Ingénieure / Ingénieur soudeur

En tant que garant de la qualité des opérations de soudure, l’ingénieur soudeur (code ROME H1301) maîtrise l’intégralité du processus, depuis la conception jusqu’au contrôle. De la rédaction des modes opératoires de soudage à la qualification (QMSO), en passant par les méthodes d’inspection des soudures, il supervise chaque étape. Souvent seul à ce poste, il assume des missions stratégiques et des responsabilités managériales, assurant le bon fonctionnement d’installations sensibles telles que les centrales nucléaires, les réseaux de gaz, les plateformes pétrochimiques, les navires et les automobiles. Sa connaissance approfondie des matériaux et des techniques, associée à la priorité donnée à la sécurité, guide ses choix de descriptif du mode opératoire de soudage (DMOS). En cas de dysfonctionnement, il analyse la situation et met en œuvre des correctifs pour garantir la pérennité et la sécurité des structures métalliques réalisées.

• École Nationale d'Ingénieurs spécialité mécanique et production ;
• École Nationale Supérieure d'Ingénieurs spécialité : matériaux, de Limoges ;
• École Polytechnique spécialité Mécanique, (Syndicat de la chaudronnerie tôlerie et tuyauterie) ;
• École Polytechnique spécialité matériaux ;
• École Supérieure de Fonderie et de Forge, convention avec SUPMECA et avec l'IESFF ;
• Master Matériaux et Sciences pour l'ingénieur spécialité : sciences des matériaux et nouvelles technologies ;
• Master Sciences pour l'ingénieur et sciences des matériaux spécialité : métallurgie avancée ;
• Diplôme de l'ESSA.

Le diplôme du baccalauréat demeure indispensable pour entamer votre parcours en tant qu’ingénieur soudeur. Un niveau 7, équivalent à un bac+5, requiert cinq années d’études à partir du bac, ou trois années si vous optez pour une classe préparatoire de deux ans. Divers cursus en écoles d’ingénieurs ou formations universitaires vous permettront d’obtenir votre diplôme. Cependant, les métiers du soudage évoluent avec des normes de qualité et de sécurité en constante évolution.
Ainsi, vous devrez vous former tout au long de votre carrière pour maintenir et développer votre expertise. Si vous êtes passionné et persévérant, l’École supérieure du Soudage et de ses Applications propose un niveau bac+6. Après plusieurs années d’expérience dans le soudage, une possibilité d’évolution vers le poste d’ingénieur en interne s’offre au professionnel, bien que ces promotions demeurent rares. Pour renforcer votre candidature, une expérience sur le terrain est recommandée. Favorisez les formations qui alternent cours théoriques et pratiques en entreprise.

Si vous souhaitez devenir Ingénieur soudeur, découvrez en détail toutes les informations qui vous permettront d’accéder au métier.

L'ingénieur soudeur, souvent seul maître à bord, assume une grande responsabilité scindée en plusieurs missions pour concevoir, produire et garantir la viabilité d’une commande. Il prépare et analyse les opérations de soudage, en utilisant ses connaissances sur les matériaux et en considérant les exigences du client, établissant ainsi un cahier des charges pour la solution la plus adaptée. Il définit les critères de qualité et les processus de soudage. En tant que coordinateur, il supervise la production, élabore les DMOS et les QMOS, et programme les opérations de soudage. Il dirige ses équipes d'ingénieurs et effectue des démonstrations de soudage devant les chefs d'ateliers. Enfin, il assure la gestion des relations clients, sous-traitants et départements techniques, tout en procédant aux essais et contrôles qualité des soudures.

• Métier dynamique et enrichissant : l’ingénieur soudeur est constamment confronté à des défis stimulants, faisant de son quotidien une expérience dynamique et enrichissante.
• Polyvalence des missions : ce professionnel évolue dans un univers où la diversité des tâches est la norme. De la préparation des opérations de soudage à la coordination des équipes, chaque journée offre une pluralité d’activités.
• Nombreuses opportunités : la profession d’ingénieur soudeur offre de nombreuses opportunités professionnelles, même pour les jeunes talents. L’entrée sur le marché du travail s’accompagne de nombreuses possibilités d’apprentissage et de croissance professionnelle.

