Cheffe / Chef de culture

Employé du secteur agricole, le chef de culture (Code ROME A1414) travaille aussi bien dans un bureau qu'en pleine nature, au contact de la terre. En lien direct avec l'exploitant agricole, le chef de culture est considéré comme son second. Sur le terrain, celui-ci va s'occuper des parcelles, depuis les travaux à réaliser, les plantations et les produits à utiliser jusqu'à la récolte.
Le chef de culture travaille également dans un bureau, où il s'occupe de la partie administrative de l'exploitation comme les ressources humaines, les appels aux fournisseurs, la gestion des stocks et l’entretien du matériel.

Le chef de culture est sur tous les fronts et peut être spécialisé dans l'une des filières de l'agriculture comme la floriculture, l’horticulture, maraîchère ou pépinière.
Ainsi, ce métier nécessite la validation d'un diplôme à minima dans le domaine de l'agriculture et de l'agronomie. En effet, les compétences et connaissances spécifiques requises pour ce métier sont multiples et indispensables.

Un diplôme de niveau bac +3 est recommandé pour accéder à ce poste à responsabilités. Les IUT français proposent ainsi plusieurs licences professionnelles dans le domaine du management agricole comme la licence professionnelle productions végétales, la licence professionnelle gestion des organisations agricoles et alimentaires ou encore la licence professionnelle en agronomie.
Pour les grandes exploitations, un diplôme d'ingénieur agronome est demandé par l'exploitant.
De plus, pour les personnes évoluant dans le secteur de l'agriculture, des diplômes permettent d'accéder à un titre de responsable. C'est le cas du BP (Brevet professionnel) responsable d'entreprise agricole ou le BP responsable de productions légumières, fruitières, florales et pépinière.

Pour entrer dans le monde agricole, le bac professionnel productions horticoles est une première étape. Cependant, plusieurs bacs peuvent permettre de devenir chef de culture comme le bac professionnel conduite et gestion de l’entreprise vitivinicole (CGEVV), le bac professionnel responsable de productions légumières, fruitières, florales et pépinières ou encore le bac professionnel conduite de productions horticoles.
Par la suite, les différents cursus en agronomie et en agriculture sont recommandés pour accéder à ce poste.
Au niveau bac +2, on retrouve le BTSA productions horticoles, le BTSA analyse et conduite des systèmes d'exploitation et le BTSA agronomie productions végétales. Les candidats peuvent ensuite poursuivre leurs études vers des diplômes de niveau bac +3 et bac +5.

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• Gérer une exploitation agricole ou viticole.
• Décider des objectifs à atteindre et des attentes.
• Suivre les opérations concernant l’organisation des terres.
• Assurer la supervision de l’organisation.
• Réaliser des plans de culture pour la prochaine plantation.
• Superviser des équipes et vérifier que le cahier des charges soit respecté.
• Assurer la logistique complète lors de la récolte.
• Réaliser des tâches administratives et effectuer le recrutement des salariés.
• Vérifier les stocks et contacter les fournisseurs.

• Ce métier comporte de nombreuses responsabilités, ce qui peut être valorisant.
• L'expertise accumulée au fil des années reste précieuse et grandement demandée.
• C’est un métier de terrain qui permet d’agir directement sans intermédiaire.

• Comme tous les métiers agricoles, les horaires de travail restent aléatoires. Les mois de récolte conditionnent les heures de travail du chef de culture.
• Celui-ci doit faire face aux aléas de la météo et des éléments extérieurs et son travail et son salaire peuvent être directement impactés.
• Il peut être exposé à beaucoup de stress, car il a de grandes responsabilités.
• C'est un travail physique, car il doit être sur le terrain et participer au travail agricole.

Organisé, le chef de culture doit pouvoir jongler entre ses différentes responsabilités. Il doit aussi bien prévenir les imprévus que réagir rapidement lors d'un problème. Celui-ci doit donc avoir une grande résistance face au stress.
De plus, le chef de culture doit avoir des connaissances pointues et approfondies dans de nombreux domaines variés : depuis la culture et la plantation jusqu'à la comptabilité et la gestion du personnel.
L’autonomie et la réactivité sont aussi des qualités essentielles pour le chef de culture.
Ce dernier doit aussi posséder un bon esprit analytique et une certaine logique. En effet, le chef de culture doit analyser la production réalisée pour anticiper le recrutement à faire, le matériel à commander, etc.
Il doit aussi avoir un bon esprit de synthèse afin de rendre des comptes-rendus au responsable d’exploitation avec lequel il est en contact permanent.
Enfin, comme tous les métiers agricoles, le chef de culture doit avoir une bonne condition physique. Il est aussi bien présent sur le terrain que dans ses bureaux.

La rémunération moyenne d'un chef de culture se situe aux alentours de 30 000 euros bruts par an (soit environ 2 500 euros bruts par mois).
Le salaire perçu par un chef de culture va surtout dépendre de la taille de l'exploitation, de la région de travail et des résultats des récoltes. En effet, les conventions collectives sont différentes en fonction des localités.
En début de carrière, le chef de culture junior peut toucher un salaire compris entre 1 800 et 2 200 euros bruts par mois (soit entre 21 600 et 26 400 euros bruts par an).
Avec un profil confirmé plus expérimenté, le chef de culture peut largement atteindre une rémunération de 50 000 euros bruts par an (soit approximativement 4 000 euros bruts par mois).
De plus, certaines filières sont plus rémunératrices que d'autres, car les opportunités et la demande sont plus importantes. C'est le cas par exemple des exploitations maraîchères.

Comme nous l’avons évoqué, c’est un métier à la fois de bureau et de terrain. C’est donc un métier complet dans lequel on ne s’ennuie pas.
Cependant, le chef de culture a beaucoup de responsabilités et doit donc être capable de réagir en toute circonstance avec sang-froid.
De plus, le chef de culture doit se montrer très disponible. En effet, les horaires de travail peuvent parfois être décalés, ce qui peut être difficile à lier avec une vie de famille.

Le chef de culture peut s'orienter vers une autre exploitation, avec une autre spécialité, afin d'agrandir ses connaissances. Il peut également ouvrir sa propre exploitation grâce à son expérience professionnelle de gestion.
Ses connaissances lui permettent aussi de se diriger vers les métiers du conseil. Il peut ainsi devenir consultant auprès de jeunes exploitants pour les aider à se lancer.
Dans un autre registre, le chef de culture peut se lancer dans un métier différent lié à l'agriculture. En effet, ses connaissances pointues sur la culture et la récolte lui permettent de devenir commercial, formateur ou d'être employé au sein d'une organisation professionnelle agricole.

Le chef de culture travaille principalement pour des exploitations agricoles. Cela comprend, par exemple, des champignonnières, des entreprises de maraîchage, des entreprises horticoles, des entreprises viticoles, des pépinières, etc.