Correcteur / Correctrice

Le correcteur, parfois nommé relecteur ou lecteur-correcteur, réviseur, rewriter, traque les fautes et erreurs de typographie au quotidien. Ce professionnel de la correction (code ROME E1305) exerce ce métier au sein d'une agence de presse, une maison d'édition ou comme indépendant pour des sites internet et des écrivains. L'orthographe, la grammaire et la syntaxe n'ont plus de secret pour lui. Force de proposition, le correcteur se met à la place du lecteur pour mieux conseiller son client et améliorer la qualité d'un livre avant son édition. Pour exceller en tant que correcteur professionnel, mieux vaut suivre une formation en amont et continuer à se former ou mettre à niveau ses compétences tout au long de sa carrière.

Ce professionnel à l'œil entrainé trouve les plus petites coquilles grâce à sa maitrise de la langue française. Il est aussi de bon conseil pour toutes les fautes de styles, les contresens et la cohérence générale d'un texte. Le métier de correcteur fait partie de ces métiers de l'ombre qui contribuent à la qualité d'un livre ou d'un article.

Même si la profession de correcteur ou relecteur peut être exercée sans diplôme ni formation certifiante, il est souvent recommandé d'en suivre une pour gagner en compétences. Le bac général est ainsi un minimum conseillé.

Licence au choix : licence de lettres modernes, licence pro métiers du livre : édition et commerce du livre…

Master au choix : master mention métiers du livre et de l’édition, master information communication parcours Web éditorial…

Le métier de correcteur n'est pas réglementé comme la plupart des métiers dans l'édition. Pour exercer ce métier, il n'est donc pas exigé de diplôme particulier. Pour autant, les formations certifiantes ou diplômantes sont fortement recommandées. La concurrence étant importante dans ce métier, il vaut mieux détenir une réelle expertise pour se démarquer. En théorie, le bac est le diplôme minimum à posséder pour avoir les compétences de base en correction. Beaucoup de correcteurs professionnels ont en leur possession des diplômes de bac+2 voire bac+5. Pour trouver plus facilement du travail à la fin de ses études, il est souvent recommandé d'effectuer un stage au sein d'une agence de communication, de presse ou d'édition en plus de la préparation d'un diplôme.

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Le correcteur est employé ou missionné pour traquer les fautes et toute erreur d'inattention qui viendrait rendre difficile la compréhension d'un texte. Les missions du correcteur sont variées :

• Réception de la commande et échanges avec le client pour connaitre les attentes concernant la correction des textes.
• Lecture et correction des textes remis pour une première correction : fautes d'orthographe, typographie, etc.
• Vérification du sens du texte et de sa facilité de compréhension.
• De manière plus rare et en fonction de ses compétences, le correcteur peut être amené à réaliser des traductions ou corrections de traduction, ainsi que de la rédaction.

• Cette profession n'étant pas réglementée, elle peut être exercée sans condition de diplôme. Il n'est donc pas exigé d'avoir le bac pour travailler comme correcteur. Il est toutefois conseillé de suivre une formation en correction pour gagner en légitimité et en compétences.
• Un correcteur indépendant est libre d'organiser son temps comme bon lui semble. Son seul impératif est de respecter les délais qui lui sont imposés, il doit s'organiser en ce sens.
• Le correcteur peut éprouver un certain plaisir à découvrir des textes inédits et participer ainsi à leur donner vie. C'est un métier réfléchi et créatif.

• Les offres d'emploi en tant que correcteur professionnel sont rares. La plupart exercent chez eux en tant que travailleurs à domicile freelances. Il faut parfois avoir deux métiers.
• La solitude : ce métier peut isoler, car le correcteur travaille en général seul face à son écran d'ordinateur ou ses feuilles de textes.

