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Voyages d’affaires : utiliser Airbnb comporte des risques juridiques

Par Guirec Gombert • Mis à jour le 22 avril 2016 à 12h35, publié à 9h07

Parce qu’il ne garantit pas la traçabilité du salarié, Airbnb est pénalisé et les réseaux hôteliers traditionnels favorisés, surtout dans les pays à risques où le salarié doit pouvoir être géolocalisé par son employeur pour pouvoir être assisté en cas d’urgence.

Voyages d’affaires : utiliser Airbnb comporte des risques juridiques

Pour planifier leurs voyages professionnels, certains éléments restent source d’interrogation aussi bien pour les voyageurs d’affaires que pour les travel managers. Les premiers, comme les seconds, jugent à plus de 40 % que l’économie collaborative (Airbnb, Uber, et consorts) a plutôt un impact négatif sur leur sécurité physique et sur celle de leurs données, selon une étude Sia Partners.

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Problème : c’est la responsabilité directe de l’entreprise qui est engagée en cas d’incident. « Les sociétés doivent donc adapter leur politique de voyages en fonction d’une cartographie des risques précise qui déterminent les zones à risques élevés, voire interdites », conseille Alain Ronot, trésorier de l’Association Management des Risques et des Assurances de l’Entreprise (Amrae) et directeur des assurances d’un grand groupe français.

Airbnb pénalisé

Dans les pays à risques, pour choisir leurs moyens de locomotion et d’hébergement, les sociétés ont déjà leurs adresses sécurisées et validées par les directeurs de la sécurité et de la mobilité...