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Comment calculer ses revenus pour un auto-entrepreneur ?

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Le Statut d’auto-entrepreneur

Le statut d’auto-entrepreneur, aussi appelé micro-entrepreneur, permet d’exercer de très nombreuses activités dans différents secteurs : artisanat, prestation de services, commerce, transport, hébergement, etc.

C’est un régime d’entreprise individuelle qui se veut souple car l’auto-entreprise n’est pas considérée comme une entreprise classique. Par exemple, sa raison sociale peut tout simplement être le nom de famille de l’auto-entrepreneur. Le statut se caractérise aussi par sa simplicité de création (comme d’arrêt) et certaines facilités fiscales que nous détaillerons plus bas.

Calcul du revenu net pour un auto-entrepreneur

En tant qu’auto-entrepreneur, votre revenu net est égal à votre chiffre d’affaires moins vos cotisations sociales et vos dépenses professionnelles. Pour fixer ses tarifs, un micro-entrepreneur peut utiliser deux méthodes : le taux horaire ou le Tarif journalier moyen (TJM). Le choix du taux horaire est souvent le plus indiqué dans le cas d’une auto-entreprise dont l’activité consiste à vendre des prestations de service.

Pour fixer ses tarifs, un auto-entrepreneur part du revenu net qu’il souhaite se verser dans le cadre de son activité : il y ajoute ses frais professionnels, les cotisations sociales et autres taxes, et dans l’idéal un pourcentage de l’ordre de 5% à 15% pour rémunérer son temps non facturable (administratif, prospection, congés, etc.). Il divise ensuite ce montant par le nombre d’heures travaillées par mois pour obtenir son taux horaire. Plus le professionnel en question est réputé et expérimenté sur son marché, plus il pourra augmenter significativement ses tarifs.

Prenons l’exemple de Patrice, professeur de guitare, qui travaille quatre jours par semaine, 7h par jour. Soit environ 112 heures par mois. Il s’est fixé comme objectif d’obtenir une rémunération mensuelle nette de 1 700 euros. Il a environ 200 euros de frais professionnels chaque mois. A cela s’ajoutent ses cotisations sociales (22%) et la contribution à la formation professionnelle CFP (0,1%). En matière d’imposition, Patrice a opté pour le versement libératoire à 2,2% (voir ci-dessous). En ajoutant 10% pour couvrir son temps non facturable, voici le calcul auquel aboutit Patrice :

1 700 + 200 = 1 900

1 900 + 10% = 2 090

2 090 / (1 – (0,22 (cotisations) + 0,022 (IR) + 0,001 (CFP)) = 2760

2760 / 112 = 24,64

Patrice devra donc facturer 25 euros de l’heure minimum s’il veut obtenir la rémunération mensuelle nette qu’il souhaite.

Quelles cotisations et contributions sociales pour un auto-entrepreneur ?

Dans le cadre d’une activité en micro-entreprise, le montant des cotisations sociales est proportionnel au chiffre d’affaires : le calcul se fait en temps réel lors de la déclaration du CA à l’Urssaf. Il est possible de régler les cotisations mensuellement ou trimestriellement (selon la fréquence de déclaration choisie).

Le taux de charges dépend de votre activité : 21,2% pour les professions libérales affiliées à la CIPAV ou à la SSI, idem pour la prestation de services commerciale ou artisanale. Ce taux est réduit à 12,3% pour l’achat et vente de marchandises ou les prestations d’hébergement.

L’autoentrepreneur doit également s’acquitter de la contribution pour la formation professionnelle (CFP), à un taux compris entre 0,1% et 0,3% selon son activité. Parmi les autres spécificités à noter, la franchise TVA : en dessous de certains niveaux de chiffres d’affaires, le mico-entrepreneur ne facture pas la TVA à ses clients.

Bon à savoir : l’ACRE, l’Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise (ACRE) permet une exonération des cotisations la première année selon certaines conditions, comme être inscrit à France Travail ou être âgé entre 18 et 26 ans.

Comment calculer l’impôt sur le revenu pour un auto-entrepreneur ?

En dessous d’un certain seuil de revenus, les auto-entrepreneurs peuvent opter pour le versement libératoire. Ce régime fiscal permet aux professionnels de payer l’impôt sur le revenu tous les mois (ou trimestres) lors la déclaration de leurs chiffres d’affaires, en même temps que leurs cotisations sociales.

Le taux du versement libératoire dépend de la nature de l’activité :

  • Vente ou fourniture de logement : 1%
  • Prestations de services commerciales : 1,7%
  • Prestations de services non commerciales : 2,2%

S’ils n’optent pas pour le versement libératoire, les entrepreneurs sont rattachés au régime de droit commun. Ils devront alors ajouter le montant de leurs chiffres d’affaires à leurs déclarations annuelles de revenus. Le montant du CA est ensuite réduit du calcul de l’impôt sur le revenu selon un montant forfaitaire qui dépend de l’activité :

  • 71% du CA pour les activité d’achats de biens, prestations d’hébergement, ventes de denrées, etc.
  • 50% du CA pour les autres activités industrielles et économiques
  • 34% du CA pour les activités libérales
  • 50% du CA pour les locations de meublés de tourisme classés (depuis le 1er janvier 2024)

De sorte que si vous n’êtes pas imposable, le choix du versement libératoire ne sera pas à votre avantage puisque vous paierez chaque mois ou trimestre un impôt dont vous n’êtes pas redevable.

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