Commise / Commis d'architecte

Dessinateur en architecture ou assistant d'architecte, le commis d'architecte est un véritable bras droit des architectes, et permet un fonctionnement fluide des équipes pour les chantiers d'architecture. Ses domaines d'intervention sont très étendus. Il peut tout autant élaborer des plans, des études, dessiner des esquisses, gérer des ouvrages comme constituer des dossiers de permis de construire ou superviser des équipes. Il peut également s'occuper des démarches administratives relatives aux chantiers de construction, nécessaires à la bonne réalisation du projet.
Le commis d'architecte participe à tous les projets d'un cabinet d'architecte ou d'un bureau d'études. Alors qu'il est polyvalent au début de sa carrière, il peut se spécialiser par la suite, en tant qu'architecte d'intérieur par exemple. En contact permanent avec le public, il est appelé à se déplacer régulièrement entre son bureau et les chantiers en cours.

Si vous désirez en découvrir davantage sur ce métier, vous pouvez lire la fiche « Commis d’architecte », associée au code ROME F1104.

Pour devenir commis d'architecte, il existe une formation particulièrement privilégiée : le Baccalauréat professionnel Technicien d'études du bâtiment, option Assistant en architecture, aussi connu sous l'acronyme TB2A. Ce bac +2 est accessible aux titulaires d'un CAP (Certificat d'Aptitude Professionnel) ou BEP (Brevet d'Études Professionnelles) dans les secteurs de l'habitat, de l'architecture ou du bâtiment. Ce bac pro se prépare en deux ans de formation, effectués en alternance avec un contrat de professionnalisation : une fois diplômé, le commis d'architecte peut postuler son premier emploi.

Les formations pour devenir dessinateur en architecture permettent à l'étudiant d'augmenter ses connaissances techniques sur tous les aspects de l'architecture et de la construction. Le bac pro Technicien d'études du bâtiment permet d'acquérir les compétences requises pour réaliser des études techniques, des études administratives ou encore le suivi de travaux peu complexes en architecture. Durant ses études supérieures, le futur commis d'architecture va apprendre à manier avec aisance les logiciels de CAO, DAO et de traitement d'images.

Il est possible de poursuivre ses études après le bac pro, avec un BTS (Brevet de Technicien Supérieur) ou de préparer un second bac pro du bâtiment – vous serez dans ce cas dispensé de certains enseignements.

Le métier de Commis d'architecte vous intéresse ? Découvrez plus en détail les parcours de formations pour exercer ce métier.

Le commis d'architecte peut exercer différents types de missions. Parmi celles-ci, le dessin technique figure parmi les plus courantes. Il s’agit de concevoir des plans, des coupes, des élévations et tous les documents graphiques nécessaires pour présenter et réaliser le projet. Ces dessins nécessitent souvent de la CAO : Conception Assistée par Ordinateur. Des logiciels de modélisation 3D servant à mettre en forme la version digitale des projets d'architecture. Le commis d'architecture a également en charge la recherche de matériaux, de partenaires de sous-traitance, ou encore de réglementations locales. Comme évoqué plus haut, il réalise également la préparation de documents administratifs nécessaires au bon déroulement des projets d’architecture (appels d'offres, permis de construire, etc.).

• La diversité permanente des projets – et donc des missions – qui lui sont confiés. Les journées ne se ressemblent pas, et chaque projet est l'occasion d'apprendre de nouvelles compétences et connaissances.
• Les perspectives d’évolution sont nombreuses ! En effet, le commis d'architecture peut se spécialiser dans un domaine, ou devenir architecte, décorateur ou encore designer d'intérieur.
• Le contact avec le public est très présent, ce qui en fait un métier riche en échanges humains et en rencontres. C'est appréciable de ne pas juste travailler sur un dossier papier !

• Les horaires sont variables et peuvent s'étendre tôt le matin ou tard le soir, parfois les deux lors de périodes charnières (rendus de projets, présentations clients, etc.).
• La charge de travail est importante, comme l’ensemble des métiers en architecture. Ce sont souvent des projets de grosse envergure avec des budgets conséquents et des impacts considérables sur la vie des clients.
• Les déplacements sont constants, les lieux de travail varient selon les chantiers.

