Consultante / consultant bilan de compétences

Le métier de consultant en bilan de compétences, également désigné sous les codes ROME K2112 ou encore appelé Chargé de bilan professionnel ou Conseiller d’orientation professionnelle, revêt une importance capitale dans le parcours professionnel des Français. Ce professionnel aguerri, doté d’une solide expertise, accompagne les bénéficiaires dans leur exploration de carrière, les aidant à mieux comprendre leurs compétences, leurs aspirations et leurs valeurs.

Au coeur de son activité, le consultant réalise un bilan approfondi des compétences de ses clients, mettant en lumière leurs points forts et leurs axes d’amélioration. Grâce à une écoute attentive et à des méthodes d’analyse pointues, il élabore des parcours de formation et des stratégies d’évolution professionnelle personnalisées, en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi et les ambitions de chacun.

Son rôle ne se limite pas à un simple accompagnement. Il représente également un guide dans le développement personnel et professionnel de ses bénéficiaires, les aidant à franchir les étapes nécessaires pour concrétiser leurs projets professionnels.

Pour devenir consultant en bilan de compétences, diverses voies d’accès sont envisageables, souvent axées sur la certification et l’expérience professionnelle. La Certification Bilan de compétences (CP FFP) est une référence essentielle, ouverte aux personnes ayant une expérience confirmée dans l’accompagnement individuel ou disposant d’un diplôme de niveau master, notamment en psychologie, ressources humaines ou formation. Cette certification atteste d’une expertise spécifique dans le domaine de l’évaluation des compétences et de l’orientation professionnelle, offrant ainsi une base solide pour exercer efficacement ce métier d’accompagnement humain et professionnel.

Pour devenir consultant en bilan de compétences, plusieurs parcours de formation peuvent être envisagés. Généralement, les profils titulaires d’un diplôme de niveau bac +5 sont privilégiés, mais une formation de niveau bac +3 peut suffire dans certains cas.

Les formations les plus adaptées incluent :

• Licence en sciences sociales ou en psychologie : Ces cursus offrent une base solide dans les domaines de la psychologie et de l’analyse sociale.
• Master en psychologie du travail : Cette formation approfondie permet d’acquérir une expertise spécifique dans le domaine de la psychologie appliquée au monde professionnel.
• Master en gestion des ressources humaines ou en sciences sociales : Ces programmes fournissent des connaissances approfondies sur les enjeux de la gestion du capital humain en entreprise.

Par ailleurs, pour les professionnels en reconversion ou déjà en poste dans les ressources humaines ou l’accompagnement professionnel, des formations continues sont disponibles. Ces formations courtes, en présentiel ou à distance, permettent d’acquérir les compétences spécifiques nécessaires à la pratique des bilans de compétences, tout en s’appuyant sur l’expérience professionnelle préalable du candidat.

Le consultant en bilan de compétences accompagne les individus dans leur réflexion sur leur carrière. Il les guide à travers les trois phases du bilan : préliminaire, investigation, conclusion. Il identifie les besoins, recense les compétences, encourage le développement professionnel et propose des formations adaptées. Enfin, il rédige un document synthétique récapitulant les résultats et les perspectives d’évolution. Cette démarche, structurée et méthodique, se distingue du coaching par l’utilisation d’outils spécifiques tels que des tests psychotechniques.

• Accompagnement personnalisé : Le consultant a l’opportunité d’aider individuellement les personnes à découvrir leurs compétences.
• Utilisation de compétences variées : Ce métier requiert une combinaison de compétences en écoute active.
• Contribuer à l’épanouissement professionnel : En aidant les individus à identifier leurs forces et leurs axes d’amélioration.

• Gestion de la charge émotionnelle : Travailler avec des personnes en questionnement sur leur carrière peut être émotionnellement éprouvant.
• Dépendance aux résultats : Les résultats des bilans de compétences peuvent varier en fonction des individus et de leurs circonstances.
• Gestion de la charge de travail : Le métier peut être exigeant en termes de charge de travail, notamment lors des périodes de forte demande.

Tout d'abord, le consultant se doit de parfaitement connaitre le marché de l'emploi français : secteurs d'activités, droit du travail, opportunités professionnelles, secteurs et métiers en tension, parité… Il doit être vigilant et réactif sur les différentes évolutions du marché.

Son aisance à l'oral, son sens du contact et son écoute active lui permettent de mener à bien ses entretiens. Parfois, il doit pouvoir se montrer force de proposition et savoir susciter la motivation et l'intérêt des professionnels qu'il accompagne. Enfin, des connaissances en psychologie et en gestion des émotions lui permettront d'aborder sereinement le côté humain de son travail.

Le salaire médian d’un(e) consultant en bilan de compétences en France est d’environ 37 794 € par an, soit 20.77 € par heure. Le salaire moyen est quant à lui estimé à 37 794 € par an. Cependant, ce chiffre peut varier en fonction de plusieurs facteurs tels que l’expérience, la région géographique, le secteur d’activité et la taille de l’entreprise.

Les consultants débutants peuvent s’attendre à un salaire annuel d’environ 30 000 €, tandis que les professionnels expérimentés peuvent gagner jusqu’à 91 000 € par an. Il est important de noter que ces chiffres représentent le salaire brut, avant déduction des charges sociales et des impôts.

La rémunération des consultants peut également comprendre des éléments variables tels que des primes ou des bonus, en fonction des objectifs individuels ou collectifs atteints.

Il est également possible que certains consultants travaillent en tant qu’indépendants, facturant leurs services à l’heure ou à la journée. Dans ce cas, le taux horaire peut varier en fonction de la demande du marché et des compétences spécifiques du consultant.

Enfin, certaines entreprises ou cabinets de consulting peuvent avoir une grille salariale spécifique, déterminant les niveaux de rémunération en fonction de l’ancienneté et des responsabilités.

L’environnement de travail d’un consultant en bilan de compétences peut varier en fonction de son employeur ou de son statut d’indépendant. En général, il travaille dans un bureau, souvent au sein d’organismes spécialisés en orientation professionnelle ou en ressources humaines. Les horaires peuvent être flexibles, notamment pour s’adapter aux disponibilités des bénéficiaires. Sur le plan hiérarchique, il peut être autonome dans la gestion de ses missions ou supervisé par un responsable. Les relations professionnelles impliquent des échanges avec les clients, les partenaires institutionnels et parfois les entreprises.

Les évolutions de carrière pour un consultant en bilan de compétences sont diverses et offrent des opportunités intéressantes. Avec de l’expérience, il est possible de prendre la direction de centres agréés ou de progresser via un emploi de responsable au sein d’organismes renommés. Par ailleurs, certains consultants choisissent de créer leur propre cabinet et d’exercer en tant qu’indépendants, ce qui leur offre une plus grande autonomie et la possibilité de développer leur propre clientèle. En outre, des métiers connexes comme le coaching professionnel ou le conseil en orientation peuvent également constituer des perspectives d’évolution pour les consultants en bilan de compétences.

Un consultant en bilan de compétences peut être recruté dans divers types d’entreprises ou d’organismes. Il peut travailler au sein d’organismes spécialisés dans l’information et l’orientation professionnelle tels que France Travail (anciennement Pôle Emploi), ou encore dans des cabinets de conseil en ressources humaines. De plus, il peut être embauché par des centres interinstitutionnels de bilans de compétences (CIBC). En outre, certains consultants choisissent de travailler de manière indépendante, en créant leur propre cabinet.