Technicienne / Technicien environnement

Le technicien environnement (code ROME H1303), également appelé spécialiste de la préservation écologique, est un professionnel dévoué à la protection et à la gestion durable de notre environnement. Que ce soit en tant que fonctionnaire au sein de la Fonction publique d'État ou dans le secteur privé, ce métier revêt une importance capitale pour la préservation de notre patrimoine naturel.

Dans le cadre de ses fonctions, le technicien environnement travaille sur des actions variées telles que la surveillance, la gestion, l’aménagement et la valorisation des espaces naturels. Selon ses spécialités, il peut se concentrer sur la protection des espaces protégés, la préservation de la faune sauvage ou la gestion des milieux aquatiques.

Dans le secteur privé, les techniciens environnement sont souvent impliqués dans le traitement des déchets et le recyclage de l’eau. Leur travail consiste alors à gérer et à traiter les déchets, les eaux usées et les systèmes d’assainissement, contribuant ainsi à la préservation des ressources naturelles.

Quel que soit son domaine d’intervention, le technicien environnement partage un objectif commun : placer l’environnement au cœur de ses préoccupations afin de limiter l’impact de l’activité humaine sur la nature. Passionné par la protection de notre planète, ce professionnel est animé par une volonté inébranlable de préserver notre écosystème pour les générations futures.

Le métier de technicien environnement est accessible sur concours pour les postes de fonctionnaires. Si vous êtes en poste au sein de la Fonction publique depuis au moins 4 ans (fonctionnaire ou agent non titulaires) vous pouvez vous présenter au concours interne. Sans cela, le concours externe est ouvert aux candidats titulaires d’un bac ou d’un diplôme homologué au niveau 4.

Après réussite au concours, vous êtes affecté selon votre rang de classement au concours et selon votre choix dans l’un des établissements suivants :

• Le Conseil supérieur de la pêche,
• L’Office national de la chasse et de la faune sauvage,
• L'un des sept Parcs nationaux de France.

Un stage d'une durée d'un an alternant théorie et pratique vous permettra d'être parfaitement opérationnel. Ce stage d’un an s'effectue pour partie en centre de formation, pour partie sur le terrain.

Dans le secteur privé, des formations techniques de bac à bac +3 sont possibles :

• Bac STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable),
• Bac techno STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant),
• BTSA (Les brevets de technicien supérieur agricole) Génie des équipements agricoles,
• BTSA Gestion et maîtrise de l’eau,
• BTSA Gestion et protection de la nature,
• BTSA Gestion forestière,
• Licence professionnelle métiers de la gestion et protection de l’environnement,
• Licence professionnelle génie des procédés pour l’environnement.

Pour devenir technicien environnement, les parcours de formation varient en fonction du secteur d’activité visé. Dans la Fonction publique, le minimum requis est le baccalauréat pour pouvoir se présenter au concours externe de technicien environnement. Pour ceux aspirant à travailler dans le secteur privé, les opportunités sont plus diversifiées. Un CAP (Certificat d’Aptitude professionnelle) dans le domaine peut suffire pour décrocher un poste d’agent de traitement des déchets, mais la plupart des employeurs recherchent des candidats avec au moins un diplôme de niveau bac +2. Ainsi, des formations telles que le BTS Gestion et Protection de la Nature ou le BTSA Gestion et Protection de la Nature peuvent constituer des cursus appropriés. Ces formations fournissent des compétences techniques et théoriques indispensables pour exercer en tant que technicien environnement, préparant les étudiants à jouer un rôle actif dans la préservation et la gestion durable de notre environnement.

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Au quotidien, les missions d'un technicien environnement sont multiples. Elles peuvent varier en fonction de la taille de l'entreprise qui l'emploie et de sa feuille de route. On peut toutefois résumer ainsi ses activités principales :

• Mener des actions de prévention et de sensibilisation autour du développement durable,
• Constater des infractions aux réglementations,
• Établir des diagnostics sur une zone naturelle,
• Concevoir un plan de prévention des pollutions,
• Suivre les normes d’hygiène, de sécurité, d’environnement sur des sites industriels, de dépollution, de traitement des eaux,
• Réaliser des rapports,
• Faire des préconisations pour améliorer l'environnement et diminuer l'impact des activités humaines dessus, etc.

• Épanouissement pour les passionnés de nature et d’écologie : ce métier offre la possibilité de travailler quotidiennement pour la préservation de l’environnement, ce qui peut être extrêmement gratifiant pour ceux qui ont à cœur la protection de la planète.
• Importance croissante de la profession : avec la montée des préoccupations environnementales dans la société, les techniciens environnementaux jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre de solutions durables.
• Opportunités professionnelles : la demande de professionnels qualifiés dans le domaine de l’environnement ne cesse de croître, offrant de nombreuses possibilités d’emploi dans différents secteurs.

