Stress au travail : l'Ile-de-France parmi les régions les plus touchées

Près d'un salarié sur 5 souffre de stress au travail. C'est un des résultats d'une vaste enquête menée par ADP (Automatic Data Processing), leader mondial des solutions de gestion du capital humain. Si la question n’est pas nouvelle, les solutions peinent à être trouvées. Ainsi, 31% des Français pensent que leur employeur ne s’intéresse pas du tout à leur bien-être psychologique et 41% affirment que leur intérêt n’est que superficiel. Pire que cela, "32 % des collaborateurs déclarent ne pas être suffisamment à l'aise pour l'évoquer dans un cadre professionnel", indique l'étude.

68 % des salariés estiment avoir un travail nerveusement fatigant

Des chiffres qui confirment une autre étude sur le stress au travail menée par l'organisme de prévoyance Malakoff Mederic qui soulignait que si les Français se sentaient moins fatigués au travail, ils se sentaient en revanche beaucoup plus stressés et anxieux.  Ainsi 68 % des salariés estiment avoir un travail nerveusement fatiguant et ont l’impression de subir plus de pression psychologique.

Un chiffre parisien au dessus de la moyenne nationale

Si c'est d'abord dans le sud-ouest que les salariés semblent le plus en souffrir (24 %), suivie de la région Centre (22 %), la région Ile-de-France se maintient en 3ème position avec 20 % des salariés qui disent souffrir de stress au travail la plaçant au dessus de la moyenne nationale (19 %). C'est dans l'ouest et dans le nord que les salariés semblent le moins stressés (16 %). Au delà du stress c’est aussi le manque de reconnaissance et d’autonomie qui sont flagrants pour respectivement quatre salariés sur 10 et huit salariés sur 10. Conséquence : les salariés ne sont plus motivés. En moins de 10 ans l’engagement des salariés s’est nettement dégradé.

Une meilleure conciliation vie pro vie perso de plus en plus nécessaire

Pour y remédier, les salariés qui sont confrontés à ces difficultés aimeraient bénéficier d’horaires de travail plus souple (46 % des salariés ayant des difficultés à concilier travail et engagements personnels), une réduction du temps de travail (28 %) ou encore la possibilité de télétravail (24 %). Un besoin de flexibilité absolument nécessaire en Ile-de-France où le rythme de travail est plus intense et plus fatigant qu'ailleurs.

(GettyImages/Peopleimages).