Chaudronnier / Chaudronnière

Un chaudronnier (code ROME H2902) travaille les métaux : le fer, le laiton, le cuivre ainsi que des alliages plus légers comme l’aluminium par exemple. Le travail s’exerce dans des ateliers pour la réalisation des tâches récurrentes, mais il est possible que l’activité soit délocalisée sur un site spécifique, ponctuellement ou non, ou sur des chantiers. Ainsi, les centrales hydrauliques et nucléaires sont des lieux où il est fréquent de voir des chaudronniers en exercice, sachant que les industries pétrolières et chimiques ont de grandes demandes pour tous les travaux en chaudronnerie. Le chaudronnier travaille dans de nombreux secteurs d’activité très variés.

Les conditions de travail ne sont pas des plus confortables, l’activité, qui se fait debout, est réalisée dans des espaces avec du bruit et de la poussière, tout en sachant que le chaudronnier est soumis au respect de normes de sécurité particulièrement strictes, notamment au travers du port d’équipements de sécurité spécifiques.

Le chaudronnier est également appelé artisan en chaudronnerie ou technicien en chaudronnerie.

Le métier de Chaudronnier en vidéo

Comme nous l’avons évoqué, plusieurs diplômes vous permettront d'accéder à la profession de chaudronnier, notamment certains CAP : le CAP réalisations industrielles en chaudronnerie, le CAP construction d'ensembles chaudronnés ou encore le CAP conduite de systèmes industriels. On note aussi l'existence du bac pro (ou du BEP) réalisation d'ouvrages chaudronnés et de structures métalliques.
Les possibilités d’études ne manquent donc pas pour faire carrière dans ce domaine.

Les formations professionnelles qui permettent l’accès à ce métier sont nombreuses et concernent tous les niveaux. En effet, dès le CAP, il est possible de devenir chaudronnier, avec entre autres celui en « réalisation en chaudronnerie industrielle » ou de « conducteur d’installations de production ».

Un bac pro fonderie, technicien en chaudronnerie industrielle ou technicien d’usinage, permet également d’accéder au métier de chaudronnier.

Enfin, il est par ailleurs possible d’obtenir un poste de chaudronnier en suivant un BTS en conception et réalisation en chaudronnerie industrielle ou en fonderie.

A noter que l’ensemble de ces formations peuvent faire l’objet d’un apprentissage ou d’une alternance en contrat de professionnalisation. En effet, l’expérience professionnelle de terrain est un atout lors du recrutement.

Si vous souhaitez devenir Chaudronnier, découvrez en détail toutes les informations qui vous permettront d’accéder au métier.

• Réalisation de pièces destinées à l’industrie.
• Travail des métaux tels que l’acier, le cuivre ou encore le plomb.
• Découpe des plaques de métal aux dimensions souhaitées.
• Lecture de plans et dessins et analyse des besoins en fonction de ces plans.
• Maîtrise de techniques de travail spécifiques comme le cintrage, le pliage ou la soudure afin d’obtenir la pièce souhaitée.
• Entretien et réparation de pièces déjà existantes.
• Entretien des machines et outils de travail.
• Contrôle des finitions.

• Le métier de chaudronnier demande un travail en équipe fréquent.
• C’est un métier recherché dans l’industrie et le chaudronnier trouvera assez aisément un poste.
• Ce métier permet au chaudronnier de développer sa créativité.

• Les conditions de travail peuvent être désagréables (bruit, poussière, nuisances chimiques, etc.).
• Une certaine contrainte physique, car le chaudronnier doit rester longtemps debout.
• Le salaire peut paraître peu élevé par rapport à la pénibilité de l’environnement de travail.

La connaissance des spécificités de différents matériaux doit faire l’objet d’une connaissance parfaite de la part du chaudronnier. A l’aide d’outils qui n’ont de cesse de se moderniser, le plus souvent avec des réglages par commande numérique, le chaudronnier effectue la découpe de pièces en tôle selon des tracés précis, ainsi que la mise en forme de pièces en fonction de la demande. De fait, la connaissance des applications informatiques permettant la commande des outils fait partie des savoir-faire prioritaires du métier, ainsi qu’une capacité à définir les volumes dans l’espace. Une certaine dextérité manuelle est un atout dans le sens où le niveau d’exigence du travail requiert une capacité de précision importante.

