D’agent immobilier à technicien vérificateur d’extincteurs : « Il n’y a pas de routine et j’organise mes journées en autonomie »

Comme beaucoup de personnes, Anthony Allamelou a exploré différents domaines d’activité avant de trouver sa voie. « Après mon bac, j’ai fait du commerce, de la manutention et même de l’immobilier avant de devenir technicien vérificateur d’extincteurs. » Une profession assez méconnue qu’il aurait sans doute aimé découvrir plus tôt !

« Je ne connaissais ni le domaine d’activité, ni l’entreprise »

Tout commence en 2018 lorsqu’une offre d’emploi attire son attention : « Comme je ne connaissais ni le domaine d’activité ni l’entreprise, j’ai décidé de participer à l’une des réunions d’information organisées par Desautel. »

Une vingtaine de participants ont, comme lui, répondu à l’appel pour en savoir plus sur cette opportunité. « Le responsable de l’agence de Paris Nord était présent pour répondre à nos questions et nous recevoir de manière individuelle. Ça m’a aidé à mieux comprendre le métier de vérificateur d’extincteurs. »

Au quotidien, ce professionnel intervient chez les clients pour assurer la maintenance préventive des extincteurs et de certains appareils de protection incendie. Une mission d’utilité publique qui pique la curiosité d’Anthony, tout comme la possibilité de se former en alternance. « C’était la bonne formule pour moi. »

Quelques jours plus tard, l’homme est recontacté par l’entreprise et convié à un second entretien avec le responsable d’agence. « J’ai intégré la formation dans la foulée ! »

Une formation qui allie théorie et pratique

La formation en alternance proposée par Desautel aborde tous les fondamentaux du métier : règlementation en vigueur, gestes techniques, méthodologie de travail… « Le cursus s’étale sur un an et permet d’obtenir un CAP agent vérificateur d’appareils extincteurs. J’étais en entreprise trois semaines par mois, le reste du temps je me formais au GRETA* de ma région. »

Cette formation s’adresse à des candidats de tous les horizons. Seuls prérequis : respecter les procédures et la méthodologie, avoir un bon sens relationnel, une capacité d’organisation, de la rigueur et l’envie de partager son savoir avec les clients. « Il faut être à l’écoute, curieux et ne pas hésiter à poser des questions », ajoute Anthony.

« J’ai signé un CDI dès que j’ai obtenu mon diplôme »

A son arrivée, Anthony apprend peu à peu les ficelles du métier avec l’appui d’un tuteur dédié. « Au début, c’était totale découverte ! On ne peut pas dire que j’étais passionné par le domaine, mais j’ai appris à l’aimer au fur et à mesure. Ce qui m’a plu, c’est le fait de bouger souvent, de toucher à pas mal d’outils et d’avoir de nombreux contacts avec les clients. »

« J’ai eu la chance d’avoir un bon tuteur, souligne Anthony. Il a pris le temps de me former pour que je puisse assimiler un maximum de connaissances. Je me suis aussi très bien entendu avec lui et avec mes autres collègues. Mon responsable, les commerciaux et assistants de l’agence ont tous été disponibles pour moi et à l’écoute. »

La motivation d’Anthony a fait le reste ! « J’ai signé un CDI dès que j’ai obtenu mon diplôme », révèle-t-il.

Des missions diversifiées, de l’autonomie et des perspectives de carrière

Preuve de la qualité de la formation dispensée par Desautel : « La transition s’est très bien déroulée, même si j’ai dû m’habituer à intervenir seul. Heureusement, j’ai vite pris le pli ! »

Anthony apprécie de visiter des sites très différents au quotidien : écoles, usines, entrepôts, prisons, hôtels… voire des maisons individuelles ! « Même si les missions présentent certaines similitudes, il n’y a pas de routine et on me laisse organiser mes journées en autonomie. »

Anthony essaie de planifier deux ou trois interventions par jour, avec un passage à l’agence une fois par semaine. « J’en profite pour préparer son matériel, déclarer mes frais, organiser mes prochains rendez-vous, faire le point avec mon responsable… et discuter un peu avec les collègues ! »

Si Anthony estime qu’il a encore besoin de monter en compétence dans son métier, il ne se ferme aucune porte pour la suite. D’autant que les perspectives d’évolution ne manquent pas chez Desautel, où nombre de technico-commerciaux et de directeurs d’agences ont débuté comme vérificateurs. « A moyen terme, je pense que j’aimerais rester sur le terrain, réagit Anthony. Je pourrais envisager de devenir technico-commercial, même si je reste ouvert à d’autres options ! »

* Groupement d'établissements publics locaux d'enseignements