De graphiste à technicienne camping-car chez Sunroad : « Tout est parti de l’aménagement d’un fourgon après un road-trip en Australie ! »

« Après des études d’arts plastiques et de graphisme, je me suis envolée pour l’Australie, raconte Mélinda. Durant mon road-trip sur place, j’ai découvert une gamme de véhicules de loisirs complément loufoque ! A mon retour, j’ai acheté un petit fourgon que j’ai aménagé moi-même. Tout est parti de là car je me fournissais chez Narbonne Accessoires, l’une des entités du groupe qui m’emploie aujourd’hui. » A l’image des routes que la jeune femme empruntait au pays des kangourous, son chemin vers le métier de technicienne camping-car n’a pas été direct pour autant !

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• Technicien d'Atelier sur Véhicules de Loisirs H/F

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Une reconversion après 10 ans d’expérience dans le digital

« J’ai travaillé plus de 10 ans dans la communication et le design, explique-t-elle. Mais ce qui me plaisait le plus, c’était de façonner différents matériaux de mes mains. Comme j’en avais marre du numérique, je me suis renseignée sur les métiers de menuisier, d’ébéniste, etc. Même si ça ne correspondait pas trop à ce que cherchais. C’est alors qu’un de mes amis m’a dit que son entreprise recrutait des techniciens camping-car et que ça pourrait me plaire. Quand j’ai visité le site carrières du groupe Narbonne, j’ai découvert qu’en tant qu’autodidacte, on pouvait bénéficier d’une formation sur site pour apprendre le métier. Je me suis dit « tente le coup » et j’ai postulé directement sur le site ! »

Un apprentissage du métier par la pratique

Une fois embauchée, Mélinda rejoint le centre technique CT Carr d’Aubagne (filiale de Sunroad Equipment), qui est aussi son lieu de travail actuel, pour suivre un programme d’intégration de deux semaines. Pas de mécanique au menu mais l’apprentissage de diverses techniques destinées à entretenir, améliorer et rénover les camping-cars, vans et fourgons aménagés des clients du groupe. Elle a ainsi appris à poser des accessoires (climatisation, frigo, etc.) et à les réparer, à installer du mobilier, et à réaliser des travaux de carrosserie. « On apprend par la pratique car on est tout de suite placé en binôme avec un technicien expérimenté. Tout s’est très bien passé, les échanges sont fluides donc ça facilite l’apprentissage ! »

Femme ou homme, pas de différence en atelier !

Seule femme dans son atelier, Mélinda n’a pas constaté de différence de traitement par rapport à ses homologues masculins : « Je n’avais pas vraiment d’appréhension, mais je ne savais quand même pas trop à quoi m’attendre ! J’été très bien accueillie par l’équipe et je m’entends très bien avec mes collègues. S’il n’y a pas encore peu de techniciennes dans le réseau, ce n’est pas dû au manque d’ouverture de l’entreprise », assure-t-elle.

Une routine inexistante et des missions très variées

La journée-type d’une technicienne camping-car ? « Aucune journée ne se ressemble ! », affirme Mélinda. Seules constantes : le café du matin et la réunion de début de journée. Les missions sont ensuite diverses et variées. « Dans un véhicule de loisirs, tout est pensé pour que le voyageur soit autonome pour cuisiner, se laver, etc. Je peux être amenée à refaire des éléments en bois, en alu ou en tôle, pour réparer des parties endommagées. Mais aussi à installer des panneaux solaires, de l’électronique embarquée… »

L’étroitesse des habitacles implique de s’adapter en permanence. « On doit bien calculer les dimensions, être débrouillard et minutieux. Même si mon métier n’a rien à voir avec ma formation initiale, je retrouve ce que j’aimais dans les arts plastiques : le travail de la matière ! »

Certains chantiers durent une heure, d’autres s’étalent sur plusieurs semaines (même si c’est plus rare). « En ce moment, je rénove un véhicule de A à Z pour un constructeur. Je dois démonter tous les éléments et revêtements avant d’en installer de nouveaux. Tout est fait à la main et sur-mesure donc ça va me prendre environ deux semaines ! »

Vous l’avez compris, la polyvalence est de mise pour exercer ce métier-passion. « Certains techniciens sont plus axés sur la carrosserie, d’autres sur la pose d’accessoires, mais on touche vraiment à tout. »

« C’est avant tout une aventure humaine ! »

Un an après sa reconversion, Mélinda est plus que satisfaite d’avoir suivi son instinct : « Je suis contente d’exercer un métier manuel à temps plein, surtout dans un environnement de travail qui invite au voyage ! On a affaire à des clients qui partent en vacances juste après notre intervention. L’ambiance est plutôt détendue, même si on ne chôme pas en atelier ! Travailler chez Sunroad, c’est avant tout une aventure humaine. Je suis entourée par des gens de qualité, tous différents mais c’est ça qui est chouette ! »

Un témoignage plutôt convaincant, non ?

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Crédit photo : Sunroad Equipment