Ingénieure / Ingénieur efficacité énergétique

Le métier d'ingénieur efficacité énergétique (code ROME F1106) est essentiel dans la transition vers un avenir plus durable. Il ne se limite pas à concevoir des solutions de services énergétiques ; il joue également un rôle clé dans l'installation et la coordination de ces solutions. Souvent désigné sous le nom d’ingénieur efficacité énergétique du bâtiment, ce professionnel réalise des audits énergétiques approfondis en amont pour réduire les consommations d'énergie des structures habitées. Sa vision à long terme inclut l’intégration des énergies renouvelables dans les projets de construction, en s'appuyant sur des simulations thermiques et le domaine du génie climatique pour concrétiser cette ambition. Bien que les offres d'emploi dans ce secteur soient encore émergentes, elles connaissent une croissance significative, stimulée par les réglementations thermiques et les politiques gouvernementales favorisant le développement durable. Cette profession est ainsi au coeur des enjeux environnementaux actuels, offrant des perspectives d'emploi en expansion pour ceux qui aspirent à contribuer activement à la préservation de notre planète.

Pour exercer en tant qu’ingénieur efficacité énergétique, il est impératif d’obtenir un diplôme de niveau bac+5, généralement acquis dans une école d’ingénieurs. Cela correspond à un master ou à un équivalent, selon les spécificités de chaque établissement. Très souvent, posséder un bac+6, grâce à un master spécialisé en efficacité énergétique ou en génie climatique, devient un atout considérable pour s’insérer dans le marché du travail. Ce niveau supplémentaire de spécialisation permet d’approfondir des connaissances précises et recherchées dans ce secteur en pleine expansion, marqué par une prise de conscience globale de l’importance de l’efficacité énergétique.

L’ingénieur efficacité énergétique, pour embrasser pleinement son rôle pivot dans la transition énergétique, doit suivre un parcours académique rigoureux, débutant idéalement par un baccalauréat à dominante scientifique. Cette fondation solide est indispensable pour comprendre les principes de base qui régissent les sciences physiques et l’ingénierie. Par la suite, la préparation d’un diplôme de niveau bac+5 est demandée. Les écoles d’ingénieurs offrent des spécialisations pointues telles que le génie énergétique du bâtiment, le génie thermique, ainsi que l’énergie et l’environnement, formant ainsi les futurs professionnels aux défis spécifiques du secteur. Alternativement, la voie universitaire propose des masters 2 en énergétique et écomatériaux ou en ingénierie du bâtiment et développement durable, approches complémentaires à l’enseignement des écoles d’ingénieurs. L’ajout d’une année supplémentaire pour obtenir une spécialisation de niveau Bac+6 affine et précise les compétences, rendant le professionnel encore plus apte à innover et à répondre efficacement aux enjeux énergétiques contemporains.

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• Auditer les consommations énergétiques.
• Analyser les consommations en énergie et évaluer les gains possibles par rapport aux matériaux et installations existantes.
• Réaliser les études et relevés chiffrés et commentés.
• Suivre les réglementations thermiques et énergétiques.
• Suivre les innovations dans le domaine de l'efficacité énergétique.
• Réaliser des DPE.
• Calculer les gains réalisables et constater la validité des calculs.
• Contribuer à la veille sur les techniques et les réglementations.
• Prendre en charge le management de projet et l'obtention des certifications environnementales et ISO 50001.
• Accompagner les clients en entreprise et les fidéliser.

• Ce métier permet de contribuer directement à la réduction des émissions de CO2 et à la lutte contre le changement climatique.
• Le domaine de l’efficacité énergétique est en perpétuelle évolution, offrant des opportunités continues d’innovation et de créativité.
• Avec l’accent mis sur le développement durable et les réglementations gouvernementales de plus en plus strictes en matière d’énergie, la demande pour les professionnels qualifiés dans ce domaine est en hausse. Cela assure une certaine sécurité de l’emploi et de nombreuses opportunités de carrière.

• Les ingénieurs en efficacité énergétique doivent souvent travailler sur des projets complexes et sous des délais serrés, ce qui peut entraîner une pression considérable. Ils portent la responsabilité d’assurer la viabilité et l’efficacité des solutions proposées.
• Pour rester à la pointe de la technologie et conforme aux réglementations en constante évolution, les ingénieurs doivent s’engager dans un processus d’apprentissage continu. Cela peut représenter un investissement significatif en termes de temps et d’argent.

