Soudeur tig / Soudeuse tig

Le soudeur TIG (code ROME H2913) réalise des assemblages de métaux selon les instructions reçues avec des ensembles mécano soudés, mais aussi des produits issus de la chaudronnerie ou de la tuyauterie. Il réalise les soudures finales en guidant les différentes parties sur une plaque, des tubes ou des profilés.
Pour chaque tâche, le soudeur TIG va programmer l'intensité du soudage et le débit afin de pouvoir offrir un résultat parfait.
Il va ensuite vérifier la conformité de la soudure avec le cahier des charges mis en place par l'entreprise. Le soudeur TIG vérifie toujours son travail afin de déceler les éventuels défauts qui demandent une révision pour pouvoir atteindre son objectif. Activité qui est de plus en plus automatisée, le soudeur TIG doit être capable de travailler directement sur la pièce ou de procéder via une machine.
Le soudeur TIG est également souvent appelé soudo-braseur, soudeur à la flamme, soudeur MAG, soudeur MIG, opérateur en techniques de soudage ou soudeur-braseur.

Plusieurs cursus et diplômes permettent de devenir soudeur TIG. Il est cependant à noter qu’une formation sur les métaux ou une habilitation en soudure sont indispensables avant de se lancer dans des études.
Il est ensuite possible de valider un CAP construction d'ensembles chaudronnés, un CAP serrurier métallier, un CAP réalisation en chaudronnerie industrielle ou encore un CAP mise en forme des matériaux.
Le candidat peut tout à fait poursuivre des études et obtenir un bac professionnel réalisation d'ouvrages chaudronnés et structures métalliques, un bac professionnel technicien outilleur ou encore un bac technologique sciences et technologies de l’industrie (STI), spécialité génie mécanique, option structures métalliques.

Pour devenir soudeur TIG, il faut être titulaire d'un CAP ou d'un BEP en soudure et bénéficier d'une spécialisation dans le travail des métaux. Le terme TIG correspond à une habilitation particulière en soudage, à savoir Tungsten Inert Gas, qu'il faudra posséder pour pouvoir exercer cette profession.
De plus, plusieurs certificats professionnels permettent aussi de devenir soudeur TIG par la formation continue ou la validation acquis de l’expérience (VAE) tels que le titre professionnel de soudeur ou le titre professionnel agent de fabrication d’ensembles métallurgiques.

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• Prendre connaissance et analyser les plans de construction des produits à réaliser.
• Préparer son espace et environnement de travail.
• Déterminer les conditions d’assemblage à la suite de cette analyse (pression nécessaire, température, etc.).
• Choisir la bonne technique de soudure en fonction du produit à réaliser.
• Préparer, nettoyer et décaper les pièces à souder.
• Régler les paramètres de soudage.
• Contrôler le produit.
• Effectuer les finitions si nécessaire.
• Remplir des documents de suivi.

• La diversité des pièces à travailler est immense, le soudeur TIG ne connaît donc pas la routine.
• Le soudeur TIG peut exercer son travail en toute autonomie.
• Son travail est évolutif grâce à l'utilisation de machines complexes.

• Les déplacements réguliers peuvent être un frein à la vie personnelle du soudeur TIG.
• Une grande résistance à la fatigue physique est requise.
• Des connaissances profondes des différents métaux sont exigées.

Très consciencieux, le soudeur TIG veille à la préparation de tout son matériel avant le processus de soudure. En outre, celui-ci vérifie les outils et prépare les soudures.

Capable de se représenter le résultat à partir d'un plan, sa capacité à visualiser exactement l'assemblage fini est un réel atout. De plus, respectueux des règles en vigueur, le soudeur TIG se conforme très facilement à toutes les normes et présente un travail parfaitement adéquat. C’est un passionné du travail manuel et de la technologie, il va ainsi pouvoir allier les deux au travers de cette profession. Il doit être capable d’identifier tout problème, anomalie ou situation anormale et d’en informer au plus vite sa hiérarchie.

D’un point de vue technique, le soudeur TIG doit connaître parfaitement les différents métaux et doit être capable de lire des plans et documents techniques spécifiques. La maîtrise d’appareils de métrologie et d’outils comme le chalumeau, la ponceuse et les cellules de soudage à l’arc, est indispensable au métier de soudeur TIG. Le soudeur TIG doit par ailleurs être en mesure de travailler en équipe.
De plus, les techniques de découpes thermiques et la métallurgie en général sont également des bases primordiales pour le soudeur TIG.
Enfin, le soudeur TIG doit être apte à changer régulièrement d’environnement et à multiplier les différents chantiers. Il doit impérativement connaître et respecter les règles de sécurité en vigueur sur son lieu de travail.

En début de carrière, un(e) Soudeur TIG peut prétendre à un salaire brut annuel compris entre 21 621 et 24 300 euros, ce qui équivaut à un salaire mensuel net entre 1 433 et 1 611 euros. Pour un profil plus confirmé, ce salaire peut atteindre 24 800 à 30 700 euros bruts par an, c'est à dire 1 644 à 2 035 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

Le soudeur TIG peut donc exercer ses fonctions dans de nombreux secteurs d’activité. Il est alors amené à travailler sur des projets et des produits très variés et doit donc adapter son travail et son comportement en fonction de son environnement.
De plus, c’est un travail assez physique qui demande, de ce fait, une bonne condition physique. Les chantiers peuvent parfois être dangereux et il est indispensable pour le soudeur TIG de respecter les règles de sécurité et de se protéger.

Ce professionnel des métaux peut évoluer après quelques années d’expérience vers les fonctions d'ajusteur-monteur, technicien de production, technicien installation d'équipements industriels, chef d'atelier ou chef d'équipe.
Celui-ci peut également choisir de se spécialiser dans un secteur d’activité comme l’aéronautique, l’automobile ou encore le nucléaire.

Ce type de soudeur possède de larges possibilités de carrière puisqu'il est demandé dans des secteurs très différents comme l'aéronautique, l'armement, l'automobile, le BTP, mais aussi l'électricité, les énergies et les transports.