• Découverte d’infractions environnementales : lors des missions de surveillance, il peut être difficile de constater des infractions qui nuisent à l’environnement, ce qui peut être décevant et frustrant pour les techniciens qui s’investissent dans la protection de la nature.
• Conditions de travail parfois difficiles : sur le terrain, les techniciens environnementaux doivent souvent travailler par tous les temps, ce qui peut être éprouvant physiquement et mentalement, nécessitant une bonne résistance aux conditions climatiques variées.

• Une connaissance parfaite de la réglementation en vigueur sur l'environnement et les pollutions est indispensable pour exercer ce métier. Une veille active sur le domaine environnemental permet de tenir à jour ses connaissances, et d'adapter ses pratiques en fonction de l'évolution législative, par exemple.
• Une appétence pour les questions écologiques et la préservation de la Planète est l'une des motivations à travailler dans le domaine du développement durable.
• Un sens de l'écoute, de la diplomatie et de la pédagogie sont des qualités essentielles lors des actions de sensibilisation d'un large public ou lors d'un constat d'infraction.

Un technicien environnemental touche en moyenne un salaire brut mensuel d’environ 2 200 à 2 500 euros, ce qui équivaut à un salaire net mensuel d’environ 1 700 à 2 000 euros.
La rémunération d’un technicien environnemental varie selon plusieurs facteurs. En général, le salaire dépend du niveau d’expérience, de la région et du secteur d’activité (public ou privé). Les techniciens environnementaux travaillant dans la Fonction publique bénéficient souvent d’une grille salariale réglementée, tandis que ceux du secteur privé peuvent avoir des salaires plus variables.

Dans le secteur privé, le salaire peut être influencé par le type d’entreprise et la taille de l’organisation. Par exemple, les grandes entreprises peuvent offrir des salaires plus élevés que les petites entreprises ou les associations. De plus, les primes et les avantages sociaux peuvent également contribuer à la rémunération globale. Les techniciens environnementaux expérimentés peuvent également bénéficier de salaires plus élevés, ainsi que de primes de performance ou de productivité.
Il est à noter que certains techniciens environnementaux peuvent également être rémunérés à l’heure, surtout s’ils travaillent sur des projets temporaires ou contractuels.
Dans l’ensemble, bien que le salaire moyen puisse varier, le travail en tant que technicien environnemental offre souvent une rémunération satisfaisante, en plus de la satisfaction de contribuer à la protection de l’environnement.

Un technicien environnemental travaille souvent sur le terrain, en extérieur, dans divers environnements naturels tels que les parcs, les réserves naturelles ou les sites industriels. Il peut également passer du temps dans un bureau pour analyser des données ou rédiger des rapports. Au sein de l’entreprise, il peut être placé sous la supervision d’un chef de projet ou d’un responsable hiérarchique, travaillant en étroite collaboration avec d’autres techniciens et spécialistes de l’environnement. Les interactions professionnelles incluent souvent des discussions avec des collègues, des clients, des experts en environnement et des représentants gouvernementaux. Les horaires peuvent varier en fonction des projets, avec parfois des déplacements et des travaux en horaires décalés pour répondre aux besoins spécifiques du travail sur le terrain.

Un technicien environnement peut le rester tout au long de sa carrière, évoluant d'échelon en échelon pour voir sa rémunération augmenter. Avec son grade de technicien environnement, il peut candidater aux postes d'inspecteurs de l'environnement. Pour avoir un poste à responsabilités, il devra passer le concours interne correspondant à ses aspirations.

Dans les entreprises, un technicien environnement peut encadrer une équipe au bout de plusieurs années d'exercice s'il fait preuve de capacités d'écoute, de management et d'un sens de l'organisation reconnu. Il peut aussi se positionner sur des postes de chargé de mission en cabinet d'audit ou devenir chef d'exploitation dans une usine de traitement des déchets, par exemple.

• La fonction publique d’État : ministères, Agences de l’Environnement, Collectivités territoriales.
• Les entreprises privées : sociétés de traitement des déchets, Industries respectueuses de l’environnement, Cabinets de conseil en environnement.
• Les organisations non gouvernementales (ONG) : associations environnementales, Groupes de protection de la nature.
• Les cabinets d’études et de recherche : laboratoires d’analyse environnementale, Instituts de recherche en écologie.
• Les entreprises du secteur de l’eau et de l’assainissement : stations d’épuration, Entreprises de gestion des ressources hydriques.