« Je pensais que j’allais faire du piquage à la machine 8 heures par jour, alors que pas du tout ! »

« J’ai arrêté l’école à 17 ans sans savoir ce que j’allais faire ensuite, explique Arnaud Beton. J’ai ensuite fait beaucoup de petits boulots : plombier, boulanger, mécanicien, facteur… » Entré chez Tolomei sur les conseils d’un ami en 2018, il ne regrette pas son choix. Envie de savoir ce qui l’a convaincu de poser ses valises au sein du groupe ? Vous vous posez des questions sur le poste et l’entreprise ? Toutes les réponses ci-dessus !

400 postes à pourvoir en 2023

Acteur majeur de la maroquinerie d’excellence, le Groupe Tolomei recrute et forme 400 maroquiniers cette année. « Nos artisans participent à la sauvegarde et au développement d’un savoir-faire français reconnu dans le monde entier », souligne Jean Galtier, DRH Groupe. En croissance d’année en année, l’entreprise dispose à ce jour de 11 sites de production situés dans quatre régions françaises : la Sarthe, la Drôme, le Sud-Ouest et la Corrèze.

Un métier ouvert à tous et à toutes

« La majorité de nos maroquiniers sont en reconversion pro. Nous avons d’anciens maçons, coiffeurs, assistantes maternelles, boulangers, peintres… Avec de plus en plus d’hommes dans nos rangs car ce métier est loin d’être réservé aux femmes ! » Une diversité de profils qui fait la richesse du groupe, dixit Jean Galtier.

3 à 4 sessions de formation par site et par an

« La plupart des gens ne connaissent pas le métier de maroquinier, poursuit le DRH Groupe. Ou alors ils ont certains a priori. » Pour leur faire découvrir les coulisses d’un atelier de fabrication, chaque site organise entre 3 à 4 réunions d’information par an. Si vous voulez aller plus loin, vous serez invité à passer des tests d’habileté avant le traditionnel entretien d’embauche pour intégrer une session de formation.

« Au début j’étais assez stressé mais ma formatrice Nathalie m’a très bien accompagné, se remémore Arnaud. On fait un peu de piquage machine, du cousu main avec des aiguilles et un fil pour tester notre dextérité … Il faut être concentré mais les tests sont très bien pensés. Si on n’est pas à l’aise sur une tâche, on peut se rattraper sur une autre. »

Une formation en trois mois prise en charge à 100%

Les apprenants intègrent ensuite une promo de 10 à 12 personnes. « La formation, indemnisée, est dispensée pendant trois mois par notre Ecole de formation interne », détaille Jean Galtier.

Nathalie Carteret est l’une des formatrices référentes susceptibles de vous accompagner lors de la phase d’apprentissage. « Si une pièce n’est pas conforme, on refait tout avec les apprenants jusqu’à ce qu’ils y arrivent. Tant qu’elle n’est pas validée, on ne les lâche pas ! »

Ce qui a le plus surpris Arnaud pendant cette période ? « Je pensais que j’allais faire du piquage à la machine huit heures par jour, alors que pas du tout ! Il y a plein de corps de métiers différents dans l’atelier et on est polyvalent. »

Un salaire évolutif et de nombreux avantages

Les maroquiniers débutants perçoivent un salaire de 1 775 € brut (pour 35h/semaine). « Notre politique salariale se veut offensive et il y a une revalorisation de salaire dès la première année », précise Jean Galtier. Avant de lister les nombreux autres avantages à rejoindre le Groupe Tolomei : diverses primes, un 13^ème mois… « Le partage des richesses est une réalité chez nous. Grâce à nos accords d’intéressement et de participation, les salariés touchent l’équivalent d’un à trois mois de salaire par an. » Un montant alléchant qui témoigne de la santé financière de l’entreprise !

Quid des conditions de travail ? « Les maroquiniers travaillent sur des horaires classiques, principalement en journée. Nous avons signé des accords sur le temps de travail qui donnent plus de flexibilité aux collaborateurs. Ça répond à un besoin d’équilibre vie pro-vie perso plus marqué, que je suis le premier à défendre ! »

Le bien-être des maroquiniers passe aussi par un travail sur l’ergonomie des postes. « Le Groupe a beaucoup investi sur du matériel adapté, comme des tables élévatrices par exemple. On prend soin de notre corps ! », se félicite Nathalie.

« Je n’avais pas prévu de faire ce métier et c’est devenu une passion ! »

Présent depuis cinq ans chez Tolomei, Arnaud a évolué récemment en tant que référent outillage. « On travaille avec beaucoup d’outils à l’atelier, et c’est désormais moi qui les répare ! Le Groupe m’a payé une formation pour apprendre ce nouveau métier. En quelques années je suis monté en grade et c’est super valorisant. »

Entrée chez Tolomei il y a 36 ans, Nathalie est pour sa part toujours aussi fière de voir ses élèves évoluer puis prendre leur envol au sein du Groupe. « Je n’avais pas prévu de faire ce métier et c’est devenu une passion ! », s’exclame-t-elle avec un enthousiasme communicatif.

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Crédit photo : HelloWork