Cordiste

Le cordiste est le professionnel qui réalise des interventions en hauteur. Habitué à travailler en zone difficile d'accès, ce professionnel très polyvalent peut accomplir différentes tâches. Il peut, par exemple, peindre, souder, poser une couverture, nettoyer des vitrages, couper des branchages d'arbres…

Pour effectuer correctement son travail, il doit maîtriser les techniques correspondant à chaque type d'intervention. Par exemple, il est nécessaire de savoir utiliser un poste à souder pour faire les travaux de soudure tout comme il faut savoir se servir d'une tronçonneuse pour élaguer les arbres. Cordes, casque, mousquetons, baudriers et bien d'autres équipements lui sont nécessaires pour intervenir efficacement. En général, il travaille toujours avec d'autres cordistes et est supervisé par un chef d'équipe.

Les horaires d'un cordiste sont variés. Il peut être emmené à travailler au-delà des heures normales et également durant les jours de fête et les week-ends.

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Pour exercer en tant que cordiste, il est indispensable d'obtenir un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP). Il s'agit d'un diplôme délivré suite à un examen, après avoir suivi plusieurs semaines de formation pratique. Ces cursus sont accessibles avec un niveau équivalent à un CAP ou un BP. Il est également possible pour les professionnels de l'alpinisme, de l'escalade ou de la spéléologie d'y accéder. Le niveau de certification minimum est le CQP Cordiste. Il peut ensuite être complété par un CQP Technicien Cordiste qui représente la certification définitive du cordiste. Si le cordiste souhaite devenir référent dans son entreprise et organiser les travaux sur cordes des collaborateurs, il peut aller plus loin et passer le CQP Technicien en organisation de travaux sur cordes.

Pour devenir cordiste, il est idéal de se former d'abord au secteur du BTP ou du génie civil. Avec un niveau de 3?, le candidat peut s'orienter vers un CAP Maçon, un bac professionnel Technicien du Bâtiment ou encore un bac professionnel Travaux Publics.

Une fois ce niveau de qualification atteint, il est indispensable de poursuivre ses études avec une spécialisation de cordiste. C'est durant celle-ci que le futur cordiste apprendra les techniques du métier, pour se déplacer sur des cordes tout en veillant à sa sécurité. Le premier niveau de certification est le CQP Cordiste. Cette formation s'étend sur 175 heures, soit environ 5 semaines. Le titre de niveau est ensuite conditionné à la réussite de l'examen final. Ce certificat de qualification professionnelle représente le niveau minimum requis pour exercer. D'autres CQP peuvent ensuite être suivis afin de prétendre à plus de responsabilités et une meilleure rémunération.

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Le travail d’un cordiste est très varié. Ce qui définit ce métier est l’altitude à laquelle le cordiste travaille, et non pas le contenu spécifique de ses tâches. Celles-ci sont différentes d'un contrat à l'autre. Il peut s'agir de :

• De la construction d’un viaduc,
• De la pose d’un filet anti-pigeons,
• Du nettoyage de silos,
• De la réparation d'un clocher,
• De la pose de menuiseries,
• Du nettoyage de vitres,
• De l’élagage d’arbres…

En général, certaines tâches liées aux interventions en hauteur restent les mêmes. Le cordiste peut dont être emmené à :

• Récolter des informations auprès du chef de chantier,
• Préparer le matériel nécessaire à l'intervention,
• Installer un balisage au sol,
• Réaliser le compte-rendu d'intervention.

• L’accès au métier est très facile. En effet, les cordistes sont souvent recrutés sans une formation spécifique, car la plupart des compétences nécessaires sont acquises sur le terrain.
• Ce travail demande de maîtriser différentes activités telles que la maçonnerie, la soudure, la peinture, etc. Cette polyvalence permet au cordiste de varier les activités afin de ne pas s'ennuyer au cours de sa carrière.

• Le risque de blessure ou d’accident est élevé, c'est un métier dangereux qui nécessite de bonnes conditions physiques et un sang froid à toute épreuve.
• Le cordiste est exposé aux difficultés du travail en extérieur, notamment les mauvaises conditions météorologiques qui rendent l'exercice encore plus dangereux et qui peuvent engendrer des retards sur un chantier.
• Les horaires de travail du cordiste sont irréguliers, il peut travailler la nuit, les week-ends et les jours fériés.

• Le cordiste doit avoir de bonnes capacités physiques, car le métier requiert de la force, de l'agilité et de l'endurance. Il ne doit pas être sujet aux vertiges.
• Le cordiste effectue ses missions avec d'autres cordistes. Il doit donc avoir une facilité à travailler en équipe et à entretenir des rapports humains pour travailler en harmonie avec les autres.
• Le métier de cordiste exige un certain sang-froid. C'est un métier dangereux, s'exerçant dans des conditions météorologiques parfois complexes. Le cordiste doit savoir garder son calme et prendre des décisions rapidement, même dans des situations extrêmes.
• Le cordiste peut être appelé pour accomplir de très nombreuses tâches en hauteur, il doit alors être polyvalent dans ses compétences.

En début de carrière, un(e) Cordiste peut prétendre à un salaire brut annuel compris entre 21 840 et 23 660 euros, ce qui équivaut à un salaire mensuel net entre 1 448 et 1 569 euros. Pour un profil plus confirmé, ce salaire peut atteindre 25 480 à 27 300 euros bruts par an, c'est à dire 1 689 à 1 810 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

Au quotidien, le cordiste réalise ses missions à de très grandes hauteurs, que les échafaudages ne sont pas en mesures d'atteindre. Arnaché, sanglé et assuré par l'un de ses collègues, tel un alpiniste, le cordiste évolue à l'air libre. Il est donc toujours en mouvement pour réaliser ses missions et se doit de composer avec les conditions météorologiques. Le cordiste travaille sous la responsabilité d'un chef d'équipe. Il est très souvent en équipe, particulièrement avec un binôme. Le cordiste est donc en interaction permanente avec d'autres personnes, cela étant nécessaire pour travailler en harmonie et veiller à la sécurité de ses missions à risques.

Durant sa carrière, le cordiste peut décider de se spécialiser dans un certain type de mission. Il peut, par exemple, choisir d'intervenir exclusivement sur les éoliennes ou sur des élagages. Cependant, le métier de cordiste étant très physique, il ne peut être exercé toute une vie. Il faut donc s'orienter vers de nouvelles opportunités, incluant en général un nouveau lot de responsabilités. Le cordiste peut évoluer vers un poste de chef de chantier, de chef d'équipe ou encore de conducteur de travaux.

Le plus souvent, le cordiste travaille pour le compte d'une entreprise de BTP. C'est dans ce cadre qu'il interviendra sur des chantiers pour réaliser les tâches en hauteur. Les cordistes sont aussi employés par des sociétés de nettoyage, notamment pour nettoyer des vitres sur de grands bâtiments. Il arrive aussi que le cordiste réponde à la demande des sociétés de services. Il peut alors s'agir de réaliser une mission dans le domaine de l'énergie, du nucléaire ou du transport. Le cordiste peut également intervenir pour une collectivité, par exemple pour poser un filet à pigeon sur un édifice.