Technicienne / Technicien métrologue

Le technicien métrologue (code ROME H1506) vérifie la bonne mesure des pièces et le réglage des appareils servant à les fabriquer. C’est toute la production d’une entreprise qui dépend de son travail. Les pièces fabriquées peuvent être utiles dans différents secteurs tels que l’aéronautique, l’automobile, la mécanique et l’électronique.
Pour répondre aux besoins de la clientèle, il conçoit des machines spécifiques. Il contrôle à l’aide d’un logiciel de mesure relié à une machine que les dimensions des pièces effectuées soient bien conformes à la demande.
En cas d’erreurs, il en analyse les origines et effectue les corrections nécessaires.
De plus, le technicien métrologue rédige des rapports d’interventions et n’hésite pas à proposer des améliorations techniques de ses équipements et des investissements pour de nouvelles machines tout en respectant les différentes normes.
Le technicien métrologue est aussi connu sous l’appellation de maintenicien en électronique, de technicien en maintenance électronique, de technicien en métrologie ou d’instrumentiste.

Le métier de technicien métrologue est accessible dès le niveau CAP grâce à un certificat de qualification professionnelle (CQP) technicien de la qualité.
Cependant, il est préférable pour le futur technicien métrologue d’opter pour des études supérieures. En effet, un profil de candidat titulaire d’un diplôme de niveau bac +2 sera privilégié lors des recrutements.
Après un bac scientifique ou un bac sciences et techniques de l’ingénieur et du développement durable (STI2D), le candidat peut se diriger vers un BTS techniques physiques pour l’industrie et le laboratoire.
Enfin, il est tout à fait possible pour le futur technicien métrologue de poursuivre ses études et de valider un diplôme de niveau bac +3 comme un BUT mesures physiques, une licence gestion de la production industrielle, option métrologie, qualité et sûreté industrielle, une licence métiers de la santé et de l'environnement ou encore une licence professionnelle gestion de la production industrielle, spécialisation capteurs, instrumentation et technologie.

Bien que ce métier soit accessible à partir d’un CAP ou d’un diplôme tel qu’un certificat de qualification professionnelle (CQP) technicien de la qualité, ce sont les titulaires d’un BTS techniques physiques pour l’industrie et le laboratoire ou un BUT mesures physiques qui sont les plus recherchés.
Par ailleurs, une licence professionnelle en métrologie de niveau bac +3 est également très appréciée par les employeurs.

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• Utiliser des instruments de mesure (compteur, balance, thermomètre, etc.)
• Effectuer des tests de vérification de précision des instruments
• Régler et ajuster les instruments et les outils si nécessaire
• Établir des modalités de vérifications
• Veiller au respect des normes d’hygiène, de sécurité et d’environnement
• Réaliser un contrôle du matériel afin d’être en adéquation avec les besoins de l’entreprise et d’être en accord avec la législation en vigueur
• Se déplacer chez les divers clients dans le but de procéder aux installations et aux réparations du matériel
• Former les ouvriers aux nouvelles installations et conseiller les clients si nécessaire.

• C’est un secteur qui recrute et les jeunes techniciens métrologues auront la possibilité de trouver rapidement un poste après leurs études.
• Les perspectives d'évolution professionnelles sont réelles.
• Les missions et les interlocuteurs du métier de technicien métrologue sont assez variés.

• C’est un travail qui demande beaucoup d’autonomie et de précisions.
• Ce métier nécessite d’être mobile, car le technicien métrologue peut intervenir chez des clients basés à l’étranger et la durée de ces missions est assez variable.
• Ce poste peut demander une bonne condition physique. En effet, certains outils et certaines machines nécessitent d’être manipulés à plusieurs reprises quotidiennement.

Pour exercer le métier de technicien métrologue, il faut être rigoureux et minutieux, car ce travail demande beaucoup de précisions au niveau des dimensions des pièces.
De plus, de solides connaissances en chimie, biologie, statistiques et de l'ensemble des instruments et techniques de mesures sont impératives.
Les interventions du technicien métrologue nécessitent également une forte disponibilité. En effet, celui-ci est amené à se déplacer fréquemment chez des clients, parfois même à l’étranger.
Travaillant souvent seul, le technicien métrologue doit faire preuve d’une grande autonomie et veiller constamment à respecter les règles d’hygiène, de sécurité et d’environnement.
En cas de dysfonctionnements, ce dernier doit être très réactif en analysant rapidement les anomalies et proposer des solutions pertinentes.
Avoir un bon sens du relationnel est aussi un atout pour réussir dans ce type de poste, car le technicien métrologue travaille régulièrement en contact avec les services achats, production et qualité.
Pour finir, la maîtrise de l’anglais est nécessaire, car comme nous l’avons évoqué, le technicien métrologue peut être amené à effectuer des déplacements chez des clients à l’étranger.

Le métier de technicien métrologue permet de gagner un salaire compris entre 1 625 et 2 800 euros bruts par mois. En France, le salaire médian constaté est d’approximativement 2 000 euros par mois sur 12 mois. Cela correspond à 25 000 euros bruts par an.
Le profil junior d’un technicien métrologue peut gagner un salaire compris entre 20 000 et 22 000 euros bruts par an. Cela correspond à un salaire brut mensuel pouvant atteindre 1 850 euros. Le taux horaire brut sera ainsi de plus de 11 euros pour plus de 1 400 euros nets mensuels. Le salaire médian est d'environ 2 100 euros bruts mensuels, soit 25 000 euros sur 12 mois.
Avec plusieurs années d'ancienneté, un profil senior peut gagner un salaire oscillant entre 2 200 et 2 900 euros bruts par mois. Cela correspond à un salaire net mensuel de 1 700 à 2 275 euros. Pour atteindre les 35 000 euros bruts annuels, il faudra justifier de compétences spécifiques, ou d'une expérience de plusieurs années en entreprise.
Le poste de technicien métrologue ne dépend d'aucune grille salariale officielle. L'employeur peut donc fixer la rémunération de ses collaborateurs en fonction de leur profil ou de leurs missions. Le salaire peut être versé sur 12, 13 ou 14 mois. Certaines entreprises proposent aussi le versement d'une prime d'intéressement ou d'une prime de participation. Ces avantages variables peuvent considérablement valoriser le revenu annuel.

Le technicien métrologue doit être très disponible, car celui-ci est amené à se déplacer très souvent chez des clients. En outre, il peut être difficile pour celui-ci de lier vie professionnelle et vie familiale.

Après plusieurs années d’expérience, le technicien métrologue peut aspirer à des postes de contrôleur qualité spécialisés en analyse des problèmes et de recherche des solutions. Il peut aussi devenir expert dans ce même domaine. Ces postes à responsabilités demanderont toutefois des formations complémentaires.
De plus, il est aussi possible pour le technicien métrologue expérimenté de changer de secteur d’activité.

Le métier de technicien métrologue peut s’exercer au sein d’une entreprise ou d’une société de services (SSII).
Celui-ci travaille en laboratoire ou en mission chez des clients. Ce sont les grandes industries dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique qui recrutent le plus dans ce type de poste, mais le technicien métrologue peut exercer ses fonctions dans de nombreux domaines d’activité.