Ascensoriste

Immeubles d'habitation, hôpitaux, bureaux, centres commerciaux, et même hôtels, l'ascensoriste (code ROME I1301) intervient partout où se trouvent des ascenseurs, des escalators ou des monte-charges. Son métier consiste à installer, vérifier et parfois moderniser les appareils de levage.
Trottoirs roulants, escaliers mécaniques ou encore monte-dossiers n'ont aucun secret pour cet expert qui conjugue mécanique, électronique et électricité pour mettre en place, entretenir et dépanner ces élévateurs. Technicien aux multiples compétences, l'ascensoriste installe, en suivant les plans et schémas, les équipements électriques nécessaires au déploiement de la cage d'ascenseur et de sa cabine.
Celui-ci teste aussi l'installation afin de repérer et procéder à la réparation des anomalies.
Il procède aussi à la mise en sécurité des appareils en conformité des normes en vigueur.
L’ascensoriste s'appuie sur les plans et schémas pour équiper la cage de l'ascenseur : moteur, câbles, barres de guidage, boutons et portes. Il installe la cabine et raccorde les éléments électriques puis effectue les réglages.
Ce professionnel de la maintenance organise généralement ses tournées. Il peut exercer seul ou en équipe et rédige des comptes-rendus pour chacune des interventions qu'il est amené à effectuer.

Le métier de Ascensoriste en vidéo

Plusieurs diplômes mènent à la profession d'ascensoriste. En effet, le candidat peut d’abord se diriger vers un bac professionnel MELEC, un bac professionnel MSPC (ancien MEI) ou encore un bac professionnel électrotechnique.
À l'issue de ces études, le candidat peut valider le certificat de spécialisation (anciennement mention complémentaire) de technicien ascensoriste.
Si ce dernier poursuit son cursus, il peut se tourner vers les diplômes de niveau bac +2 comme un BTS électrotechnique ou un BTS maintenance de systèmes et son option A système de production.

Comme nous l’avons évoqué, pour devenir ascensoriste, une formation de niveau bac est indispensable. Les baccalauréats professionnels dédiés à la maintenance des équipements industriels, des métiers de l'électricité et ses environnements connectés ou de l'électrotechnique sont les parcours les plus adaptés.
Vous pourrez compléter votre cursus par une spécialisation de technicien ascensoriste ou un certificat de spécialisation, ou encore par un cursus en BTS. Vous suivrez alors les sections électrotechniques ou la maintenance de systèmes de production.
Afin de travailler dans ce secteur, il est préférable de poursuivre une formation dédiée aux ascenseurs, le bac Professionnel ne suffit pas toujours, c'est pourquoi le certificat de spécialisation (CS) se révèle indispensable. Les lycées professionnels ou la Chambre du Commerce et de l'Industrie proposent ce cursus.
Des entreprises du secteur de la maintenance proposent également de former leur futur salarié en interne en tant que technicien de montage des ascenseurs ou technicien de réparation d'ascenseurs.
Les élèves suivent leur formation en alternance, sous contrat de professionnalisation. Un niveau bac technique ou BTS et des compétences en électrotechniques ou dans le bâtiment sont exigés pour rejoindre ce cursus.
Si vous êtes en reconversion professionnelle, vous pouvez suivre les formations RNCP pour le Titre Professionnel de technicien de maintenance d'ascenseur ou le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) Agent de maintenance en ascenseurs.

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Ascenseurs à traction hydraulique ou électrique, ce technicien est polyvalent et maîtrise les technicités les plus anciennes comme les nouvelles pour exercer ses missions d'installation, d'entretien et de dépannage.

• Entretenir et dépanner un parc d'escalators, de monte-charges mécaniques, d'ascenseurs ou de télésièges.
• Contrôler les appareils.
• Nettoyer les appareils.
• Procéder aux réglages.
• Analyser et identifier le système défaillant en cas de panne.
• Procéder à la réparation.
• Vérifier et remettre en route l’appareil.
• Adapter les installations en fonction des usages qui lui sont dévolus et qui peuvent évoluer.
• Maintenir les installations en conformité avec les évolutions des réglementations et règles de sécurité.

