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Être bien au travail

"Il n'y a pas de journée type, ni même de semaine type, on dépend des marées !"

Par Stéphanie Davalo • Publié le

En attendant que la saison revienne, on plonge dans le quotidien des pêcheurs-plongeurs de Saint-Jacques !

Dans ce reportage, on accompagne Baptiste sur les côtes nord de la Bretagne, au large de Saint-Malo. Alternant chez Welga, le pêcheur-plongeur s'est formé pour devenir matelot de pont, ayant déjà son diplôme de plongeur professionnel et donc l'habilitation à plonger en scaphandrier.

"Je voulais que la mer soit beaucoup plus présente dans ma vie"

Passionné de mer depuis toujours, Baptiste a d'abord travaillé dans la sécurité et les sous-marins nucléaires avant de se lancer dans une licence nautisme et métiers de la plaisance. Mais ce n'était pas encore suffisant : "Je voulais que la mer soit beaucoup plus présente dans ma vie et je me suis que j'allais tester le métier de marin-pêcheur, qui m'a toujours tenté mais qu'on m'avait beaucoup déconseillé."

Ses missions de matelot s'adaptent à la pêche atypique, à la main, pratiquée par Welga : "Si les gars sont tous les deux en plongée, je pilote et c'est moi qui suis chargé de récupérer la pêche, de la trier, de la calibrer. Je m'occupe aussi de la maintenance." La pêche est bien sûr réglementée, d'octobre à avril pour les praires et jusqu'à mi-mai pour la Saint-Jacques : "On a le droit à quatre pêches dans la semaine, avec des quantités maximum à respecter."

"On ne voit pas du tout les journées passer, on ne regarde jamais sa montre"

Les tempêtes qui s'enchainent parfois ne découragent pas Baptiste : "Il suffit d'un lever de soleil ou d'une journée de beau temps pour qu'on soit content d'être là où on est, pour qu'on se sente privilégié." Parmi les inconvénients inhérents à cette vie en extérieur, il cite la fatigue et la dépendance aux marées, non-négociable : "On s'adapte aux marées, de la pêche à la livraison. "

Quant au salaire, il peut monter jusqu'à 3000 euros par mois selon Baptiste, quand la période est propice. Et seulement pour les matelots de pont qui peuvent aussi plonger. Un salaire dont le calcul va différer d'un armateur à l'autre. Ce qu'il faut en retenir, c'est que le matelot de pont ne compte pas ses heures donc que son salaire de 3000 euros les bons mois est à relativiser. Le conseil de Baptiste ? Se renseigner, pour bien comprendre le fonctionnement du type de pêche qui vous fait de l'oeil !

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