Conseillère / Conseiller technique

Le conseiller technique, également désigné par le code ROME H1101, est un expert doté de compétences techniques pointues dans un domaine spécifique. Son rôle consiste à fournir un soutien et des conseils personnalisés à des individus ou des entreprises confrontés à des problèmes techniques. Que ce soit dans le domaine de l’agriculture, de l’informatique, de l’électricité, de la plomberie, de la finance ou de l’automobile, le conseiller technique intervient pour analyser les besoins, proposer des solutions adaptées et apporter son expertise. Polyvalent, il peut aussi bien intervenir en amont d’un projet que lors de la résolution de problèmes techniques, et il peut être appelé à réaliser des services après-vente. Pour exercer ce métier, une formation spécialisée dans le domaine concerné est généralement requise, afin de maîtriser les connaissances techniques nécessaires à la pratique de ce métier exigeant et diversifié.

Pour devenir conseiller technique, plusieurs diplômes sont nécessaires. En fonction du secteur, l'employeur peut demander un diplôme spécifique. Pour travailler dans un cabinet de conseil, un master en gestion de projet, finance ou commerce est souvent requis. Pour un poste de technicien, un diplôme d'ingénieur ou une licence pro en environnement, mécanique ou BTP est nécessaire. Pour un conseiller technique sportif, ça sera plutôt un bachelor en sport ou un master en sport business. Ce type de poste est généralement accessible à partir d'un bac+3 comme une licence pro en Aménagement du territoire ou en Droit.

Pour devenir conseiller technique, divers parcours de formation sont possibles à partir du niveau bac. Après l’obtention du baccalauréat, les étudiants peuvent poursuivre leurs études en suivant une licence professionnelle en aménagement du territoire, en droit, en sciences économiques ou en sciences politiques. Ils peuvent également opter pour une licence scientifique en génie, en informatique ou en électricité. Pour accéder à des postes de conseiller technique plus spécialisés, une poursuite d’études en master est souvent recommandée, avec des options telles que le management de projet, l’ingénierie spécialisée ou les technologies de l’information. En parallèle des cursus universitaires, des formations professionnelles et des certifications techniques peuvent être suivies pour acquérir des compétences spécifiques dans des domaines particuliers, tels que l’informatique, l’électricité ou la finance. Il est également possible d’accéder à ce métier par le biais de l’expérience professionnelle, en valorisant ses compétences techniques acquises sur le terrain.

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Elles incluent généralement l’analyse des besoins des clients, la recommandation de solutions techniques adaptées, l’assistance dans la résolution de problèmes techniques, la gestion de projet, la réalisation de diagnostics et la rédaction de rapports techniques. Le conseiller technique peut également être amené à assurer un service après-vente, à former les utilisateurs sur l’utilisation des équipements ou des logiciels et à assurer une veille technologique pour rester à jour sur les dernières innovations dans son domaine. Mais aussi suivre précisément les réglementations.

• Valorisation des compétences techniques : le conseiller technique peut mettre en avant ses connaissances et son expertise dans un domaine d’activité précis.
• Interaction avec les clients : interagir avec une variété de clients permet d’enrichir les échanges et d’adapter les solutions techniques en fonction des besoins spécifiques de chaque client.
• Résolution de problèmes : trouver des solutions techniques innovantes et efficaces pour résoudre les problèmes rencontrés par les clients offre un sentiment de satisfaction professionnelle.

• Pression pour trouver des solutions rapides : les clients peuvent parfois avoir des attentes élevées en termes de délais pour la résolution de leurs problèmes, ce qui peut générer une pression importante sur le conseiller technique.
• Nécessité de rester à jour sur les technologies : les avancées technologiques rapides nécessitent une veille constante pour rester à jour, ce qui peut demander du temps et de l’investissement personnel.
• Gestion des situations complexes : certains problèmes techniques peuvent être complexes à résoudre, ce qui peut demander de la patience et de la persévérance pour trouver des solutions adéquates.

Pour devenir un bon conseiller technique, il est essentiel de posséder des compétences techniques solides dans son domaine d’expertise. Une capacité d’analyse et de résolution de problèmes est également primordiale pour proposer des solutions adaptées aux besoins des clients. De bonnes compétences en communication et en écoute sont indispensables pour interagir efficacement avec les clients et comprendre leurs besoins. Une aptitude à travailler en équipe est également importante, car le conseiller technique peut être amené à collaborer avec d’autres professionnels pour résoudre des problèmes complexes. Il doit aussi maîtriser les techniques rédactionnelles et les outils bureautiques.

Le salaire moyen d'un conseiller technique se situe autour de 30 000 euros bruts par an (environ 2500 euros bruts par mois). Cette rémunération va surtout dépendre de son employeur et du secteur dans lequel il travaille.

Par exemple, un assistant technique en BTP touche un salaire médian de 31 000 euros brut par an. Après plusieurs années d'expérience, il peut toucher un salaire brut de 40 000 euros brut par an. Cette rémunération augmente pour un assistant technique bilingue, où la rémunération moyenne est comprise entre 30 000 et 35 000 euros brut. En cabinet de conseil, un conseiller technique peut gagner entre 35 000 et 55 000 euros brut par mois soit un salaire net d'environ 2 275 euros par mois, pour un taux horaire de 15 € net minimum. La rémunération varie entre un consultant financier, un consultant informatique, un consultant en immobilier ou un consultant ingénieur. Grâce à son statut de salarié, il peut toucher des primes permettant d'augmenter son salaire : 13e mois, une prime d'intéressement, un bonus exceptionnel sur le bénéfice. Il peut aussi percevoir un complément via une prise en charge du déjeuner et des transports. Il a aussi accès à des avantages financiers comme une épargne salariale, une mutuelle d'entreprise, un comité d'entreprise, etc…Selon la grille salariale, lui permettant d'avoir un salaire variable.

Dans l’environnement de travail d’un conseiller technique, les conditions peuvent varier en fonction du secteur d’activité. Généralement, le cadre hiérarchique est structuré avec des supérieurs directs ou des responsables de service. Les relations professionnelles sont souvent marquées par des échanges réguliers avec les clients, les collègues et les partenaires commerciaux. Le conseiller technique occupe une position clé au sein de l’entreprise, en tant que référent technique pour les clients et les équipes internes. Les horaires peuvent être flexibles, avec parfois des déplacements chez les clients ou sur les sites de projets.

Après avoir acquis une expérience significative en tant que conseiller technique, plusieurs possibilités d’évolution de carrière s’offrent généralement aux professionnels. Ils peuvent gravir les échelons au sein de leur entreprise pour accéder à des postes de management ou de direction technique. Certains choisissent également de se spécialiser davantage dans un domaine spécifique en devenant consultant technique indépendant ou en créant leur propre entreprise de conseil. D’autres voies d’évolution incluent la transition vers des postes de formation ou de recherche dans leur domaine d’expertise, ou encore la reconversion vers des métiers connexes tels que chef de projet, ingénieur commercial ou responsable qualité.

Les entreprises recrutant des conseillers techniques sont variées et couvrent différents secteurs d’activité. On retrouve notamment des entreprises de services informatiques et de conseil en informatique, des sociétés spécialisées dans la vente ou la maintenance d’équipements techniques (informatique, électroménager, électronique), des sociétés de conseil en management ou en stratégie, des entreprises de construction et de BTP, des sociétés de services financiers ou d’assurance, ainsi que des fabricants ou distributeurs de produits techniques. Les organismes publics et les cabinets de conseil sont également des recruteurs potentiels pour les conseillers techniques. Il pourra également se lancer en auto-entrepreneur.