Gestionnaire de flux

Le gestionnaire de flux (code ROME H1401) a la tâche de gérer la consommation d'énergie des entreprises ou de l'administration publique pour lequel il exerce. Il étudie donc les dépenses en eau, en électricité et en chauffage pour indiquer si elles semblent correctes. La climatisation et le traitement des déchets font aussi partie de ses habilitations, car son but est de proposer de meilleures solutions dans chaque domaine.
Son rôle est ainsi de déceler les possibilités de faire baisser les factures des contrats d'énergie et de mettre tout en œuvre pour faire évoluer la situation.

Il est présent au sein des entreprises pour éduquer sur le gaspillage d'énergie et développer un comportement plus responsable de la part des employés. L'objectif est d'optimiser le matériel à disposition et de mener chacun à avoir une attitude plus réfléchie par rapport à son utilisation de l'énergie.
Le gestionnaire de flux peut également être appelé économe de flux, conseiller en énergie, économe en énergie ou encore énergéticien.

Comme nous l’avons évoqué, il est possible pour le candidat de devenir gestionnaire de flux dès un niveau bac +2. Cependant, l’obtention de diplômes de niveaux supérieurs permettent l’accès à des postes à responsabilités.
En outre, un diplôme d’ingénieur dans le secteur concerné est une bonne solution. Mais il est également possible pour le futur gestionnaire de flux de valider une licence professionnelle dans le domaine des énergies renouvelables ou un master en énergie parcours ingénierie énergétique durable.

Différents diplômes depuis le niveau bac +2 jusqu’au niveau bac +5 peuvent être préparés pour accéder à cette profession. Le choix sera à faire selon le milieu dans lequel le candidat voudra exercer son métier.
A partir du niveau bac +2, le BTS fluides, énergie et domotique est particulièrement intéressant.
En trois ans après le bac, il est possible de préparer une licence professionnelle en gestion et maintenance des installations énergétiques.
Pour finir, un cycle long ouvrira davantage de portes et des postes à responsabilités. En effet, un diplôme de niveau bac +5 comme un diplôme d'ingénieur spécialisé dans les domaines de la thermique et de l'environnement peut être judicieux.

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• Suivre les flux et factures d’énergie, eau, électricité, etc.
• Réaliser un bilan à partir de ce suivi.
• Proposer des solutions de réduction de flux tout en garantissant le confort des employés.
• Optimiser les factures en énergie, notamment en eau et chauffage l’hiver.
• Participer à des actions et des présentations en lien avec l’environnement dans les entreprises.
• Rédiger des notes d’information.
• Prendre en compte les conséquences d’un changement de consommation d’un point de vue environnemental et sur les conditions de travail des employés.

• Le gestionnaire de flux peut agir concrètement pour la protection de l'environnement. En effet, celui-ci peut développer un comportement responsable vis-à-vis de la consommation d'énergie de l'entreprise.
• Les perspectives d'évolution professionnelle pour ce métier sont réelles.
• Les missions et les interlocuteurs du gestionnaire de flux sont variés. Ce dernier ne connaît donc pas la routine.

• Beaucoup de déplacements sont à prévoir pour vérifier chaque installation.
• Certaines situations conflictuelles peuvent apparaître au sein de l'entreprise. Le gestionnaire de flux doit alors se montrer patient et diplomate.
• Le gestionnaire de flux peut connaître une certaine pression lors de situations à flux tendu.

Le gestionnaire de flux est un véritable passionné qui cherche à véhiculer ses idées pour faire évoluer les comportements. Capable de médiation, il saura trouver des mesures qui permettent de réduire la consommation d'énergie tout en conservant le confort des employés.
Dans tous les cas, cette profession lui permet de s'accomplir en véritable militant pour la protection de l'environnement en ayant un rôle plus actif.
Celui-ci possède également de nombreuses qualités comme l’organisation, l’anticipation ou encore l’esprit d’initiative. En effet, certaines situations demandent une réactivité et une adaptabilité importantes de la part du gestionnaire de flux.
De plus, le gestionnaire de flux est en contact constant avec divers interlocuteurs, il doit donc posséder un grand sens du relationnel, de l’écoute et de la négociation.
D’un point de vue technique, le gestionnaire de flux doit maîtriser parfaitement les outils bureautiques, les logiciels spécifiques à sa fonction ainsi que les réglementations en vigueur en termes d’énergie et d’écologie.
Enfin, celui-ci doit se montrer résistant à la pression et doit être capable de garder son sang-froid en toutes circonstances.

Le métier de gestionnaire de flux permettra de gagner un salaire moyen compris entre 2 000 et 3 000 euros bruts par mois. Le salaire net perçu mensuellement par le salarié sera compris entre 1 560 et 2 340 euros. Son taux horaire brut sera alors compris entre 13 et 16 euros.
En France, le salaire médian observé pour la profession de gestionnaire de flux est d’environ 2 500 euros bruts par mois. Cela correspond à un revenu net mensuel de plus de 1 950 euros nets.
Lorsqu’il débute sa carrière, ce type de professionnel pourra prétendre à un revenu compris entre 1 800 et 1 900 euros bruts par mois. Cela correspond à un brut annuel compris entre 21 600 et 22 800 euros. Le salaire net pouvant être atteint chaque mois sur un montant supérieur à 1 450 euros.
En disposant de plusieurs années d’expérience en tant que gestionnaire de flux, un profil senior pourra prétendre à un salaire potentiel de 3 000 euros bruts par mois. Cela correspond à un salaire net mensuel de plus de 2 300 euros, pour un taux horaire brut supérieur à 19 euros. Ce niveau de rémunération sera habituellement atteint dans des grandes entreprises.
Le gestionnaire de flux disposera généralement d'un salaire fixe. Dans certains cas, son employeur peut lui proposer des primes sur objectifs individuels. Le contrat de travail et la convention collective peuvent également prévoir le versement du salaire sur 13 ou 14 mois. Un employeur peut en outre choisir de verser une prime d’intéressement ou une prime de participation au salarié.

Le gestionnaire de flux évolue donc principalement dans le domaine des énergies. Celui-ci interagit avec de nombreux collaborateurs et est amené à se déplacer fréquemment pour installer ou vérifier certaines installations. En outre, ces déplacements peuvent être pesants sur le long terme dans la vie personnelle du gestionnaire de flux.
Enfin, les tâches quotidiennes du gestionnaire de flux sont assez multiples. Ce dernier bénéficie donc d'une certaine variété dans son travail.

Un professionnel possédant un diplôme de niveau bac +5 pourra, après plusieurs années de réussite à son poste, passer manager d'une équipe qui intervient dans un secteur étendu.
De plus, le sujet de l’écologie et de l’environnement étant très primordial aujourd’hui, les gestionnaires de flux peuvent être amenés à travailler sur la gestion de projets environnementaux de manière plus globale.

Le gestionnaire de flux est très demandé au niveau des communautés urbaines pour analyser les dépenses d'énergies de tous les établissements publics. Celui-ci peut travailler pour les administrations des départements et bien sûr des compagnies d'énergie. Il intéresse également les bailleurs sociaux.