Technicienne / Technicien forestier

Le technicien forestier (code ROME A1205), expert des bois et des forêts, est chargé de superviser et de gérer une ou plusieurs parcelles de bois. C’est un métier de terrain qui requiert une proximité étroite avec la nature. En tant que gestionnaire forestier, il surveille activement et défend l’intégrité des forêts, tout en développant et équipant les territoires forestiers gérés par l’Office National des Forêts (ONF). Souvent, il dirige une équipe comprenant des agents forestiers et des ouvriers sylvicoles. Avec ses collaborateurs, il prend des décisions sur les arbres à couper et les traitements à appliquer en cas de maladies forestières. Il est tenu de respecter les politiques forestières régionales ou départementales. Son expertise l’amène également à superviser l’équipement de son équipe, à mener des enquêtes et des études et à fournir des rapports détaillés à l’ingénieur forestier avec lequel il collabore. De plus, le technicien forestier joue un rôle de conseiller pour les propriétaires privés et participe à des activités éducatives et de sensibilisation auprès de diverses populations, notamment les enfants.

Le métier de Technicien forestier en vidéo

Le diplôme minimum est un bac :

• Bac pro Forêt ou un bac pro GMNF (Gestion des Milieux Naturels et de la Faune).
• Licence à spécialité forestière ou agricole.
• BTSA GPN (Gestion et Protection de la Nature).
• BTSA Gestion Forestière.
• Ou BTSA TC (technico-commercial) option produits de la filière bois.

Pour devenir technicien forestier, différentes voies de formation sont accessibles, allant du niveau bac au niveau bac +3. Une option courante est d’obtenir un bac pro Forêt, qui fournit les bases du métier. Cependant, pour accroître ses chances de recrutement ou accéder à des postes plus prestigieux, il est recommandé de poursuivre ses études. Le BTS Agricole en Gestion Forestière représente un choix judicieux. Cette formation approfondit les connaissances nécessaires au métier de technicien forestier, abordant des sujets tels que les diagnostics forestiers, la planification forestière ou encore la mobilisation et la valorisation du bois. De plus, des périodes de stage en entreprise permettent d’acquérir une expérience pratique essentielle. D’autres voies sont également envisageables, notamment l’obtention d’une licence à spécialité forestière ou agricole, ou la poursuite d’études en BTSA GPN (Gestion et Protection de la Nature), BTSA Gestion Forestière, ou BTSA TC (technico-commercial) avec une option axée sur les produits de la filière bois. Ces parcours offrent une formation complète et spécialisée pour accéder au métier de technicien forestier avec succès.

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Aussi appelé gestionnaire forestier, le technicien forestier participe à la bonne gestion des forêts et des espaces boisés. Ses critères de gestion regroupent la production du bois et le respect de l’environnement et de la biodiversité. Selon son mode d'exercice, ses missions peuvent varier. Communément, il met en œuvre la politique forestière locale et nationale. Il prévoit aussi les travaux à réaliser, comme le reboisement ou la coupe définitive de certains arbres. Il définit les budgets associés aux travaux, sait apporter des conseils aux propriétaires, notamment sur les espèces les plus adaptées aux sols. Selon le poste qu'il occupe, le métier de technicien forestier peut aussi consister à aider les propriétaires à vendre leur bois.

• Interaction avec la nature : le technicien forestier passe la majeure partie de son temps en plein air, ce qui lui permet de profiter de la nature et de contribuer à sa préservation.
• Impact environnemental positif : en participant à la gestion durable des forêts, le technicien forestier contribue à la préservation de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique.
• Polyvalence des tâches : le métier offre une variété d’activités allant de la planification forestière à la surveillance des écosystèmes, ce qui rend le travail stimulant et diversifié.

• Conditions de travail difficiles : travailler en forêt peut être exigeant physiquement et exposer les techniciens forestiers aux intempéries et aux conditions météorologiques ardues.
• Risques professionnels : le travail en milieu forestier comporte des risques tels que les accidents de travail liés à l’utilisation d’équipements lourds et aux opérations de coupe.
• Isolement : certaines missions peuvent nécessiter de travailler dans des zones reculées, ce qui peut entraîner un sentiment d’isolement et limiter les interactions sociales.

Le technicien forestier est reconnu pour son expertise et ses connaissances approfondies en termes de botanique. Sa connaissance des milieux forestiers et des techniques sylvicoles doit être excellente, c'est pourquoi un parcours scientifique ou agricole est souvent recommandé pour devenir technicien forestier. Ce dernier doit être animé d'un vif attrait pour l'environnement, afin de sensibiliser différents publics avec pédagogie et passion. Il doit avoir un bon sens des relations humaines et des compétences managériales, puisqu'il travaille en collaboration. La communication est également une qualité importante dans ce métier. Bon gestionnaire, il sait s'organiser et répartir ses tâches. Par ailleurs, il possède une bonne condition physique afin d'assurer un travail en extérieur malgré une météo parfois compliquée.

En début de carrière, un(e) Technicien forestier peut prétendre à un salaire brut annuel compris entre 21 621 et 22 000 euros, ce qui équivaut à un salaire mensuel net entre 1 433 et 1 459 euros. Pour un profil plus confirmé, ce salaire peut atteindre 23 000 à 26 400 euros bruts par an, c'est à dire 1 525 à 1 750 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

Le technicien forestier évolue principalement en plein air, au cœur des forêts et des milieux naturels. Son environnement de travail est souvent changeant, soumis aux conditions météorologiques et aux saisons. Sur le plan hiérarchique, il peut occuper des postes intermédiaires au sein des équipes de gestion forestière, travaillant en collaboration avec les ingénieurs forestiers et les agents de terrain. Les relations professionnelles sont généralement marquées par la coopération avec les collègues et les partenaires du secteur forestier. Les horaires de travail peuvent être flexibles, s’adaptant souvent aux exigences saisonnières et aux interventions d’urgence dans la nature.

Selon le mode d'exercice de l'emploi qu'il occupe, le technicien forestier envisagera différentes possibilités d’évolution. Dans la fonction publique, l’évolution est très encadrée. Au bout de 5 années d'expérience, il pourra devenir technicien forestier principal et ainsi augmenter ses responsabilités. Après 8 ans d'expérience, il pourra devenir chef technicien forestier. Le technicien peut aussi devenir ingénieur des ponts, des eaux et des forêts (IPEF), par le biais d'une formation à l'ENGREF (École Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts), qui est une école interne à AgroParisTech. Le concours d'entrée est très sélectif, et nécessite un minimum de 4 ans d'expérience professionnelle. Enfin, le technicien forestier peut aussi devenir expert forestier afin de s'orienter plus spécifiquement vers le conseil.

Les techniciens forestiers peuvent être recrutés par divers types d’entreprises, d’organismes et de cabinets spécialisés dans la gestion forestière et la conservation de l’environnement. Cela inclut les entreprises forestières privées, les coopératives forestières, les agences gouvernementales telles que l’Office National des Forêts (ONF), les organisations non gouvernementales (ONG) œuvrant pour la protection de la nature, les parcs naturels régionaux, les institutions de recherche forestière. Mais aussi les entreprises d’aménagement du territoire et les entreprises de consulting en environnement.