• Une formation courte permet de rejoindre rapidement le monde du travail.
• L'ascensoriste organise le plus souvent lui-même ses tournées, il bénéficie donc d’une grande autonomie dans son travail.
• Les possibilités d'exercer pour de grands groupes, auprès d'entreprises, et même de particuliers sont nombreuses.

• Malgré des compétences étendues et l'obligation de sécurisation des ascenseurs, escalators et monte-charges, le salaire du débutant reste peu attractif.
• Les conditions d'exercices sont difficiles : en hauteur, parfois dans le vide, et le métier demeure très physique.
• Des astreintes pas toujours compatibles avec la vie de famille : l'ascensoriste doit être réactif lorsqu'il s'agit de dépanner un ascenseur dans les hôpitaux, par exemple.

Le vertige est clairement l'ennemi de ce technicien parfois funambule. En plus, d'une excellente condition physique pour effectuer sa mission, l'ascensoriste ne doit pas connaître de problème de dos. En effet, le port de charges lourdes comme le montage des cabines fait partie de ses affectations.
En plus de ses compétences physiques, le monteur-dépanneur d'ascenseurs doit être rigoureux, méthodique et attentif.
Le sens du dialogue demeure indispensable pour gérer la frustration des utilisateurs mécontents d'un dysfonctionnement.
De plus, celui-ci doit aimer travailler en équipe et posséder une aisance à l'oral comme à l'écrit pour la rédaction de ses rapports d'interventions ou d'entretien.
Des compétences en mécanique, électrotechnique, électricité et informatique se révèlent essentielles pour effectuer son travail en toute sécurité pour lui et les usagers.

Le salaire brut d'un ascensoriste débutant démarre au SMIC, soit 1 269 euros nets mensuels ou 1 603 euros bruts mensuels. En milieu de carrière, l'ascensoriste peut atteindre une rémunération mensuelle nette de 2 309 euros.
Le salaire médian de la profession s'élève à 2 050 euros nets mensuels, soit un revenu annuel net de 24 600 euros. En fonction du diplôme, de l'expérience et de la ville dans laquelle il exerce son métier, un réparateur d'ascenseur peut attendre une rémunération de 2 688 euros mensuels soit un revenu annuel net de 32 256 euros.
Cependant, un salarié débutant travaillera pour un salaire horaire net de 8,37 euros. Sa rémunération annuelle nette, sans prime, n'excédera pas les 15 233 euros.
Afin de voir évoluer plus rapidement sa rémunération, l'ascensoriste a tout intérêt à choisir une formation plus poussée et à se former régulièrement dans son domaine d'activité.

L’ascensoriste travaille principalement sur le terrain directement sur les chantiers d’installation ou de réparation. Celui-ci est donc amené à se déplacer fréquemment pour effectuer ses interventions. Il doit donc se montrer très mobile pour se rendre sur les chantiers.
De plus, une bonne condition physique est nécessaire à l’ascensoriste afin de porter des charges lourdes, de tenir des positions inconfortables ou encore de supporter le bruit ambiant sur ses lieux de travail.

Chef de travaux, responsable de secteur ou d'équipe, l'ascensoriste évolue vers des postes de management après plusieurs années d'expérience. Il aura la charge de planifier les interventions et de contrôler son ou ses équipes.
Le technicien monteur-réparateur peut se spécialiser sur un produit : ascenseurs, escaliers roulants, monte-charges ou téléphériques.
Enfin, celui-ci peut se tourner vers des postes de technico-commercial, sous condition de se former à la vente.

Le poste est le plus souvent proposé par des sociétés de gestion d'infrastructures ou des entreprises d'installation et de maintenance d'ascenseurs. Les hôtels de luxe et les palaces proposent parfois des emplois en interne, cependant les places restent rares.
Une formation complémentaire dans le domaine du transport filoguidé peut offrir d'exercer ces compétences dans les stations de ski.
L'ascensoriste peut aussi exercer comme indépendant ou s'associer avec un autre technicien de maintenance.