Généalogiste

Le généalogiste (code ROME K2401) pourrait être assimilé à un chasseur d'histoires. Grâce à ses recherches et investigations, il parvient à retracer l'histoire d'une famille époque après époque. Le métier de généalogiste comporte deux spécialisations : le généalogiste familial et le généalogiste successoral. Le généalogiste familial réalise des recherches pour constituer un arbre généalogique à la demande des familles. Il vient en aide aux personnes qui se retrouvent bloquées dans leurs recherches. Ce chercheur ou cette chercheuse en généalogie peut ainsi effectuer des recherches pour retrouver un ascendant ou un descendant. Le généalogiste successoral, ou enquêteur successoral, est souvent mandaté par les notaires pour la recherche d'héritiers. Lors d'une procédure de succession, ce spécialiste de l'investigation peut être amené à voyager pour résoudre son enquête. Le métier de généalogiste est ainsi tourné vers l'histoire de France et de l'étranger. L'emploi de ce professionnel des archives peut se faire par mandat auprès d'entreprises privées (cabinet notarial, agence immobilière, etc.), de particuliers, ou encore de collectivités territoriales.

Aucune formation n'est exigée pour exercer le métier de généalogiste. Cette profession n'est pas réglementée par la loi française. Cependant, il est tout de même conseillé de suivre une formation initiale en droit ou en histoire avant de passer un diplôme universitaire pour rejoindre le métier exercé par peu de généalogistes professionnels en France.

Il existe des diplômes après le bac aidant à l'exercice de cette profession :

• DU généalogie et histoire des familles ;
• DU installation de généalogiste professionnel ;
• Licence professionnelle activités juridiques, spécialité généalogiste successoral.

Il est également possible de poursuivre jusqu'au bac+5 avec un master en droit ou en histoire à l'université.

Le métier de généalogiste est une profession non réglementée. Il n'est donc pas obligatoire de posséder un diplôme en particulier pour exercer ce métier de recherches et d'investigations. Cependant, il est fortement recommandé de suivre des études en histoire ou en droit pour devenir un bon généalogiste.

Si vous désirez suivre des études en généalogie, certaines universités ont créé des cursus spéciaux, comme l'université de Nîmes avec un DU de généalogie et histoire des familles, accessible après deux années en licence d'histoire ou de droit. Le métier de généalogiste demande également de maitriser au moins une langue étrangère. Une formation en anglais est souvent conseillée. Cette compétence en langue peut être utile lors des recherches en succession réalisées à l'étranger. La formation la plus efficace reste celle sur le terrain. Le généalogiste pourra parfaire ses méthodes de travail au fur et à mesure de ses investigations.

Vous envisagez une carrière de Généalogiste ? Découvrez les différentes étapes pour vous former dans ce métier.

La plupart des missions confiées à un généalogiste professionnel concernent la succession, la vente d'un bien ou la réalisation d'un arbre généalogique. Ce professionnel entame ensuite des recherches poussées pour retrouver les successeurs héritiers. Ces missions débutent toujours par des enquêtes de terrain dans les mairies et les salles d'archives. Pour le compte de ses clients, il peut être amené à se déplacer à travers toute la France et à l'étranger. L'étude et l'analyse de documents remplissent ses journées de travail : extraits d'acte de mariage, de décès, de naissance, etc. Suite à ses recherches et ses trouvailles, le généalogiste rédige un rapport circonstancié. Il informe par la suite ses clients des résultats obtenus, et a une obligation de garantir les données avancées.

• Ce métier est passionnant pour toutes les personnes aimant l'histoire et les liens familiaux. Les enquêtes de terrain amènent parfois à de belles découvertes.
• Le sentiment de réussite et d'utilité, lors de la découverte d'un héritier, est très fort.
• Cette profession est facilement accessible puisqu'aucune formation n'est obligatoire, même si un bagage universitaire en histoire ou en droit peut être un plus.

• Les dépenses liées aux recherches sont parfois importantes (déplacement à l'étranger, hébergement, etc.). Il vaut mieux avoir une bonne enveloppe financière lorsque l'on se lance dans ce métier.
• Les déplacements fréquents et répétitifs associés aux missions peuvent rendre plus difficile une vie familiale.
• Il faut du temps pour se constituer un réseau et vivre confortablement de l'exercice de ce métier. Il s'agit en outre d'une profession qui tend à séduire de plus en plus de monde.

