
Commissaire priseur / Commissaire-priseuse
Avant d’annoncer la fameuse formule « une fois, deux fois, trois fois… adjugé, vendu ! », le commissaire-priseur procède à l’inventaire minutieux et exhaustif des objets à mettre en vente. Vous être attentif et rigoureux, vous possédez un certain sens de l'esthétisme et du beau, et vous rêvez de prononcer la formule magique ? Découvrez comment devenir commissaire-priseur !
Le métier commissaire-priseur fait partie du domaine Juridique.
Être au fait du marché de l'art et des tendances commerciales est essentiel pour le commissaire-priseur dans l'exercice de ses fonctions.
Au cœur des enchères, le commissaire-priseur manie son marteau avec habileté pour orchestrer les transactions.
Plongé au milieu de la salle de vente, le commissaire-priseur crée une atmosphère d'effervescence idéale pour des enchères réussies.
Qu’est ce qu’un Commissaire-priseur ?
Le commissaire-priseur (code ROME K1901) est un spécialiste du monde de l'art. Grâce à sa culture générale importante et à ses connaissances pointues, il est capable d'estimer toutes sortes d'objets. Ainsi, il évalue la valeur d'antiquités, de bijoux, de tableaux, de meubles et même d'objets plus ordinaires. Lorsque le commissaire-priseur est mandaté par un client ou par l'État pour organiser une vente aux enchères, un long travail en amont doit être effectué. L’officier ainsi nommé procède à un inventaire minutieux des objets concernés. Chacun d'entre eux est répertorié sur une liste où figurent des caractéristiques comme l'époque, la provenance, la fabrication et bien entendu le prix. Ce travail peut s'avérer délicat lorsqu'il faut retrouver un auteur, un procédé de fabrication, etc.
Tous ces éléments permettent de dresser un catalogue dans lequel sont consignés tous les biens proposés aux enchères publiques. Les futurs acheteurs prêtent une attention particulière à ce document. Ils se font une première idée des marchandises qui seront soumises à la vente. Une exposition des biens est présentée ensuite, avant la vente proprement dite. Cette étape ne se fait pas sans avoir contacté les acheteurs potentiels appartenant au réseau de connaissances du commissaire-priseur. Vient enfin la phase ultime : la vente en salle en présence du public. Se joue alors une mise en scène bien orchestrée pour présenter les objets et faire monter le prix de base fixé avant la mise aux enchères.
Les diplômes pour devenir Commissaire-priseur
Vous devrez réussir l’examen d’accès qui ouvrira les portes d’un stage rémunéré de deux ans. Cette formation en alternance combine des périodes en situation pratique dans un office de commissaire-priseur avec des périodes d’enseignement théorique, chaque module étant validé par le Conseil des Ventes Volontaires de la Chambre Nationale des commissaires-priseurs. À la fin du stage, le candidat doit passer l’examen du Certificat de bon Accomplissement de Stage, permettant d’obtenir l’habilitation à diriger des ventes volontaires. Le parcours se poursuit pour les commissaires-priseurs judiciaires, qui doivent également réussir l’examen d’aptitude à la profession de commissaire-priseur judiciaire.
Les formations pour devenir Commissaire-priseur
Avant de débuter votre formation et d’exercer en tant que commissaire-priseur, la validation d’un cursus universitaire riche est nécessaire. Après le bac, la voie privilégiée est de combiner des études en Histoire de l’Art et en droit. Si vous ne possédez pas de diplôme en Histoire de l’Art, une qualification équivalente en arts appliqués, en archéologie ou en arts plastiques sera également acceptée. L’université offre la possibilité de préparer une double licence, et l’Ecole du Louvre constitue une excellente option pour se préparer aux épreuves des futurs commissaires-priseurs. En dehors de l’université, des écoles privées peuvent également être envisagées pour maximiser vos chances. Il est à noter qu’un nouveau métier, regroupant les compétences de l’huissier de justice et du commissaire-priseur, émerge. En vertu de la loi du 6 août 2015, le métier de commissaire de justice se met progressivement en place sur plusieurs années.