La nécessité de porter un poids parfois élevé des pièces et machines induit une bonne condition physique, bien que la technologie tende à réduire ces contraintes.
Le métier de chaudronnier est un travail qui se déroule généralement au sein d’une équipe, où il doit exister une forte collaboration, car constituée de différents corps de métiers. En outre, le chaudronnier être à l’aise en équipe et savoir s’exprimer lorsque c’est nécessaire. Il doit également montrer une certaine autonomie au quotidien.

Un chaudronnier gagne un salaire moyen qui sera souvent compris entre 1 900 et 2 000 euros bruts par mois. Cela représente approximativement 24 000 euros bruts par an. Le salaire net mensuel sera compris entre 1 500 et 1600 euros, pour un taux horaire qui dépasse les 12,50 euros bruts.
Un chaudronnier débutant peut percevoir un salaire compris entre 1 600 et 1 800 euros bruts par mois. Cela signifie qu’il pourra percevoir un salaire net mensuel d’environ 1 400 euros, dès le début de sa carrière.

Il est important de noter que le profil junior dispose généralement d’une première expérience, acquise au cours de stages ou d’apprentissages en entreprise pendant la durée de la formation. Il sera donc possible de faire valoir cet argument pour négocier le salaire au moment de l’embauche.
Avec plusieurs années d’expérience, un chaudronnier expérimenté peut prétendre à un salaire compris entre 2 000 et 2 400 euros bruts par mois en tant qu’employé dans une entreprise. Cela signifie que son salaire net mensuel sera compris entre 1 500 et 1 900 euros, pour un taux horaire brut qui peut dépasser les 15,50 euros.

De plus, il est également possible d’exercer le métier de chaudronnier en tant qu’indépendant. Le professionnel sera ainsi libre de fixer lui-même ses tarifs, en fonction de la demande et de sa notoriété. En ouvrant sa propre entreprise, il pourra éventuellement gagner une rémunération supérieure à celle proposée en entreprise. Il renonce cependant à la sûreté de l’emploi, et devra trouver des clients pour s’assurer un revenu.

L'environnement de travail dans lequel évolue le chaudronnier n'est pas toujours très agréable. En effet, celui-ci est amené à travailler dans des ateliers ou directement sur site de construction. Ainsi, diverses nuisances peuvent impacter la santé générale du chaudronnier comme les nuisances sonores, les nuisances chimiques ou encore la chaleur qui émane de certaines machines.
En outre, les règles de sécurité doivent être irréprochables et respectées attentivement afin d'éviter les accidents. Des équipements spécifiques résistants à la chaleur doivent également être mis à disposition du chaudronnier : vêtements, chaussures de sécurité avec bout renforcé, gants, lunettes de protection, etc.
Enfin, les outils qu'utilise le chaudronnier doivent être adaptés à ses fonctions et aux normes de sécurité en vigueur.

Le métier de chaudronnier permet une évolution vers des postes d’encadrement, impliquant plus de responsabilités, comme ceux de responsable d’atelier ou de chef d’équipe.
Une autre option est possible, celle de la spécialisation, nécessitant une formation complémentaire, et qui permettra dès lors d’intégrer un bureau d’études sur des postes de dessinateurs ou de chargé de méthodes par exemple.
Enfin, la création de sa propre structure en tant qu’auto-entrepreneur est une possibilité, la capacité d’investissement déterminant la taille de l’atelier, sachant qu’il est possible de commencer en tant qu’artisan.

Le chaudronnier pourra trouver un emploi au sein d’une entreprise industrielle, artisanale ou métallurgique, tout en sachant que les domaines pétroliers et chimiques offrent des débouchés intéressants également.
De plus, le chaudronnier peut aussi ouvrir son propre atelier et exercer à son compte en tant qu’auto-entrepreneur.