Le métier de généalogiste est avant tout un travail de recherches. Pour cela, ce professionnel doit faire preuve de patience et de persévérance. Rigoureux dans ses recherches et investigations, il doit aussi être consciencieux. Chaque petit détail peut lui permettre de retrouver la trace d'un ou de plusieurs héritiers. À lui de ne pas passer à côté.

Son esprit de synthèse et sa culture générale l'aident dans ses recherches quotidiennes pour élaborer un arbre généalogique, ou faire avancer un dossier relatif au droit de succession. Ses capacités rédactionnelles en font sa force et sa reconnaissance parmi ses pairs, car il est amené à rédiger un rapport circonstancié pour clôturer chaque mission. Les connaissances en droit successoral sont également indispensables pour mener à bien les enquêtes et exercer l'un des métiers les plus importants lors d'une démarche successorale.

En cas de professionnel salarié, le salaire brut mensuel en début de carrière avoisine les 2 000 euros. Cependant, on parle rarement de salaire pour un généalogiste, mais plutôt d'honoraires. La moyenne de rémunération est souvent la même qu'exposée précédemment. Certains généalogistes débutent leur carrière en touchant un salaire à hauteur du SMIC.

Si l'on regarde de plus près le type d'honoraires perçus, ils sont de deux ordres : les honoraires de révélations suite à la découverte d'héritiers, et les honoraires de vérifications pour la complexité du dossier confié. Le salaire net ou les honoraires d'un généalogiste successoral sont plus élevés que pour un généalogiste travaillant essentiellement auprès de particuliers. En tant que prestataire de service, ce professionnel de l'histoire familiale peut voir sa rémunération associée à un pourcentage en fonction de la part des héritiers localisés. L'exercice de ce métier peut entrainer d'importants frais lors d'une enquête. Le généalogiste doit parfois partir à l'étranger ou dans des régions françaises éloignées de son domicile pour effectuer ses recherches, qui peuvent parfois ne pas aboutir. C'est un réel risque qu'il faut accepter pour travailler comme généalogiste indépendant. Un chasseur d'héritier peut toutefois voir sa rémunération atteindre les 4 500 euros bruts en fonction de la complexité des affaires confiées. Pour cela, cet expert de la recherche généalogique est rigoureux dans les dépenses opérées afin d'obtenir les résultats escomptés. La rémunération nette doit alors être calculée en fonction des dépenses réalisées et de l'imposition.

Selon sa spécialité, ce professionnel de la généalogie exerce seul à son compte, ou bien au sein d'une étude notariale, ou encore dans un cabinet spécialisé, dans une équipe comptant plusieurs généalogistes. Un généalogiste successoral rencontre quotidiennement des notaires, des secrétaires juridiques. Ce professionnel va également être en contact avec des employés municipaux, dans divers lieux comme les mairies, les archives départementales, les médiathèques, etc. Il échange aussi avec des historiens ou d'autres personnes susceptibles de lui apporter des informations. S'il travaille en France, il peut tout à fait, et même régulièrement, se rendre n'importe où dans le monde.

Les possibilités d'évolution de carrière pour un généalogiste sont assez restreintes. Au fur et à mesure des années d'exercice, il peut lui être confié des missions de recherches pour un dossier de succession plus complexe. Le généalogiste en vient souvent à se spécialiser après quelques années dans le métier. Il peut préférer se tourner essentiellement vers le métier de généalogiste familial ou celui de généalogiste successoral. Les connaissances accumulées lors de ses missions précédentes lui permettent de gagner en expertise et aussi d'augmenter ses tarifs. Ce professionnel de la recherche d'héritiers se crée un réseau tout au long de sa carrière. De nombreux notaires ou entreprises privées en font partie. Ces professionnels font appel à ses services si son statut est celui d'un indépendant. Les dossiers qui lui sont alors confiés sont d'une plus grande complexité.

Le généalogiste peut être recruté au sein d'un cabinet privé. Le plus souvent, ce spécialise de la recherche exerce son métier en libéral avec le statut d'indépendant. Les notaires sont les professionnels qui font le plus souvent appel à ses services et à son expertise pour clôturer des dossiers de succession. Le généalogiste part alors à la recherche d'héritiers. D'autres entreprises peuvent le contacter : les banques, agences immobilières, sociétés d'assurance, etc. Ce professionnel de l'histoire familiale peut également être mandaté par des particuliers qui souhaitent élaborer leur arbre généalogique. Parfois, ce sont les collectivités qui font appel à lui dans le cas d'expropriation par exemple.