Contremaître

Le contremaître (code ROME H2504) travaille au sein d’un atelier de production. Il est chargé d’organiser l’activité d’une ou plusieurs équipes d’opérateurs et de conducteurs de machines. Il encadre l’équipe et établit les plannings. C’est le responsable de l’unité de production et il veille à son bon fonctionnement pour que le travail soit effectué dans les délais impartis. Il vérifie les réglages et les programmations du matériel ou des machines ainsi que les paramètres de fonctionnement comme le débit, la pression et le temps. En cas de dysfonctionnement provoquant un ralentissement de la production, il doit impérativement résoudre tout problème afin de garantir un service de qualité et de satisfaire la clientèle. Il représente l’intermédiaire entre les responsables de production (souvent des ingénieurs) et les opérateurs de production.
Le métier de contremaître est aussi connu sous l’appellation de chef d’équipe de production.

Le candidat au métier de contremaître peut être recruté dès le bac. En outre, ce dernier peut choisir une spécialisation dès le bac comme :

• Un bac professionnel technicien du bâtiment, études et économie,
• Un bac professionnel technicien du bâtiment, organisation et réalisation du gros œuvre,
• Un bac professionnel travaux publics TP
• Un bac technologique STI génie civil ou encore un brevet de technicien (BT) encadrement de chantier

Après le bac, le futur contremaître peut se diriger vers des diplômes de niveau bac +2 tels que :

• Le BTS assistance technique d’ingénieur
• Le BTS conception des processus de réalisation de produits option A production unitaire,
• Le BTS conception des processus de réalisation de produits option B production sérielle,
• Le BTS développement et réalisation bois
• Le BTS pilotage et procédés

Si le candidat souhaite poursuivre des études, celui-ci peut se diriger vers une licence professionnelle mention métier de l’industrie : gestion de la production industrielle ou encore une licence professionnelle métiers du BTP.

Pour exercer le métier de contremaître, il faut être titulaire d'un niveau bac +2 comme un BTS ou un BUT, dans le domaine de l'industrie graphique. C’est ensuite avec l’expérience professionnelle dans les fonctions d’encadrement et de management d’équipe ou en tant que chef d’atelier ou chef d’équipe par exemple qu’on peut devenir contremaître.
Par ailleurs, pour devenir contremaître de bâtiment, parmi les diplômes adaptés, on peut retrouver le BTS bâtiment, le BTS études et économie de la construction ou encore la licence professionnelle bâtiment et construction spécialité contremaître chef de chantier.

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• Assister le chef de chantier dans toutes ses tâches du quotidien.
• Elaborer des plannings pour l’ensemble de l’équipe.
• Prendre en charge la logistique, la location des engins, commande des matériaux, etc.
• Faire le lien entre la direction et les prestataires extérieurs et intervenants.
• Vérifier et respecter les consignes de sécurité sur le chantier.
• Remplacer le chef de chantier si nécessaire et occuper ses fonctions le temps de son absence.
• Organiser la production et répartir les tâches des intervenants.

• Le poste de contremaître est un poste à responsabilités.
• C’est un secteur qui recrute, les offres d’emplois sont donc nombreuses.
• Le contremaître effectue des missions variées et interagit avec différents interlocuteurs chaque jour.

• Le contremaître travaille dans un environnement bruyant, même s’il passe aussi du temps dans son bureau à réaliser les études qualité.
• Il exerce parfois en zone frigorifique ou à risques au niveau de la toxicité.
• Il peut travailler en horaires décalés, aussi bien de jour que de nuit.

Le contremaître doit maîtriser les outils informatiques tels que le traitement de texte, le tableur, la gestion de production assistée par ordinateur, le logiciel de performance et de contrôle qualité. Rigoureux, organisé, autonome, polyvalent et réactif, le contremaître a souvent un très bon esprit d’analyse et de synthèse. Il doit posséder de véritables talents de négociateur pour parvenir à l’objectif fixé, car ce n’est pas toujours facile de faire concorder les attentes de la direction avec les possibilités des techniciens qu’il dirige. Tout comme les membres de son équipe, il respecte les règles d’hygiène et de sécurité. En outre, celui-ci doit posséder des qualités relationnelles et managériales. Le contremaître doit également être capable de supporter la pression et doit faire preuve d’initiative.
D’un point de vue technique, le contremaître doit avoir une bonne vision globale du chantier ou de la mission et une bonne connaissance de tous les corps de métier qui l’entourent.
Enfin, le contremaître doit avoir une bonne condition physique, car certains chantiers peuvent être particulièrement physique.

Pour le métier de contremaître, le salaire médian est estimé entre 2 000 et 2 500 euros bruts par mois. Cela correspond à un salaire brut annuel compris entre 24 000 euros et 30 000 euros. Il sera possible de prétendre à une rémunération plus conséquente, en fonction de l’expérience et de l’entreprise proposant le contrat.
Un contremaître débutant peut prétendre à un salaire compris entre 1 400 euros et 1 800 euros nets par mois. Il est donc au-dessus du SMIC dès le début de sa carrière. Cette rémunération pour un profil junior dépendra de la qualité de la formation reçue, de l’obtention d’un éventuel diplôme ou de la possibilité de justifier d’une période d'apprentissage en entreprise.
Un profil pouvant justifier de plusieurs années d’expérience peut être payé plus de 2 500 euros nets par mois. Cette rémunération correspond à un salaire brut annuel de plus de 38 000 euros par an. Le salaire que gagne un contremaître peut varier en fonction du montant des paniers-repas perçus. Certains employeurs prennent également à leur charge les frais de déplacement sur les chantiers.
Dans les grandes entreprises, l’employé peut aussi compter sur le versement d’une prime de participation et d’une prime d’intéressement. La convention collective peut aussi prévoir un 13e mois. Le métier de contremaître semble soumis aux fluctuations de salaire en fonction de la situation géographique. Les compétences, l’ancienneté dans ce secteur d’activité et les techniques maîtrisées seront également valorisées dans le calcul de la rémunération.

L’environnement de travail du contremaître peut être difficile. En effet, certains chantiers peuvent être très bruyants ou en extérieurs, les températures peuvent donc être particulièrement basses et rendre le travail du contremaître et des ouvriers plus difficile.
De plus, certaines usines ou certains chantiers ont un besoin constant de personnel et le contremaître peut être amené à travailler en horaires décalés, voire de nuit.

Après quelques années d’expérience, le contremaître peut devenir responsable de production, chef de chantier, conducteur de travaux ou directeur d’exploitation et diriger ainsi sa propre entreprise. Il peut ainsi gravir les échelons hiérarchiques au fil du temps et acquérir de plus en plus de responsabilités.

Le contremaître exerce son activité au sein d’entreprises de production d’énergie ou d’entreprises industrielles qui gèrent la fabrication de produits : alimentaires, pharmaceutiques, pétrochimiques, matériaux de construction, plastiques ou de papier.
Par ailleurs, on distingue également le contremaître du bâtiment qui travaille dans des entreprises de construction (maçonnerie, génie civil), de terrassement, de montage d’échafaudages, d’isolation de façades ou de démolition.