Le commis d'architecte doit être doté d'un sens hors pair de la maîtrise, de la précision et de la concentration. En contact permanent avec ses interlocuteurs proches, il a l'esprit ouvert, est diplomate et à l'écoute. Son sens relationnel est un atout important dans son métier autant que son esprit d’équipe.
Pour satisfaire les besoins de la clientèle, le collaborateur d'architecte suit l'évolution des progrès technologiques de très près. Dans l'exercice de son métier, il doit absolument maîtriser les outils informatiques et les logiciels propres à sa profession comme la CAO (Conception Assistée par Ordinateur) et le DAO (Dessin Assisté par Ordinateur).

Le salaire d'un commis d'architecte, qui est plus souvent appelé collaborateur d'architecte, est en moyenne situé entre 30 000 et 35 000 euros bruts annuels. Il gagne entre 1 800 euros nets mensuels et 2 500 euros nets. Il peut aussi travailler comme assistant chef de projet où, avec l'expérience, il peut être rémunéré au-delà de 40 000 euros bruts annuels.

Le commis d'architecte, aussi collaborateur d'architecte ou assistant chef de projet d'architecture, est rémunéré comme débutant à un salaire annuel brut dépassant généralement les 25 000 euros annuels bruts. En fonction de l'entreprise et de son expérience, il peut aussi atteindre 40 000 euros bruts annuels avec dix ans d'expérience. Selon les entreprises, en particulier dans les grandes entreprises du BTP, il peut bénéficier d'une prime de panier, aux alentours de 9 euros par jour, pour un travail sur des chantiers éloignés. En tant qu'assistant chef de projet en région parisienne, il touche un salaire moyen dépassant les 40 000 euros bruts annuels, soit 3 300 euros mensuels. En tant que cadre, il n'y a pas de limite aux horaires de travail, mais il peut percevoir des primes à la signature de certains contrats auxquels il a participé. Son salaire évolue avec l'ancienneté, et pourra dépasser les 50 000 euros annuels, surtout s'il est intéressé aux résultats de l'agence d'architecture. Le salaire du commis d'architecte en région est, quelle que soit la région, environ 8% inférieure à ses collègues en région parisienne. Le commis d'architecte peut aussi recevoir un variable en fonction des contrats signés qui profitent à l'agence d'architecture.

Le commis d'architecture travaille sous la direction d’architectes ou de chefs de projets, qui sont ses supérieurs hiérarchiques directs. Les conditions de travail sont variables, bien que certains éléments soient constants : les déplacements fréquents sur les chantiers et entre le chantier et le cabinet, des horaires parfois très étendus, une charge de travail importante, et un contact majoritaire avec le public ou le client.

Après avoir acquis quelques années d'expérience, le commis d'architecte peut prétendre au poste de chef de bureau ou assistant de direction au sein d'un cabinet d'architecte. Il peut aussi devenir surveillant de chantier selon ses aspirations professionnelles.
S'il le souhaite, il effectuera une formation en école spécialisée pour prétendre à d'autres types de postes. Parmi ceux-ci, on peut lister : conducteur de travaux, assistant en architecture, designer d'intérieur, ou encore technicien génie civil. L’orientation choisie le dirigera plutôt vers une carrière de spécialiste technique ou plutôt de professionnel créatif.

Généralement, le commis d'architecte travaille dans un cabinet d'architecture, un cabinet de maîtrise d’œuvre ou un bureau d'études en construction, rénovation ou réhabilitation d'ouvrages du bâtiment. Il peut être employé au sein d'une entreprise de bâtiment pour seconder l'architecte voire une société de promotion immobilière. Dans tous les cas, il est appelé à se déplacer fréquemment entre le chantier et son bureau. Il peut également être employé par les collectivités territoriales, par des cabinets d'architectes d'intérieur ou encore par de grands groupes publics ou privés, souvent des promoteurs immobiliers.