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Travailler 3 jours par semaine, idéal pour l'emploi ?

Par Flavien Chantrel • Mis à jour le 5 février 2015 à 12h07, publié en juillet 2014

"Les quatre jours restant seront utilisés pour les loisirs et la qualité de vie" et "permettront de créer de nouvelles opportunités de création de richesse", a expliqué le milliardaire et chef d'entreprise mexicain, Carlos Slim.

Travailler 3 jours par semaine, idéal pour l'emploi ?

Et si face à l'allongement de la durée de la vie et au remplacement progressif des emplois par les machines, la solution pour occuper les hommes était de réduire leur temps de présence au travail ? C'est en tout cas ce qu'a déclaré Carlos Slim, le magnat milliardaire mexicain, lors d'une conférence de presse. Pour lui, "les gens vont avoir à travailler davantage d'années, jusqu'à leurs 70 ou 75 ans... L'idéal serait de travailler 11 heures par jour, trois jours par semaine". Cette transformation du monde du travail serait alors dynamique pour l'emploi : "Avec trois journées de travail, les quatre jours restant seront utilisés pour les loisirs et la qualité de vie. Ces quatre jours permettront de créer de nouvelles opportunités de création de richesse en matière de divertissement notamment".

Carlos Slim oeuvre déjà pour ces changements. Dans son entreprise Telmex, les salariés volontaires peuvent continuer à travailler 4 jours par semaine et être payés après la retraite.

Une réponse au système de retraite

Pour le magnat, tout cela doit permettre de régler les déficits financiers du système de retraite, un système conçu dans une "société industrielle qui favorisait le travail physique". "Maintenant que nous sommes entrés dans la société de la connaissance et du savoir, et que l'espérance de vie dans les pays les plus riches est de 20 ans supérieure, ajoute-t-il, faire travailler les personnes plus longtemps devient vital pour la société".

Récemment, l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) publiait un document allant dans le sens de Slim. Se lançant dans une prospective de l'état des lieux du travail en 2053, l'agence prédit un allongement du temps de travail sur de plus courtes périodes.

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