Auxiliaire de puériculture

L’auxiliaire de puériculture (code ROME J1304) est chargé de répondre aux besoins quotidiens de l’enfant, qu’il soit bien portant, malade ou en situation de handicap. Elle ou il contribue au bien-être, à l’autonomie et au développement de l’enfant en organisant des activités d’éveil. Au quotidien, ce professionnel participe également à la surveillance de l’état de santé général de l’enfant.
Les missions de l'auxiliaire de puériculture sont amenées à varier en fonction des structures dans lesquels il ou elle travaille : soins d'hygiène, repas, développement de l'enfant à travers des activités ludiques et créatives, surveillance des temps de sieste, etc. Ses activités s'inscrivent dans une dynamique d'équipe : l'auxiliaire de puériculture ne travaille pas seule. Elle travaille sous la responsabilité d'une puéricultrice dans une équipe pluridisciplinaire.

• DEAP, Diplôme d'État d'auxiliaire de puériculture

Il existe un certain nombre de formations dédiées aux métiers de la petite enfance. Cependant, le métier d’auxiliaire de puériculture s’accède par concours : le DEAP (diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture).
Le DEAP (Diplôme d'État d'auxiliaire de puériculture) ne nécessite pas l'obtention d'un diplôme au préalable pour pouvoir se présenter au concours. Il est toutefois obligatoire d'avoir au moins 17 ans afin d'accéder à la formation. On trouve un certain nombre d'écoles et de formations préparant les candidats à passer le DEAP. Ce diplôme est composé de trois épreuves de sélection : deux épreuves écrites et une épreuve orale. L'obtention du DEAP vous permettra d'occuper la fonction d'auxiliaire de puériculture ou de faire carrière dans certains métiers de la petite enfance.

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En milieu hospitalier, l’auxiliaire de puériculture est chargé de réaliser, sous la responsabilité de l’infirmière, de la puéricultrice, de la sage-femme et en collaboration, des soins de prévention, de maintien, d’éducation à la santé et relationnels pour préserver ou restaurer le bien-être et l’autonomie de l’enfant. Ses missions principales peuvent se résumer ainsi :

• Soins d’hygiène, de sécurité et de confort à l’enfant et à sa mère,
• Observation et recueil de données relatives à l’état de santé de l’enfant et de sa mère,
• Aide de la puéricultrice, de l’infirmière ou de la sage-femme lors des soins,
• Entretien de l’environnement immédiat de l’enfant et/ou de sa mère et réfection des lits,
• Entretien du matériel de soins,
• Transmissions des observations par écrit et par oral pour maintenir la continuité des soins,
• Accueil, information, accompagnement et éducation de l’enfant et de son entourage,
• Accueil et accompagnement des stagiaires en formation,
• Aide et accompagnement dans les activités de la vie quotidienne (repas, toilette, jeux),
• Entretien du matériel et gestion des stocks,
• Réalisation d’animations d’éveil et de loisirs.

• Être au contact des enfants est gratifiant puisque l'on voit l'évolution dans le développement de l'enfant et dans sa prise d'autonomie.
• Le travail en équipe ravira les profils qui aiment les échanges multiples au quotidien.
• Mettre ses compétences au service des autres, et ici des tout-petits et de leurs familles, est un motif de satisfaction renouvelé chaque jour.
• Avec les enfants, la routine n'existe pas. Chaque jour, il faut être créatif et à l'écoute des besoins de chacun.

• Selon la structure qui l'emploie, l'auxiliaire de puériculture peut travailler le week-end, des jours fériés ou encore de nuit. Cela peut devenir usant au fil des années.
• C'est un travail physique avec de longues heures debout ou à se pencher à hauteur d'enfant. Avec les années et de mauvaises postures, cela peut entraîner des problèmes de dos. Par ailleurs, c'est un métier qui peut s'exercer dans une ambiance bruyante (pleurs, cris, brouhaha de groupe, etc.).
• En particulier dans le milieu hospitalier, la mission d'accompagner l'enfant malade ou en fin de vie est difficile à vivre.

• Il faut être patient avec chaque enfant, en prenant en compte son âge, son autonomie, ses besoins, etc.
• Le métier d'auxiliaire de puéricultrice implique d'être disponible, d'être à l’écoute et pédagogue. Travailler avec des enfants en bas âge demande de développer ces soft skills pour offrir aux enfants un cadre bienveillant, propice à leur développement.
• Tout en étant organisé, il faut avoir un esprit créatif pour trouver des activités d’éveil et de loisirs sur une thématique, selon le nombre d'enfants ou en fonction de leurs âges.
• Quelle que soit la situation, l'auxiliaire de puéricultrice doit savoir faire face en restant calme, et en respectant les règles d'hygiène, de sécurité et sanitaires.
• L'auxiliaire de puériculture doit aussi faire preuve de qualités humaines en étant autant à l'écoute des parents que des enfants, la dimension relationnelle de la profession étant très importante.

En début de carrière, un(e) Auxiliaire de puériculture peut prétendre à un salaire brut annuel compris entre 21 621 et 21 800 euros, ce qui équivaut à un salaire mensuel net entre 1 433 et 1 445 euros. Pour un profil plus confirmé, ce salaire peut atteindre 25 000 à 30 800 euros bruts par an, c'est à dire 1 657 à 2 042 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

Le travail d'équipe est courant dans ce métier, l'auxiliaire de puériculture réalisant ses multiples missions en collaboration avec d'autres professionnels de la santé ou de la petite enfance.
Les horaires sont loin d'être des horaires classiques. Ainsi, l'auxiliaire de puériculture peut travailler en horaires décalés, avoir des gardes à assurer (à l'hôpital) ou des horaires de fin de journée (finir à 19 h en crèche, par exemple).

Après 3 ans d’exercice professionnel dans leur spécialité, les auxiliaires de puériculture peuvent se présenter au concours de recrutement des Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) afin de préparer le Diplôme d’État d’infirmier. Les titulaires du diplôme professionnel d’auxiliaire de puériculture peuvent aussi préparer le DEAVS : diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale.

Les auxiliaires de puériculture peuvent être amené(e)s à travailler dans des structures publiques ou privées. Il ou elle peut exercer son activité :

• En milieu hospitalier,
• En structures d’accueil de la petite enfance (crèches, halte-garderie, jardins d’enfants),
• En services de maternité (suite de couches ou bloc d’accouchement),
• En services pédiatriques (cardiologie, oncologie pédiatrique, néonatologie, réanimation pédiatrique, lactarium, diététique infantile, etc.),
• En services de PMI, Protection maternelle et infantile,
• En pouponnières de l’ASE, Aide sociale à l’enfance,
• En instituts pour enfants en situation de handicap, etc.