Aide-soignante / Aide soignant

Le métier d’aide-soignant/aide-soignante, référencé sous le code ROME J1501, place la relation à la personne au cœur de son quotidien professionnel. Sous la responsabilité de l’infirmier, ce professionnel du paramédical accompagne les patients malades et/ou en perte d’autonomie dans les actes de la vie quotidienne. Il prodigue des soins d’hygiène et de confort, apportant également écoute et surveillance de l’état de santé. Ce métier offre une diversité tant au niveau du public accompagné que des opportunités professionnelles. Il permet de travailler dans différentes structures, tant publiques que privées, ou au domicile des usagers. De plus, il offre des possibilités d’évolution professionnelle, que ce soit par la formation continue, la spécialisation en fonction du secteur d’activité, ou l’accès à des postes à plus grandes responsabilités (infirmier, cadre de santé, directeur de soins, etc.) après plusieurs années d’expérience et une formation appropriée.

Pour exercer en tant qu’aide-soignant, il est nécessaire d’être titulaire du diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS). Celui-ci peut être obtenu par le dispositif de la VAE ou par le cursus ordinaire. Pour accéder à la formation, le bac ou les parcours types BEP ou CAP sanitaire et social peuvent faciliter l’admission. De plus, les professionnels diplômés du secteur paramédical et de la santé (AVS, auxiliaire de puériculture, ambulancier, etc.) peuvent être dispensés de certaines épreuves.

Pour obtenir le diplôme d’État d’aide-soignant, il est nécessaire de suivre une formation préparatoire, accessible par le biais d’un concours d’entrée comprenant des épreuves orales et écrites. Cette formation peut être dispensée dans des instituts spécialisés tels que l’IFAS (Institut de Formation d’Aide-Soignant) ou des lycées professionnels. Elle est proposée en alternance, dans le cadre de la formation initiale et de la formation continue. Dans ce dernier cas, il est également possible de se perfectionner tout au long de sa carrière pour acquérir des compétences spécifiques (accompagnement en fin de vie, prise en charge de la douleur, etc.). Pendant votre formation d’aide-soignant, vous bénéficierez d’un enseignement théorique et pratique, ainsi que de stages pour mettre en pratique vos connaissances et développer une posture professionnelle. Une fois le diplôme d’État obtenu, vous serez apte à appliquer les gestes nécessaires dans votre domaine d’exercice.

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Les missions inhérentes au métier d’aide-soignant varient en fonction du poste et du lieu d’exercice. En général, ce professionnel du paramédical accueille les patients, se rend à leur domicile si nécessaire, prodigue des soins d’hygiène et de confort selon les directives du médecin et/ou de l’infirmier. Il accompagne la personne dans les gestes de la vie quotidienne, favorisant le maintien des acquis de chaque individu soigné. L’aide-soignant intervient également auprès des aidants familiaux en offrant écoute, soutien et relais.

Comme dans tous les métiers de la santé, la communication et la transmission jouent un rôle central. Avant de débuter son service, l’aide-soignant échange avec l’équipe soignante, se familiarise avec la situation des patients, et transmet à son tour toutes les informations nécessaires à une prise en charge optimale du patient à la fin de chaque service.

• Diversité des publics et secteurs d’activité : intervention auprès de divers publics (psychiatrie, soins palliatifs, EHPAD) favorisant une mobilité professionnelle.
• Collaboration interprofessionnelle : opportunité de travailler avec différentes professions de la santé, encourageant l’évolution constante au sein du parcours professionnel.
• Facilité d’accès aux formations : avec l’expérience, l’accès à des formations complémentaires (ex. formation infirmier en IFSI) est facilité, ouvrant la voie à des évolutions vers des postes à responsabilités.
• Mise en valeur des compétences relationnelles : possibilité de mettre en avant ses compétences d’accompagnement et de soutien au service de la personne.
• Profession indispensable : assurant un avenir prometteur face à l’évolution des prises en charge de la santé et au vieillissement de la population.

