Contrôleuse / Contrôleur technique automobile

Le contrôleur technique automobile (code rome I1604) est un expert chargé de vérifier le bon fonctionnement d'un véhicule. Il procède à un état des lieux complet en passant en revue les points de contrôle obligatoires imposés par la législation. Son intervention dans un centre agréé détermine la conformité du véhicule aux normes en vigueur. Selon le bilan établi, son travail consiste à informer le client au sujet des travaux qui seront effectués de préférence par un garage.

Ce technicien est très souvent un fou de mécanique. Il est fréquent qu'il ait fait des études de maintenance des véhicules automobiles (MVA) ou de la maintenance industrielle. La mécanique et l'électronique sont des univers pour lesquels il nourrit un très grand intérêt. La mise à jour permanente est nécessaire dans ces domaines, mais ce n'est pas un problème pour ce passionné.

On l'a vu plus haut, le métier de contrôleur exige d'acquérir une qualification spécifique. Le stage permettant d'obtenir l'agrément préfectoral est d'une durée de 315 heures. Notons que par le biais d'un dispositif local il est possible également de se former. Les FCIL (Formations Complémentaires d'Initiative locale) permettent l'accès aux métiers du secteur automobile. Le FCIL Contrôleur technique automobile est accessible avec un niveau bac. La formation est de courte de durée, elle oscille entre six et douze mois. Elle s'adresse plutôt à des jeunes en possession d'un diplôme professionnel comme le bac pro ou le BTS. Les étudiants suivent en alternance des cours au lycée avec des périodes en entreprise. Ce dispositif est mis en place pour une insertion professionnelle directe.

Pour devenir contrôleur technique automobile vous devrez avoir un parcours de formation qui s'inscrit dans ce domaine de compétences. Pour être en capacité de pourvoir un emploi dans un centre de contrôle, il faut obtenir un agrément que seule la préfecture peut délivrer. Avant cela, suivre une formation solide en réparation automobile est fortement conseillé. L'univers de l'automobile offre un large choix de formations.

Le bac professionnel MVA (Maintenance des véhicules automobiles) propose des options intéressantes. Vous pouvez vous spécialiser pour la réparation des motocycles, des voitures particulières ou des véhicules de transport routier. Le bac professionnel Construction des carrosseries et le bac pro Réparation des carrosseries sont des diplômes de niveau IV parfaitement compatibles avec le métier de contrôleur technique des véhicules. Si vous souhaitez poursuivre au-delà du niveau bac, le BTS Maintenance des véhicules, option voitures particulières complètera votre formation. En dehors des domaines de la mécanique et de la carrosserie, vous pouvez vous tourner vers celui de l'électronique et de l'électricité. Plus tard, vous effectuerez un stage qui vous formera au contrôle technique des véhicules. Vous fournirez un extrait du casier judiciaire (bulletin numéro 2) avec la mention d'aucune condamnation. Avec l'agrément, vous pourrez postuler un emploi de contrôleur des véhicules.

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Le contrôleur technique automobile réceptionne les véhicules qu'il va passer au crible. Chaque engin est scruté et doit passer avec succès les différents points de contrôle. Ces derniers sont au nombre de 133. Ils sont répartis au sein de dix fonctions obligatoires de bon fonctionnement pour lesquelles on ne peut transiger. Le technicien prend des mesures, effectue des relevés. Il consigne dans un dossier informatique toutes les anomalies repérées. Ensuite il procède à l'édition d'un procès-verbal qu'il remet au client et qu'il commente. Les résultats de son intervention, consignés dans ce procès-verbal engagent la responsabilité du contrôleur. Ce dernier respecte les règles déontologiques du métier et tient compte de la réglementation en vigueur. Il en va de la sécurité des usagers.

Le propriétaire doit présenter son véhicule au centre agréé quatre ans maximums après la première immatriculation. Il revient ensuite tous les deux ans pour une nouvelle estimation de l'état général de sa voiture. Si le contrôle révèle des défaillances, des réparations sont effectuées par un intervenant extérieur (garage) dans un délai de deux mois et une contre -visite est programmée pour un nouveau contrôle.

Le métier de contrôleur technique automobile nécessite de posséder des qualités et des compétences précises. Sur le plan technique, une grande connaissance de la maintenance des véhicules est appréciée. D'ailleurs, ce professionnel féru de mécanique automobile met à profit ses connaissances personnelles.

Parmi les qualités requises pour devenir contrôleur technique automobile figure la résistance physique. Le contrôle des véhicules se fait en atelier, la plupart du temps non chauffé. Les températures hivernales compliquent les conditions de travail. De plus, la station debout est quotidienne dans ce métier ce qui implique une certaine pénibilité qu'il faut prendre en compte.

Le savoir-faire de ce technicien expert des véhicules repose sur sa grande rigueur dans la vérification des points de contrôle. Son emploi de contrôleur exige d'être consciencieux pour effectuer les tâches avec soin et précision. Grâce à son diagnostic pointilleux, il remet au client un bilan exhaustif et détaillé des réparations à effectuer sur la voiture, le fourgon ou la camionnette. La moindre anomalie est traquée et est consignée dans un rapport.

Grâce à ses qualités relationnelles, il communique aisément avec les clients, les experts en assurance ou experts automobiles.

Un contrôleur technique automobile peut exercer dans un centre de contrôle auto. Le poste occupé par l'employé peut être en intérim, en CDD ou en CDI. Le salaire moyen d'un technicien est de 18 000 euros bruts par an pour un débutant. Ce salaire médian varie en fonction de la zone géographique, de la qualification du salarié et du centre de contrôle qui l'emploie. Après quelques années d'expérience, le contrôleur technique automobile gagne environ 1 980 euros par mois. En devenant chef d'équipe, sa paie augmente sensiblement puisqu'il exerce plus de responsabilités. La rémunération est supérieure si le contrôleur technique automobile est franchisé ou s'il travaille pour son propre compte.

Il est possible de se spécialiser lorsqu'on est contrôleur technique. Vous aurez l’obligation d'avoir des habilitations spécifiques pour prendre en charge des voitures anciennes, des poids-lourds, etc. Après plusieurs années d'expérience, le contrôleur technique automobile peut devenir responsable de centre de contrôle. Sa mission est d'animer et de gérer une équipe de techniciens. La voie de l’entrepreneuriat est également empruntable. Il faudra tenir compte avant de vous lancer de l'investissement initial plutôt conséquent.

Les employeurs du contrôleur technique automobile sont les centres de bilan agréés par les préfets de département. Il existe environ 6 000 centres agréés par l'État. Ces structures sont totalement indépendantes. Elles procèdent aux vérifications dans le cadre strict de la législation relative à la profession. Il n'y a pas de partenariat ni d'association avec les concessions automobiles et les garages.

S'il est indépendant ou franchisé, le technicien devient chef d'entreprise et travaille au sein de son propre centre.