Vous envisagez une carrière de Commissaire-priseur ? Découvrez les différentes étapes pour vous former dans ce métier.
Les missions d'un Commissaire-priseur
Les missions du commissaire-priseur s’articulent autour d’une organisation qui varie peu :
- Réponse à la demande d’un particulier, d’une entreprise ou de l’État ;
- Évaluation minutieuse des objets et des marchandises (qualité, provenance, prix, etc.) ;
- Élaboration d’un catalogue détaillé ;
- Établissement de contacts avec les potentiels acheteurs et promotion de la vente à venir ;
- Supervision de la vente aux enchères ;
- Rédaction des comptes rendus des ventes.
Conseiller Free Orléans H/F
Free
Conseiller en Boutique - Bastille 25H H/F
Free
Conseiller en Boutique - Béziers H/F
Free
Le travail d'un Commissaire-priseur
- Rémunération avantageuse : la profession offre des perspectives financières attractives, surtout pour les commissaires-priseurs qui choisissent de gérer leur propre cabinet.
- Environnement professionnel stimulant : travailler au cœur du domaine artistique confère au quotidien professionnel un caractère dynamique et enrichissant.
- Autonomie en tant qu’indépendant : la possibilité d’exercer en tant que commissaire-priseur indépendant offre une liberté et une autonomie professionnelles accrues.
- Interaction régulière avec des œuvres d’art : au-delà de l’aspect financier, la profession offre la chance d’interagir fréquemment avec des objets artistiques variés.
- Participation active dans l’évaluation et la vente : le commissaire-priseur joue un rôle clé dans l’évaluation minutieuse des objets et la gestion des ventes aux enchères.
- Opportunité de réseautage professionnel : la profession offre la possibilité de développer un réseau professionnel solide au sein du monde artistique.
- Diversité des missions : des tâches variées, de l’évaluation initiale à la direction des ventes, garantissent un quotidien professionnel diversifié.
Les moins
- Veille constante sur le marché de l'art : la nécessité permanente de se tenir informé des évolutions du marché de l'art représente un défi. Cela exige une vigilance continue pour rester au fait des tendances, des artistes émergents et des fluctuations du secteur.
- Fluctuations de la rémunération : bien que la rémunération puisse être substantielle, elle est sujette à des variations en fonction du nombre de ventes. Cette instabilité financière peut parfois créer une incertitude quant aux revenus, nécessitant une gestion budgétaire prudente.
Les ventes aux enchères sont ouvertes à tous et offrent un spectacle captivant, même sans intention d'achat. En tant que chef d'orchestre, le commissaire-priseur supervise les enchères en personne, par téléphone et en ligne, incitant le public à faire monter les enchères. Les ventes importantes créent une tension palpable, avec parfois des applaudissements au moment du coup de marteau. Source : culturezvous.com
Les qualités et compétences pour devenir Commissaire-priseur
Le métier de commissaire-priseur, tout comme d’autres professions du domaine artistique, requiert une solide culture générale. Les connaissances approfondies en Histoire de l'Art facilitent l’expertise des objets qui lui sont confiés. Animé par une grande curiosité, ce professionnel développe au fil des années ses compétences en menant des recherches, essentielles pour affiner ses diagnostics. Sa rigueur et son dynamisme contribuent à l’établissement d’un réseau clientèle conséquent. En tant que spécialiste du droit, il excelle également dans le domaine commercial. En effet, il doit parfois promouvoir les ventes qu’il organise et persuader un maximum d’acquéreurs de participer. Avoir un bon relationnel s’ajoute ainsi aux connaissances artistiques et juridiques nécessaires à cette profession.
