoir lui permet aussi de détecter d'éventuelles irrégularités.
Il est avant tout méticuleux et fier de son classement, et aime travailler sur des tableurs et avec des chiffres en général.
Un collaborateur comptable doit posséder un sens aigu de l’organisation. Il doit être réactif et au besoin anticiper en complément de sa capacité à être autonome. Il doit avoir le sens des responsabilités et du contact humain.
Rares sont les décisions des différents managers qui ne nécessitent pas le recours à un collaborateur comptable à un moment, ce qui rend la capacité de discrétion de celui-ci stratégique.

Le collaborateur comptable peut être rémunéré entre 21 000 et 40 000 euros bruts par an. Ce sont souvent la durée de l'expérience de l'employé, la taille de l’entreprise ou du cabinet et sa situation géographique qui feront varier le niveau de rémunération pour ce type de poste.

En début de carrière, le salaire d’un collaborateur comptable sera compris entre le SMIC et 25 000 euros bruts par an. Dès son entrée dans le monde du travail, il pourra ainsi prétendre à une rémunération pouvant aller jusqu’à plus de 1 600 euros nets par mois. Pour se situer dans la fourchette haute des salaires du profil junior, l’obtention d’un diplôme, le suivi d’une formation de qualité ou des stages en entreprise peuvent être appréciés par l’employeur.

Le collaborateur comptable senior, disposant de plus de 10 ans d’expérience, peut prétendre à un salaire compris entre 35 000 et 40 000 euros bruts par an. Cela lui permettra de gagner un salaire brut compris entre 2 950 et 3 400 euros par mois. On observe des rémunérations parfois supérieures à ces estimations dans les grandes entreprises. Le versement d’une prime de participation, d’une prime d’intéressement ou d’un 13e mois justifie souvent les différences de salaires entre les petites et les grandes entreprises pour ce type de poste.

Les responsabilités confiées au collaborateur comptable pourront aussi être prises en compte dans le calcul de son salaire. Une évolution de poste sera la clé pour dépasser la rémunération maximum annoncée pour ce métier.

Jadis, le commissaire aux comptes devait se déplacer en permanence et occuper un bureau proche des services de comptabilité de son client à contrôler. Avec les progressions des communications numériques, il peut désormais avoir accès aux documents nécessaires à distance, et donc fréquenter avant tout son propre bureau. Le numérique lui facilite donc le quotidien, à partir du moment où il possède un accès sécurisé. Ses journées de bureau sont cependant longues, car il faut souvent réclamer des pièces manquantes, puis finir avec chaque client avant de passer au suivant.

Le commissaire aux comptes grimpe lentement mais sûrement l'échelle hiérarchique dans son cabinet d'expertise-comptable. D'assistant ou gérant de portefeuille junior, il devient assistant de portefeuille senior, puis associé. Il peut ensuite se mettre à son compte et monter son propre cabinet et embaucher des collaborateurs. Le CAC peut aussi devenir contrôleur de gestion ou directeur financier d'une entreprise, ou se diriger vers l'audit interne. Plus il est expérimenté, plus il peut avoir le choix du poste et de la taille de l'entreprise. Tous les métiers de la finance sont susceptibles de l'embaucher, et en particulier dans les banques et autres organisations financières nationales ou internationales.

Le Commissaire aux comptes est le plus souvent employé par un cabinet d’audit, par une société de commissariat aux comptes ou un cabinet d'expertise-comptable. Plus expérimenté, il se mettra à son compte et entrera ainsi dans le monde des professions libérales. Le CAC est nommé par les actionnaires pour une durée de 6 ans.