Technicienne / Technicien électronique

Le technicien en électronique (code ROME I1305) est un professionnel polyvalent, expert dans la conception, la fabrication, l’installation et la réparation de composants électroniques. Sous la supervision d’un ingénieur électronicien, il assemble et teste des équipements électroniques, que ce soit sur des maquettes ou des logiciels de simulation. Il utilise également des outils tels que la FAO et la GMAO pour faciliter son travail. La rédaction de documentations techniques fait également partie de ses responsabilités. Ce spécialiste des systèmes électroniques peut exercer dans divers secteurs tels que les énergies, les télécommunications, le matériel médical, l’industrie automobile, l’aéronautique, l’électroménager, etc. Avec une demande constante dans de nombreux domaines, les opportunités professionnelles pour les techniciens en électronique sont nombreuses et variées.

En formation initiale, en alternance ou apprentissage, les diplômes visés pour décrocher un emploi de technicien électronique par la suite sont les suivants :

• BTS Systèmes Numériques option B électronique et communications.
• BUT génie électrique et informatique industrielle.
• BUT Mesures physiques.
• Licence pro mention Métiers de l'électronique. La licence pro, de niveau bac +3, permet de choisir une mention communication et systèmes embarqués, fabrication de cartes et sous-ensembles électroniques ou encore microélectronique et optronique.
• FCIL (Formation Complémentaire d'Initiative Locale) Technicien en hyperfréquences.

Le métier de technicien en électronique est accessible dès le niveau bac. Plusieurs diplômes de niveau bac +2 ou bac +3 mènent aux métiers de l'électronique, en approfondissant un peu plus l'apprentissage du futur professionnel et permettent de renforcer ses acquis. Les formations qui s'offrent à l'étudiant comportent souvent des spécialités, même l'ensemble des enseignements sont communs. Parmi ces derniers, on peut lister l’électronique, le numérique, la physique ou encore l'électricité. Dans le cadre d'une reprise d'études ou d'une reconversion, il peut être opportun de s'intéresser à la formation continue ou à la VAE (Validation des Acquis de l'Expérience). Ces deux voies permettent d'accéder à un CQPM (Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie) ou un titre professionnel, comme le CQPM Technicien en électronique embarqué, CQPM Technicien tests, essais et dépannage en électronique, le titre professionnel Technicien service en électrodomestique ou le titre professionnel Technicien services en électronique grand public.

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Les missions d’un technicien électronicien sont riches et diversifiés, impliquant des tâches allant de la conception à la maintenance. Il conçoit des schémas électroniques, réalise des tests, des simulations et rédige des procédures de tests. En cas de panne, il analyse et diagnostique les problèmes, puis remplace ou répare le matériel défectueux. Il peut également intervenir sur le programme informatique des composants électroniques, rédiger des cahiers des charges et concevoir des documents techniques ou des rapports d’erreur en collaboration avec son équipe. Ses missions varient selon ses interventions (en conception, production, bureau d'essais ou maintenance).

• C'est un métier recherché grâce à la progression de l'électronique et du numérique. Il est donc relativement facile d'intégrer le marché de l'emploi, et il est possible d'avoir une évolution de carrière dynamique.
• Les secteurs d'activité qui sont ouverts aux techniciens en électronique sont variés.
• Par la vitalité du marché de l'emploi, les salaires sont souvent assez attractifs et il est possible de faire jouer la concurrence entre plusieurs employeurs afin d'obtenir un revenu intéressant.

• Certaines habilitations du technicien électronicien doivent être renouvelées régulièrement, par le biais d'une aptitude médicale.
• L'évolution rapide des nouvelles technologies implique de s'informer et de régulièrement mettre à jour ses connaissances professionnelles afin de maintenir son employabilité.
• C'est un métier qui requiert patience et précision, et qui peut s'avérer fatiguant selon les délais alloués aux projets.

Le technicien électronique doit faire preuve de minutie et de concentration, car la moindre erreur peut entraîner des dysfonctionnements majeurs. Sa curiosité et sa réactivité lui permettent de s’adapter aux nouvelles technologies. Observateur et analytique, il est capable de diagnostiquer les pannes et de les résoudre efficacement. Ses compétences en électronique et en programmation, ainsi que son aptitude à travailler en équipe et à communiquer efficacement, font de lui un professionnel polyvalent. La maîtrise de l’anglais technique peut également favoriser son évolution professionnelle.

En France, le salaire moyen d'un technicien électronique est d'environ 2 282 € nets par mois. Cela représente un revenu annuel de 35 108 € bruts. Cependant, le salaire médian peut varier en fonction de l'expérience, du niveau de formation initiale et du domaine d'exercice.

En début de carrière, le technicien en électronique peut espérer gagner un salaire brut situé entre 1 650 € et 1 950 € par mois. Cette rémunération correspond à un salaire net entre 1 270 € et 1 500 € par mois. Avec l'expérience et selon son niveau de formation, sa rémunération va augmenter au fil du temps. Le salaire moyen du métier est d'environ 2 500 € bruts, tandis que le salaire médian s'établit à 2 400 € bruts mensuels avec un taux horaire à environ 16 € bruts. Une prime peut venir compléter ce niveau de revenu, comme un treizième mois, ou bien une rémunération variable dans certains secteurs d'activité. Pour les professionnels les plus expérimentés, le revenu dépasse rarement les 3 000 € bruts par mois, selon la grille salariale de l'employeur.

Le technicien électronicien évolue généralement dans un environnement de travail stimulant et technologiquement avancé, que ce soit en laboratoire, en atelier ou sur le terrain. Sous la supervision d’un ingénieur électronicien ou d’un chef de projet, il travaille en étroite collaboration avec d’autres membres de l’équipe, tels que des ingénieurs, des techniciens et des opérateurs. Les horaires peuvent varier en fonction des besoins de l’entreprise, avec parfois des missions sur le terrain nécessitant des déplacements. Les conditions de travail sont souvent confortables, avec un accès aux équipements et aux outils nécessaires pour mener à bien les tâches assignées.

Les techniciens électroniciens ont de nombreuses opportunités d’évolution de carrière. Ils peuvent évoluer vers des postes de chef d’équipe, de chef de projet ou de responsable de production. Certains choisissent de se spécialiser dans un domaine particulier, comme les télécommunications, l’aéronautique ou l’automobile. D’autres optent pour une reconversion vers des métiers connexes tels que l’ingénierie électronique, la gestion de la qualité ou le développement de logiciels. Avec l’expérience et la formation continue, les techniciens électroniciens ont la possibilité d’accéder à des postes de direction ou de consultant dans le domaine de l’électronique.

Les principaux employeurs sont surtout des PME. Ces dernières sont souvent des fabricants de composants électriques ou électroniques, des services après-vente, des bureaux d'études, sociétés du BTP, ou même des entreprises spécialisées en télécommunications, en recherche ou en technologie de pointe par exemple. Le marché de l'emploi est dynamique, comme évoqué plus haut. Les offres sont nombreuses et permettent de choisir parmi plusieurs secteurs d'activité : construction aéronautique, navale ou ferroviaire, automobile, etc.