• Formation exigeante : l’accès à ce métier requiert une longue formation, intense et exigeante et demande un investissement conséquent en temps et en énergie.
• Contraintes physiques : en raison de la nature physique du travail, l’ingénieur soudeur doit maintenir son sang-froid et réagir rapidement face aux divers défis rencontrés, ce qui peut être stressant.
• Amplitudes horaires : les horaires de travail peuvent être fluctuants, avec des amplitudes parfois importantes, ce qui nécessite une adaptation à des plages horaires variables.
• Déplacements fréquents : les déplacements sont fréquents, que ce soit pour des missions sur le terrain, des vérifications d’installations chez les clients, ce qui peut impacter la vie personnelle.

Autonome, l'ingénieur qualité fait preuve d'initiative et possède le sens des priorités. Il détient des compétences managériales et de leadership pour mener son équipe de techniciens et de soudeurs et les projets de ses clients. Il est organisé et possède le sens de l'observation et du relationnel. Doté d'une bonne résistance physique, l'ingénieur soudeur développe son sens de l'observation, de l'analyse et de la synthèse tant pour former ses équipes que pour être force de proposition auprès de ses commanditaires. Il maîtrise les matériaux métalliques et leur comportement lors du soudage, connaît parfaitement les règles de conception et de calcul de constructions soudées. Il applique la réglementation hygiène et sécurité indispensable à la qualité et la robustesse de ses produits.

L'ingénieur soudage est un maître d'œuvre aux compétences indispensables à de nombreuses entreprises, c'est pourquoi il n'est pas rare qu'un débutant se voit offrir un poste au salaire mensuel net de 2 340 €.
Le revenu médian annuel de la profession s'élève à 48 000 € bruts pour un taux horaire de 26,37€. Garant de l'ensemble des soudures d'une structure ou d'une conduite de gaz, son expertise des différents matériaux employés et sa connaissance des techniques de soudage expliquent le salaire annuel net du débutant d'un montant de 28 000 € pour un tarif horaire net de 15,43€. Si son revenu annuel excède rarement les 36 000 € bruts, l'ingénieur peut voir sa rémunération évoluer rapidement après quelques années en poste.
Le salaire médian net de 3 120 € est en partie tributaire de la rémunération des profils séniors dont le revenu brut annuel est d'environ 60 000 € pour un net de 46 800 €. Leur taux horaire net est en moyenne de 25,71€.

Cependant, la rémunération de l'ingénieur soudeur dépend de plusieurs facteurs :

• La région où il exerce ;
• L'entreprise qui l'emploie ;
• De l'école d'ingénieurs dont il est issu.

À son salaire peuvent s'ajouter des primes diverses qui augmenteront d'autant l'attractivité de son métier.

L’ingénieur soudeur, en tant que professionnel polyvalent, est susceptible d’intervenir dans des environnements diversifiés, que ce soit en altitude, sous l’eau, dans des espaces souterrains, voire au sein de tunnels. Ces interventions sont guidées par les spécificités du cahier des charges et s’opèrent dans le strict respect des normes de sécurité. À noter que des déplacements réguliers, tant à l’échelle nationale qu’internationale, peuvent être requis en fonction des projets en cours.

L’ingénieur en soudage peut évoluer vers le poste de chef d’atelier après plusieurs années d’expérience. Cependant, son profil hautement qualifié lui offre la possibilité de changer de spécialisation et de donner un nouvel élan à sa carrière en s’orientant vers des secteurs tels que le nucléaire, le pétrole, la marine, l’automobile, etc. Il est important de noter que des formations complémentaires peuvent être requises pour valider cette transition vers un nouveau secteur d’activité.

De nombreux secteurs d'activités ont besoin des compétences de cet expert pour développer et souder les matériaux nécessaires au développement de leur société :
Entreprises du transport : construction navale, aéronautique, ferroviaire ;

• Industrie automobile ;
• Entreprises du BTP ;
• Sidérurgie ;
• Chimie et pétrochimie ;
• Armée ;
• Entreprises agricoles.