Stress pré-entretien d’embauche : vos témoignages
Et nos conseils !

Qui dit rentrée scolaire dit aussi rentrée des recruteurs, et retour des entretiens d’embauche. De notre côté, on a profité des dernières semaines de vacances d’été pour prendre la température : êtes-vous stressés avant un entretien ? Vous avez été plus d'une centaine à nous répondre, et voici les résultats du sondage :
- “Oui, je trouve l’exercice assez compliqué 😱” : 50%
- “Mon stress va dépendre du poste visé 💼” : 29%
- “Rarement, j’arrive plutôt bien à le gérer 😉” : 14%
- “Plus maintenant, j’ai travaillé dessus 💪” : 7%
Vous êtes donc en majorité systématiquement ou presque angoissés à l’idée de devoir vous présenter devant un recruteur. Mais de quoi s’agit-il, quelles sont les principales sources de ce stress? C’était justement la question qu’on vous a posé, voici une sélection de vos réponses (et nos conseils !) :
« Le retard que j’ai, alors que j’ai pris une grosse marge »
Notre conseil : Eh oui, avant même de commencer l’entretien, encore faut-il y arriver… À l’heure ! Selon une étude menée par le cabinet Robert Half, un retard compris entre 1 et 5 minutes est mal perçu par 28,5% des recruteurs, 37% pour une attente s’échelonnant de 6 à 10 minutes. Alors pour vous éviter ce stress inutile, prenez au moins 15 minutes d’avance : le temps de vous présenter à l’accueil, vous perdre dans le bâtiment, demander à nouveau, trouver enfin le bon bureau… Si vous disposez du temps nécessaire, vous pouvez même partir en repérage et effectuer le trajet la veille, pour évaluer avec certitude votre temps de déplacement.
S’il s’agit d’un entretien en visio, connectez-vous 5 minutes à l’avance, vérifiez votre connexion, votre éditeur de texte (pour prendre des notes) et assurez-vous d’avoir la fiche de poste et votre CV (voire votre lettre de motivation), pour ne pas être pris au dépourvu.
Trop tard, vous êtes déjà en retard à l’instant où vous lisez ces lignes ? Ne perdez pas plus de temps avant d’en informer la personne qui est déjà en train de vous attendre, le mieux étant de la prévenir le plus tôt possible.
« Certains recruteurs qui continuent à poser des questions piège »
Notre conseil : Peut-être une des réponses qui est le plus souvent revenue dans ce sondage. Va-t-on vous déstabiliser ? Si cela est fait dans le simple but de vous mettre mal à l’aise, alors il est possible que cette boîte ne soit pas faite pour vous, et que vous ayez à faire à un manager toxique. En revanche, il peut aussi vous poser des questions sur votre parcours, sur vos accomplissements pro, voire perso, autant d'informations qui permettent après tout de mieux vous connaître. Elles peuvent parfois vous décontenancer aux dépens de votre interlocuteur qui n’a pas forcément voulu vous coincer.
Il convient alors de différencier les questions pièges et les questions légitimes. Gardez en tête que le recruteur n’est pas là pour vous mettre mal à l'aise, mais pour trouver son prochain collaborateur, et si possible, celui qui correspond au mieux au poste proposé. Heureusement, les grands classiques de type “donnez-moi vos 12 pires défauts” se font de plus en plus rares en entretien, mais si on vous la pose quand même voici une lecture qui pourrait vous être utile.
« Ne pas savoir quoi répondre. »
Notre conseil : S’il vous est déjà arrivé de ne (vraiment) pas savoir quoi répondre à une question en entretien, voire de bafouiller en perdant vos moyens, il est tout à fait normal que vous n’ayez aucune envie de revivre une telle épreuve.
On ne le répétera jamais assez : chaque entretien se prépare méticuleusement. Plus vous serez au fait de la fiche de poste, de l’histoire de l’entreprise, ou des choses à mettre en avant dans votre parcours et plus globalement des raisons qui vous ont poussé à passer la porte de ce bureau, plus vous serez à l’aise et paré à répondre à n’importe quelles questions… Ou presque. On ira même plus loin : de toutes les astuces pour évacuer le stress pré-entretien, bien le préparer est de loin la plus efficace, et vous permettra d’arriver sûr de vous et naturel. Ça tombe bien : c’est exactement ce que recherchent les recruteurs.
« Qu’on me demande de justifier les emplois sur lesquels je ne suis resté que quelques mois »
Notre conseil : Là encore, il s’agit de distinguer les différents contextes : était-ce un CDD de quelques mois (auquel cas vous n’aurez a priori pas besoin de vous justifier), ou une mauvaise expérience qui a tourné court ? Dans ce dernier cas de figure, assurez-vous d’avoir pris assez de recul, et d’avoir tiré les leçons de ce qui vous a amené à quitter cet emploi. Vous n’êtes certainement pas le seul à avoir été déçu d’une réalité qui ne correspondait pas à la fiche de poste, ou d’une ambiance d’équipe qui n'était celle que vous imaginiez.
Il y a même des chances pour que le recruteur, qui après tout cherche lui aussi à vous convaincre de rejoindre son entreprise, soit à l’écoute et cherche à vous rassurer sur ces derniers points. Cela dit, pas la peine de verser dans le mélo : restez professionnel, et précisez ce que vous avez appris de cette expérience, ce que vous avez mis en place pour vous améliorer et ce que vous recherchez désormais dans votre prochain poste.
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