L'ingénieur efficacité énergétique est compétent dans les systèmes énergétiques, les procédés thermiques et mécaniques, et dans le domaine du chauffage, ventilation, climatisation. Il manie les logiciels de détermination des performances énergétiques. C'est un bon chef de projet.

Pour cet emploi, il est autonome, curieux, rigoureux dans ses calculs et ouvert aux autres pour assurer la qualité du travail en équipe. Il est également pédagogue pour convaincre ses interlocuteurs de l'urgence climatique. En plus de ses compétences techniques, l'ingénieur efficacité énergétique brille par son autonomie, sa curiosité et sa rigueur dans les calculs. Sa capacité à travailler en équipe et à communiquer efficacement, alliée à une approche pédagogique, lui permet de sensibiliser efficacement à l’urgence climatique.

L'ingénieur efficacité énergétique, dès ses débuts, bénéficie d’une rémunération attractive qui reflète l’importance de son rôle dans les enjeux environnementaux actuels. Selon le Centre d’Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ), un jeune diplômé peut s’attendre à un salaire brut mensuels de 2 500 à 2 900 euros. Cette rémunération progresse rapidement dans la filière ingénierie, où un débutant est rémunéré entre 35 000 et 40 000 euros bruts par an. Avec l’expérience, un cadre confirmé voit son salaire évoluer entre 40 000 et 50 000 euros bruts annuellement, d’après les données d’Énergie Recrute, soit un salaire mensuel brut d’environ 3 000 à plus de 4 000 euros, hors primes.

L’Association pour l’Emploi des Cadres (Apec) indique que 80 % des offres d'emploi dans ce domaine sont comprises entre 32 000 et 50 000 euros brut par an. Ce poste peut être sédentaire ou nécessiter de nombreux déplacements, offrant ainsi des avantages supplémentaires comme un véhicule de société et du matériel informatique de pointe. Travailler pour une entreprise unique, avec des objectifs précis d’économies d’énergie, assure une rémunération comparable, enrichie par les avantages sociaux tels que la mutuelle et le Plan d’Épargne Entreprise (PEE). Ces éléments soulignent non seulement l’attractivité financière du métier, mais aussi sa contribution significative à la durabilité et l’efficacité énergétique.

Au-delà des chiffres, le salaire de l'ingénieur efficacité énergétique reflète son rôle essentiel dans la transition énergétique et écologique. L’évolution salariale, liée aux compétences et à l’expérience, souligne la valeur apportée par ces professionnels au sein des entreprises et dans la société.

L’ingénieur efficacité énergétique travaille souvent au sein d’une équipe dédiée à la performance énergétique. Il reporte généralement à un chef de projet ou un directeur technique. Ses relations professionnelles s’étendent aux architectes, fournisseurs d’énergie, et équipes de maintenance. Il occupe une position clé, reliant théorie et pratique pour optimiser la consommation énergétique. Ses interlocuteurs varient du personnel technique au management. Les horaires sont généralement fixes, avec possibilité de déplacements fréquents pour audits et suivis de chantier. Ce métier exige flexibilité et disponibilité pour répondre aux urgences et respecter les délais des projets.

L'ingénieur efficacité énergétique, grâce à son expertise, a plusieurs voies d’évolution professionnelle. Il peut devenir chef de projet en recherche et développement, se spécialisant dans l’innovation pour l’efficacité énergétique. Une autre option est de devenir expert en environnement et écologie, apportant son savoir-faire dans le domaine du développement durable. L’ingénierie en énergies renouvelables offre également un chemin prometteur, concentré sur les sources d’énergie propres. Il peut s’orienter vers les fonctions commerciales liées aux énergies renouvelables, utilisant son expertise technique pour la vente et le conseil. Enfin, gravir les échelons managériaux en maintenance énergétique ou en exploitation permet d’assumer des responsabilités opérationnelles accrues, supervisant les initiatives d’efficacité énergétique au sein des entreprises.

Les ingénieurs en efficacité énergétique sont recherchés par une variété d’entités. Les entreprises de construction et les bureaux d’études en génie civil les recrutent pour optimiser les performances énergétiques des bâtiments. Les fabricants d’équipements énergétiques cherchent leur expertise pour développer des produits plus efficaces. Les sociétés de conseil en environnement s’appuient sur eux pour élaborer des stratégies d’économie d’énergie. Les organismes publics et les collectivités locales les engagent pour réduire l’empreinte énergétique des infrastructures publiques. Enfin, les start-ups axées sur les technologies vertes voient en eux des acteurs clés pour innover dans le secteur de l’énergie durable.