• Contraintes horaires : nécessité de s’adapter à des horaires parfois atypiques, incluant des périodes de travail de nuit, pouvant impacter l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle.
• Complexité des situations rencontrées : le métier implique des confrontations fréquentes avec des situations difficiles, liées aux pathologies et aux parcours de vie complexes des personnes soignées.
• Exigence émotionnelle : face aux réalités souvent délicates, l’aide-soignant doit développer une résilience émotionnelle pour maintenir un accompagnement de qualité.
• Fatigue physique et mentale : les conditions de travail peuvent engendrer une fatigue physique et mentale, nécessitant une bonne gestion du stress et des moments de repos adéquats.
• Responsabilités importantes : bien que gratifiant, le métier comporte des responsabilités importantes dans le suivi du bien-être des patients, ajoutant une pression potentielle au quotidien.

L’empathie, l’écoute attentive et la bienveillance constituent des compétences essentielles pour un aide-soignant, assurant ainsi un accompagnement de qualité envers les patients. De plus, la disponibilité et l’observation sont indispensables pour recueillir et transmettre des informations pertinentes sur la santé du patient, sa douleur, ou tout autre élément important pour les soins et l’amélioration de son état général. Par ailleurs, pour accéder à un poste d’aide-soignant, il est impératif de mettre en avant les connaissances et compétences acquises lors de la formation, telles que la compréhension du fonctionnement du corps humain, la connaissance des pathologies et des handicaps, ainsi que la maîtrise des normes d’hygiène, de sécurité et de l’utilisation du matériel médical.

En début de carrière, un(e) Aide-soignant peut prétendre à un salaire brut annuel compris entre 21 621 et 21 700 euros, ce qui équivaut à un salaire mensuel net entre 1 433 et 1 439 euros. Pour un profil plus confirmé, ce salaire peut atteindre 26 200 à 32 200 euros bruts par an, c'est à dire 1 737 à 2 135 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

L’environnement de travail de l’aide-soignant varie selon le contexte de l’établissement de santé où il exerce. Il peut être amené à travailler à temps plein, à temps partiel ou selon des horaires variables, car les établissements de santé fonctionnent 24h/24, 7j/7, impliquant des disponibilités les week-ends et jours fériés.

Quant à la charge de travail, elle peut être intense, nécessitant la prise en charge simultanée de plusieurs patients. La condition physique est d’une importance capitale, car le métier implique le port ou le soulèvement de patients et de longues périodes en position debout.

L’intervention de l’aide-soignant peut s’effectuer dans divers contextes tels que les hôpitaux, cliniques, centres de rééducation, maisons de repos, maisons de retraite médicalisées, centres d’accueil pour personnes handicapées, et services d’hospitalisation ou de maintien à domicile. Ces institutions peuvent être privées ou dépendre des autorités nationales ou locales.

L’aide-soignant peut, au-delà de changer de service ou de public, se former dans le cadre de la formation continue pour acquérir des compétences spécifiques en vue d’obtenir un emploi particulier (bloc opératoire, soins palliatifs, gérontologie, etc.). Après quelques années d’expérience, il peut évoluer vers des métiers de soignant tels qu’infirmier ou vers le métier d’assistant médical. L’aide-soignant peut également envisager des postes de direction, toujours dans le domaine des soins et de la santé. C’est également par le biais de la formation qu’il acquiert de nouvelles compétences, notamment en matière managériale et/ou de gestion, nécessaires à ce type de postes.

L’aide-soignant peut exercer aussi bien dans des structures privées que publiques. Il pourra en effet oeuvrer au sein de la fonction publique hospitalière, mais aussi territoriale (service de soins à domicile géré par le CCAS, EHPAD sous l’autorité des collectivités territoriales, etc.). Certains aides-soignants peuvent également intégrer la fonction publique de l’État en exerçant par exemple au sein d’un hôpital d’instruction des armées.

Concernant le secteur privé, le professionnel des soins pourra se lancer dans une carrière aussi bien dans une unité psychiatrique que gérontologique, en clinique ou là encore dans un service de soins à domicile privé.