Vendangeuse / Vendangeur

Le vendangeur (code ROME A1401) est un aide à la production agricole fruitière ou viticole. Il réalise des opérations manuelles simples pour aider à entretenir les cultures, à récolter les fruits ou à vendanger le raisin à maturité selon les instructions du viticulteur qui indique les rendements et les délais espérés. Il peut conditionner et/ou transporter le raisin jusqu'aux fins de rangées, ou conditionner les fruits dans les unités mises à sa disposition. Il peut être embauché pour une seule récolte, qui est un travail souvent fatigant et parfois pénible, selon les conditions météorologiques. Il travaille quand les fruits sont murs, l'été ou au début de l'automne. Pour les raisins, il vérifie la qualité des grappes et peut découper les fruits abîmés. Il peut aussi s'appeler aide agricole.

Aucun diplôme n’est obligatoire pour exercer le métier de vendangeur. Il est cependant possible de passer un certificat de spécialisation dans un domaine inhérent aux métiers de la vigne ou encore un cursus diplômant, tel que BPA travaux de la vigne et du vin, CAPA, Bac Pro ou encore BTSA (commercialisation du vin, œnologie, viticulteur, agent viticole, etc.).

Aucune formation n’est requise pour exercer le métier de vendangeur. Cependant, il est possible d’en effectuer une en lien avec le domaine de l’agriculture ou celui de la vigne pour avoir de bonnes connaissances sur le vin, le chai ou encore les étapes de préparation du vin. Il existe un brevet professionnel agricole (BPA) et un certificat d’aptitude professionnelle. Il est également possible de préparer un bac pro conduite et gestion de l’exploitation agricole, option vigne et vin.

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Le vendangeur remplit plusieurs missions au quotidien, définies en début de contrat. Il peut ainsi être amené à réaliser des opérations manuelles sur la vigne, à travers des actions de coupe après avoir trié le raisin selon les consignes du chef d’exploitation. Il s’agira aussi pour le saisonnier de poser délicatement les grappes dans les hottes des porteurs et de les acheminer aux points définis en bout de rangs.

Dans certains cas, ce dernier pourra réaliser des tâches relatives au conditionnement des produits de la vigne. De même, il pourra effectuer des travaux liés à la préparation de la récolte, ainsi qu’à l’entretien du matériel viticole, une fois les vendanges terminées.

• Le métier de vendangeur est riche de ses missions et son lieu d’activité, en plus de ne nécessiter aucune formation. Il est ainsi possible de faire les vendanges en France comme à l’étranger et de découvrir par la même occasion différents territoires.
• Les vendanges offrent la possibilité de travailler en plein air, dans une ambiance généralement agréable et où l’esprit collectif prend tout son sens.
• Il est possible de bénéficier du gîte et du logis, à titre gratuit ou en contrepartie d’un forfait payant, déduit directement du salaire.

• Le métier de vendangeur est un emploi saisonnier et de courte durée. Il ne peut donc offrir une situation professionnelle stable.
• Le travail au quotidien est exigeant et peut comporter des risques, c’est pourquoi il est nécessaire d’avoir notamment une bonne résistance physique (horaires décalés, port de lourdes charges), de la minutie et de l’attention (coupe au sécateur par exemple).
• Aussi, il est demandé de respecter les impératifs de production et donc de travailler à un rythme soutenu.

Bien qu’aucune formation ne soit exigée pour obtenir un emploi de vendangeur, quelques connaissances sur le raisin et la préparation du vin en plus d’une grande motivation et l’envie de fournir un travail de qualité seront de réels atouts. Il apparaît également nécessaire de connaître les notions d’hygiène et de sécurité tout comme les normes de qualité et environnementales. Ces éléments pourront être appris lors d’une première expérience ou au cours d’une formation sur les métiers du vin et de la vigne.

Pour mener à bien ses missions et sans risque, le vendangeur adoptera les compétences techniques nécessaires concernant les outils manuels liés à la récolte ainsi que le matériel utilisé en amont et lors de la préparation et de la production du vin. Esprit d’équipe, méticulosité, sens de l’observation sont autant de qualités attendues par les employeurs.

Un(e) Vendangeur perçoit en moyenne 21 621 euros bruts annuels, ce qui correspond à un salaire mensuel net de 1 433 euros. Pour un profil senior, les salaires proposés peuvent atteindre 23 300 à 28 400 euros bruts annuels, soit environ 1 545 à 1 883 euros nets par mois, voire plus, selon les circonstances.

Le vendangeur ou la vendangeuse travaillent toujours au grand air, à l'époque des récoltes. Il ou elle se rend d'entreprise agricole à entreprise agricole pour signer un contrat temporaire avec l'exploitant, et peut être logé et nourri en plus de sa rémunération. Il travaille au milieu d'autres saisonniers, d'employés de l'exploitant ou de sa propre famille, selon la taille des terrains.

L’expérience des vendanges permet d’intégrer un socle solide de connaissances, tant sur l’entretien de la vigne que sur la préparation des récoltes et la production du vin. Il est ainsi envisageable de convoiter une embauche au sein de l’exploitation qui vous emploie depuis plusieurs saisons, si les opportunités se présentent, en tant qu’ouvrier viticole.

Aussi, compléter son expérience par une dans le domaine viticole ouvre des portes sur des métiers dont le statut, les missions et les possibilités de carrière sont plus importants. Agent viticole, chef d’équipe, responsable d’exploitation, chauffeur de tracteur, caviste ou encore les métiers de la vente et de la commercialisation sont autant d’évolutions possibles.

Pour être embauché en tant que vendangeur/vendangeuse, il est nécessaire d’œuvrer sur des terres viticoles ou fruitières. Ainsi, les exploitations viticoles ou fruitières, les caves coopératives sont autant d’employeurs susceptibles de chercher de la main-d'oeuvre. Quelle que soit la finalité souhaitée par l’exploitant (muscat, vin rouge, champagne, etc.) ou encore le territoire sur lequel la vigne est travaillée, les missions seront sensiblement les mêmes ; les consignes et le calibrage seront, quant à eux, spécifiques et définis par chaque employeur.