Pour exceller comme correcteur et être reconnu dans ce métier, le relecteur doit maitriser parfaitement la langue française et toutes ses subtilités. Un excellent niveau en orthographe et en grammaire est attendu. Le métier de correcteur demande également des compétences avérées en rédaction. En fonction de son domaine d'expertise, il peut lui être demandé de maitriser certains domaines culturels et d'avoir des connaissances : scientifiques, historiques, politiques, etc. Pour pleinement réussir sa mission de correction, ce professionnel doit également comprendre l'intention de l'auteur et se mettre à la place du lecteur. Sa solide culture générale et son ouverture d'esprit lui permettront de travailler sur des textes variés.

Le salaire d'un correcteur va dépendre de son expérience, de son expertise et de son ancienneté dans l'emploi qu'il occupe au sein de l'entreprise. Le salaire moyen d'un correcteur débutant s'élève alors à 1 450 euros environ pour de la correction d'un texte et de livres en tant que salarié.

Plus le correcteur se révèlera comme indispensable pour l'entreprise, plus sa rémunération sera importante. Certaines agences de presse ou d'édition utilisent une grille salariale pour payer leurs employés, d'autres préfèrent verser un salaire en fonction des compétences avec l'octroi d'une prime. Un correcteur ou relecteur indépendant ayant sa propre entreprise ne perçoit pas de salaire brut à proprement parler, mais il génère plutôt un chiffre d'affaires. Celui-ci va dépendre du nombre de missions réalisées, de l'expertise demandée et de la longueur des textes corrigés. Le tarif d'une correction se calcule en nombre de signes. En moyenne, un correcteur peut corriger 8 000 signes en une heure pour une préparation de copie. Il peut atteindre le nombre de 12 000 signes pour une activité de relecture. Le travail de correction et de réécriture entraine une hausse des tarifs puisque la mission est plus poussée. De même, la correction de documents techniques ou impliquant une expertise dans un domaine sera missionnée à un forfait plus élevé. La rémunération d'un correcteur dépend donc de son statut, de son expérience et de son expertise. Le salaire brut d'un correcteur ou son chiffre d'affaires est très variable dans le secteur de l'édition.

Le correcteur travaille dans des environnements divers : chez lui, au sein d'une maison d'édition, d'un journal, dans une agence de communication… Les domaines balaient la presse, la télévision, l'édition, internet, l'administration, la publicité, etc. Il peut travailler sur des textes et supports très différents : journaux, revues, rapports, supports numériques ou audiovisuels… Ses responsabilités et activités diffèrent également d'un endroit à l'autre. S'il est courant d'être correcteur freelance à domicile, celui-ci peut aussi travailler au sein d'une équipe de rédaction. Dans tous les cas, le correcteur peut avoir des interlocuteurs divers, comme les éditeurs, les auteurs, les traducteurs, les rédacteurs, etc. Les délais sont souvent courts, et le correcteur peut être amené à travailler dans l'urgence.

L'accès à la profession de correcteur au sein d'une agence ou d'une maison d'édition se fait par le suivi de stages qualifiants. L'évolution de carrière est plus difficile. Certains correcteurs pourront se voir confier des responsabilités et devenir directeur de publication, mais cela reste assez rare. Le correcteur peut plus facilement prendre les fonctions de secrétaire de rédaction ou d'assistant d'édition. La connaissance de toutes les étapes de la chaîne éditoriale est un véritable atout pour espérer une telle évolution. Le correcteur indépendant, quant à lui, cumule généralement plusieurs activités plus ou moins complémentaires : rédaction, formation, traduction, etc. L'évolution dans ce métier est également liée aux nouvelles technologies. Les logiciels de correction et les systèmes de gestion de contenus poussent le correcteur à suivre les mises à jour et à s'adapter aux évolutions.

Le correcteur peut trouver un emploi au sein d'une maison d'édition, d'une agence de communication ou de presse. Il s'occupe alors de la relecture de tout document destiné à être diffusé : texte, livre, article, flyer, prospectus, etc. Ce relecteur à l'œil affuté peut également exercer sa profession comme indépendant et être le chef de son entreprise. Il travaille alors pour plusieurs entreprises depuis son domicile. Ses clients font appel à lui pour diverses tâches liées à la correction de leurs textes. De plus en plus d'entreprises paient les services d'un correcteur pour des traductions de documents techniques.