Peintre industriel

Le peintre industriel (code ROME H3404) travaille le plus souvent sur des éléments bruts, dans des ateliers de fabrication. Il ne tient pas souvent un pinceau, plutôt un ordinateur programmé en fonction des surfaces. S'il est en face des particuliers, il intervient avant la livraison finale au client. Ses tâches peuvent varier en fonction de l’entreprise qui l’emploie. Avant de peindre, il doit impérativement se charger du dégraissage des surfaces et du sablage. Il se sert de prédécoupés ou d’adhésifs pour tracer les zones à peindre et protéger les autres surfaces. Il contrôle la quantité, la teinte et la qualité de la peinture. Il procède ensuite à l’application des couches de revêtement ou de protection, comme des peintures et des laques, sur des pièces et des produits industriels tout en vérifiant l’aspect et l’épaisseur. Il veille à ce que les consignes de sécurité et les délais de livraison soient bien respectés. Si besoin, il identifie les non-conformités, effectue des retouches et conclut par les finitions.

Si on imagine un peintre industriel coloriant de grandes surfaces, son métier se concentre plutôt sur les formes : il peint des carrosseries avec de la poudre, au moment du passage en cabine, souvent grâce au magnétisme des couleurs.
Il peut aussi être appelé opérateur de traitement de surface ou technicien de traitement de surface.

Le métier de Peintre industriel en vidéo

Le BEP Finition ou Peinture revêtement est un minimum pour devenir peintre industriel. De nombreux programmes de formations locales permettent d'accéder à des certifications professionnelles.

Différentes formations peuvent mener directement à ce métier. Les diplômés d’un BEP en carrosserie ou peinture industrielle ou d’un CAP type peintre automobile ou carrosserie sont très recherchés. Il existe aussi un FCIL (Formation complémentaire d'initiative locale) en peinture automobile et industrielle et un CQP Peintre industriel. Par ailleurs, il est souvent demandé un ou plusieurs Certificats d'Aptitude à la Conduite En Sécurité (CACES) ainsi qu’une aptitude médicale qui sera régulièrement renouvelée.

De nombreux jeunes peintres entrent dans la profession par l'apprentissage ou en contrat de professionnalisation.

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• Préparer des surfaces avant application de la peinture.
• Éventuellement pose d'une surcouche.
• Réaliser des couches de protection ou de revêtement.
• Vérifier l'optimisation de la réalisation.
• Protection des espaces environnants.
• Préparation des machines et peintures à appliquer.
• Utilisation des différents équipements pour peindre.
• Programmer un ordinateur pour peindre les espaces ou les machines.
• Choisir le type de peinture (vernis, laque, etc.).
• Retouches et finitions à la main.
• Rédaction des rapports de travaux.
• Nettoyage et rangement du matériel de peinture.
• Respecter les règles de sécurité.
• Vérification des peintures réalisées par rapport aux supports reçus.

• De nombreux secteurs recrutent des peintres industriels, du BTP à l'aéronautique et à l'armée. Comme la formation est rapide, il est assez facile d'entrer dans la profession.
• Certains postes permettent de se former à des techniques complexes d'application de différentes couches de peinture ; d'autres, à devenir expert de la protection de la corrosion.

• Le peintre industriel doit être en bonne condition physique, car il travaille parfois dans des positions inconfortables. De plus, ce travail s'effectue dans un environnement toxique et chimique, donc il est impératif de porter des lunettes de protection, des gants et un masque.

Pour exercer le métier de peintre industriel, il est important de bien connaître les différentes techniques d’application de la peinture et les produits utilisés au niveau des incompatibilités et des produits chimiques. Il faut savoir manier les différents outils propres au métier comme le pistolet, la polisseuse ou encore la ponceuse. S’il travaille avec les automates programmables, il doit avoir une bonne maîtrise de l’informatique. Il utilise alors des instruments et des logiciels de détermination de teinte, comme le colorimètre et le nuancier. Il doit faire preuve de rigueur et de respect vis-à-vis de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement. Les opérations de préparation et de finitions de surfaces sont deux étapes incontournables de son métier et qu’il doit connaître à la perfection. Enfin, le sens esthétique et la capacité d'économie des produits sont un atout indéniable pour réussir dans ce type de poste.

Avec moins de 2 ans d’expérience, un(e) peintre industriel peut obtenir un salaire annuel brut situé entre 21 621 et 23 800 euros, ce qui revient à un salaire net mensuel entre 1 433 et 1 578 euros. Avec plus d’expérience, ce salaire peut atteindre 29 300 à 34 800 euros bruts par an, soit approximativement 1 943 à 2 307 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

Le peintre industriel intervient le plus souvent en atelier, et éventuellement dans une cabine ventilée, ou sur un chantier. Il porte des EPI (équipements de protection individuelle) et peint des matériaux métalliques, plastiques ou composites. Il utilise, sous contrôle de son chef d'atelier, différents outils dont il faut se protéger. Il travaille en mode posté, éventuellement en 3×8.

Le peintre industriel peut aspirer à long terme à des postes de chef d’atelier ou chef d’équipe ou pilote de systèmes de production automatisée.

Différents secteurs d'activités emploient des peintres industriels, dans des entreprises de toute taille : des TPE, des PME, des équipementiers, des grands groupes. Sur les chantiers, les activités de peinture anticorrosion sont primordiales et emploient des peintres certifiés anticorrosion. Dans la métallurgie, la technique recourt plutôt à la peinture liquide et à la poudre sur métal. L'automobile recherche plutôt des peintres sur éléments plastiques, alors que les entreprises du bois apprécient les personnes capables de faire des vernis sur bois ou de réaliser des teintures.