Conseillère / Conseiller commerciale B to C

Le conseiller commercial B to C possède la même fonction qu’un commercial B to B, à savoir donner du conseil avant tout. En revanche, l’environnement dans lequel il exerce diffère complètement. Le conseiller commercial B to C aura en effet comme interlocuteur le client final et non pas un autre professionnel. Le commercial a toujours pour but final de vendre toujours plus, quels que soient son domaine d’activité et sa clientèle cible. Voici quelques caractéristiques concernant ce métier.

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Il n’existe pas de parcours imposé pour accéder à cette fonction. Il s’agit souvent plus d’une question de personnalité et de motivation pour faire la différence lors d’un entretien de recrutement. Toutefois, le Bac + 2 est généralement fortement apprécié par les recruteurs tout comme les filières « Vente » ou « Commerce » sont naturellement privilégiées. Bac Pro Vente, Bac Pro Commerce, BTS Négociation et Relation Client (NRC) ou DUT Techniques de Commercialisation en sont quelques exemples. Le candidat retenu sera ensuite formé en interne aux produits et aux techniques de vente spécifiques à son entreprise.

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• Un métier de contact captivant, motivant et enrichissant.
• Une rémunération attrayante avec une part fixe et une variable souvent non plafonnée.

• Stress lié à l'exigence de résultats
• Des horaires étendus
• Une rigueur nécessaire.

Plusieurs qualités sont absolument indispensables pour ce métier. Il faut tout d’abord savoir écouter et être empathique, c’est à dire se mettre à la place du client. Ces qualités sine qua non permettent ensuite de pouvoir argumenter précisément et atteindre son but ultime : générer la vente. Le sens du contact, la patience et l’éloquence contribuent également à la réussite pour ce poste. De même, une bonne gestion de son stress s’avère nécessaire puisque ce métier est soumis à une exigence de résultats. Enfin, un bon mental est primordial. Le découragement est le pire ennemi du commercial !

Le salaire d'un conseiller commercial B to C (aussi appelé commercial auprès des particuliers) se situe entre 1 667 euros bruts et 2 800 euros bruts par mois, soit un salaire médian de 2 000 à 2 500 euros bruts par mois. Généralement recruté dans le secteur de l'assurance auprès des particuliers, ce salaire progresse peu, mais le salarié profite des avantages du secteur.

Un conseiller commercial B to C (business to customer ou consumer) démarre souvent assez bas, autour des 20 000 euros annuels, soit 1 667 euros bruts mensuels selon l'étude de Page Group. En plus du secteur de l'assurance, il peut aussi travailler dans la vente automobile, où la part variable est généralement plus élevée. Dans l'assurance, le salaire est généralement versé sur treize mois, ce qui permet à un débutant de toucher environ 21 600 euros bruts annuels les premières années de carrière. La grille salariale atteint son maximum vers une dizaine d'années d'expérience, avec 40 000 à 55 000 euros, primes comprises. Les avantages en nature comme la voiture de fonction et les outils informatiques sont fournis par l'entreprise. Selon Datacadres de l'Apec, un conseiller commercial B to C qui démarche sa clientèle en région parisienne gagne un salaire brut moyen de 39 500 euros annuels hors primes sur objectifs. Le conseiller commercial B to C gagnerait cependant mieux sa vie en se spécialisant dans le vente aux professionnels et en particulier aux PME/PMI, où son expérience lui permet d'atteindre le haut de la grille salariale.

En ayant acquis de l’expérience, le commercial peut naturellement prétendre à plus de responsabilités. Animateur des ventes ou directeur commercial représentent à ce titre des perspectives d’évolutions intéressantes avec une facette management en plus.

Les possibilités d’embauche sont très nombreuses dans ce secteur. Le poste de commercial ne connait pas la crise. Dans la société actuelle, vendre toujours plus constitue le leitmotiv de toute entreprise. Secteur public ou secteur privé, petite entreprise ou grande multinationale, chaque entreprise a besoin de commerciaux pour développer son chiffre d’affaires. La demande s’avère donc forte !