Le salaire d’un Commissaire-priseur
La moyenne des revenus mensuels d’un commissaire-priseur s’élève à 6 900 euros bruts. Cette somme, bien entendu, connaît des variations en fonction du type de ventes réalisées et de la structure professionnelle du commissaire-priseur, qu’il soit propriétaire de son office ou détienne des parts dans l’entreprise qui l’emploie. Le commissaire-priseur peut exercer en tant qu’employé au sein d’une société de vente volontaire ou travailler pour la justice, auquel cas il est désigné comme commissaire-priseur judiciaire. Sa rémunération se fait sous forme d’honoraires, calculés en pourcentage des ventes réalisées, conformément au tarif légal établi par le décret 85-382 du 25 mars 1985. Dans le cas du commissaire-priseur volontaire, sa rétribution dépend des montants atteints lors de l’adjudication, ainsi que des frais assumés par les vendeurs et les acheteurs.
L’environnement de travail
Le commissaire-priseur, employé dans un cabinet, organise ses ventes principalement dans des lieux tels qu’un hôtel de ville ou une salle des ventes. Bien que de nombreux cabinets soient à Paris, ils sont présents partout en France. Le métier peut impliquer des horaires irréguliers, avec des ventes souvent en soirée ou le week-end, exigeant une gestion du temps efficace. La mobilité est nécessaire, que ce soit pour évaluer des objets chez des particuliers, organiser des ventes à différents endroits ou participer à des événements artistiques. Les conditions de travail varient du bureau d’expertise à la salle de vente, avec des interactions fréquentes avec les clients, les acheteurs et les professionnels du secteur.
Les évolutions possibles
Après quelques années d'expérience en tant que commissaire-priseur, il est tout à fait possible de devenir expert en art. Il s'agira d'authentifier des objets et des œuvres d'art (tableaux, bijoux, meubles, etc.) pour le compte de musées, de commissaires-priseurs, de collectionneurs qui ont besoin d'une expertise précise et poussée. En effet, ce spécialiste scrute toutes les facettes de l'objet à expertiser pour en détecter les failles éventuelles mais surtout pour juger au plus juste sa valeur. Des recherches minutieuses sont indispensables pour fournir un compte rendu précis. L'expert en art a une parfaite connaissance dans des spécialités comme la peinture, l'archéologie, les estampes, les icônes, les timbres, etc. Parfois appelé pour des successions, son rôle est essentiel pour dresser la liste des objets d'art et les marchandises de valeur appartenant aux familles.
Les entreprises qui recrutent un Commissaire-priseur
Les entreprises qui recrutent des commissaires-priseurs sont des maisons de vente. Il s'agit des commissaires-priseurs volontaires, qui interviennent pour tout un chacun. Si l'on souhaite connaître la valeur d'un patrimoine par exemple, l'avis du commissaire-priseur volontaire est tout indiqué. Lorsque c'est le tribunal qui a besoin d'une expertise, dans le cadre d'une saisie par exemple, il recourt à un commissaire-priseur judiciaire.
Les métiers proches du métier Commissaire-priseur
L'emploi dans le domaine Juridique
- Emploi Juriste
- Emploi Assistant juridique
- Emploi Juriste droit des sociétés
- Emploi Juriste droit social
- Emploi Avocat
- Emploi Juriste droit des affaires
- Emploi Responsable contrat
- Emploi Contract manager
- Emploi Avocat droit des affaires
- Emploi Responsable juridique
- Emploi Mandataire judiciaire
- Emploi Avocat collaborateur
- Emploi Gestionnaire de contrat
- Emploi Secrétaire juridique
- Emploi Avocat en droit social
- Emploi Juriste d'entreprise
- Emploi Juriste droit des contrats
- Emploi Avocat fiscaliste
- Emploi Juriste marchés publics
- Emploi Juriste immobilier
- Emploi Compliance officer
- Emploi Chargé de contentieux
- Emploi Chef de service juridique
- Emploi Juriste droit public
{{title}}
{{message}}
{{linkLabel}}