Femme et directrice dans l’automobile : « Avec Renault Retail Group, nous avons brisé le plafond de verre »
Arrivée en tant que stagiaire il y a 19 ans, Hajar Amara a gravi les échelons au sein de Renault Retail Group.

Arrivée en tant que stagiaire il y a 19 ans, Hajar Amara a gravi les échelons au sein de Renault Retail Group.
Son parcours fait l’éloge de la détermination. À 40 ans, Hajar Amara est directrice de concession Renault à Marseille. Un poste taillé pour elle ! Pour arriver jusque-là, elle est « entrée par la petite porte » et a connu huit postes différents au sein du groupe. Elle revient sur son parcours et raconte son quotidien de Directrice d’Etablissement RRG.
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« Je prends le poste et on verra ! »
C’est presque par hasard qu’Hajar Amara fait ses premiers pas chez Renault Retail Group. À l’époque, elle n’avait pas de passion dévorante pour l’automobile mais besoin de trouver un stage. « J’intègre Renault Retail Group pour mon stage de maitrise, puis j’effectue aussi celui du master chez eux. Je terminais alors des études pour devenir contrôleur de gestion et je me retrouve stagiaire dans le recouvrement de créances ! Il n’y avait pas vraiment de lien mais j’avais apprécié lors de mon premier stage l’environnement bienveillant et l’accompagnement dont j’avais bénéficié et je devais valider mon diplôme. »
Ses études terminées, Hajar Amara connaît une phase d’emploi en intérim jusqu’à ce que Renault lui offre un poste dans … le recouvrement de créances ! « C’était le seul poste disponible. Ce n’était pas le domaine que j’avais envisagé… pas de lien avec mes études mais j’avais besoin de travailler. Je me suis dit : ‘’Je prends le poste et on verra’’ . Une opportunité pour moi d’intégrer un environnement qui me plaisait et l’occasion de me faire une première expérience professionnelle. »
19 ans plus tard, il ne fait aucun doute qu’elle a pris la bonne décision. Pourtant, elle se souvient d’un choix en décalage avec ses camarades de master. « En signant chez Renault Retail Group pour mon premier poste, je suis embauchée en tant qu’employée. Ce n’est pas forcément ce à quoi on prétend à la sortie d’un Bac +5. Mes camarades de promotion signaient des contrats pour être cadre et gagner deux fois plus d’argent. Mais j’ai accepté de rentrer par la petite porte, sans avoir l’ego de me dire que ce n’était pas pour moi : et ça ne m’a pas empêché d’évoluer. Au contraire j’ai évolué en grande partie grâce à ma détermination et ma force de travail et c’est tout aussi, voir beaucoup plus, formateur et valorisant tant sur le plan professionnel que personnel. »
La découverte d’une passion
Finalement, très vite, elle se découvre une véritable passion pour le monde de l’automobile. « C’est un univers très riche, techniquement et humainement. Cela tombe bien car je suis curieuse et j’aime apprendre. A chaque étape, j’ai posé énormément de questions, je me suis intéressée à toutes les activités d’un établissement, j’ai cherché à en connaitre tous les rouages : le recouvrement de créances concerne autant les ventes de véhicules neufs et d’occasions que l’après-vente ou les pièces de rechange, et surtout je me suis beaucoup intéressée aux femmes et aux hommes qui composent notre entreprise et aux clients qui la font vivre. » Malgré son poste dans la partie finance, elle développe un réel intérêt pour le contact aux clients et toute la partie business, ce qui pose les jalons de la suite de sa carrière.
« Tant que je ne m’ennuie pas et que je m’épanouie, je prends les nouvelles opportunités, les nouveaux défis ! »
Après deux ans dans le recouvrement de créances, on lui propose de devenir contrôleuse de gestion junior, à Paris. La boucle pourrait être bouclée, avec ce premier poste qui correspond à ses d’études. Après deux ans, elle accepte un nouveau challenge : devenir responsable administrative et financière dans un établissement. « Je n’ai jamais rien demandé et ce qui valorisant, c’est que mon potentiel a été reconnu par mon entreprise, mes managers et on m’a proposé ces nouvelles missions. J’ai dit : ‘’Tant que j’y trouve de l’intérêt et que je ne m’ennuie pas, j’accepte.’’ Ça a été le même scénario pour mes autres postes », sourit Hajar Amara. À savoir : contrôleur de gestion et responsable de contrôle interne, contrôleur de gestion Europe, contrôleur performance (équivalent de directeur financier) ou directrice adjointe d’un établissement.
À chaque fois, la jeune femme, identifiée comme « évolutive », bénéficie d’un accompagnement par les RH. Lorsqu’elle devient adjointe de l’établissement Renault de Rouen, on lui fait comprendre que c’est pour, à terme, être nommée Directrice d’Etablissement. Pour cela, il faut qu’un poste se libère et qu’elle soit mobile géographiquement : ce qui arrive 18 mois plus tard de l’autre côté de l’Hexagone, à Marseille. Elle se souvient : « Cela faisait quatre ans et demi que j’étais en Normandie. Deux possibilités se présentaient à moi, Soit je restais dans le confort, soit je me challengeais. La suite vous la connaissez ! »
« Oui, une femme a sa place dans le domaine automobile : j’en suis la preuve »
Désormais, elle partage son temps entre le pilotage des activités (vente de véhicules, de pièces de rechange, réparation mécanique/carrosserie, location…), la partie liée à la sécurité / environnement (HSE) et le management, l’animation de ses équipes. « C’est cette dernière partie qui me passionne le plus ! Je l’ai découverte au fil des années et c’est désormais ce qui m’anime au quotidien. Un quotidien axé sur l’humain à tous les niveaux, avec de la considération, bienveillance, proximité, échanges, donner l’impulsion en donnant du sens et en expliquant les choses, en considérant et valorisant tous mes collaborateurs. En tant que manager, la plus belle chose qu’on puisse faire ce n’est pas uniquement d’être premier dans la rentabilité ou dans les chiffres. C’est d’avoir des résultats grâce à une équipe où les gens se sentent bien et de les aider à grandir. »
Sur ce dernier point, Hajar Amara sait de quoi elle parle. C’est pourquoi elle tente, à son tour, d’encourager chacun à tenter sa chance. « Je me rends compte qu’en tant que femme, parler de notre parcours est important. Oui, une femme a sa place dans le domaine automobile : j’en suis la preuve. Je ne me suis jamais sentie comme une femme parmi des hommes, je me suis battue comme tout à chacun. Mais toujours comme une garagiste parmi des garagistes. » Si elle concède que le quotidien fait parfois ressurgir quelques relents machistes de la société et que, comme partout, l’évolution d’une femme peut faire grincer des dents masculines, Hajar Amara est confiante : « Renault m’a accompagné pour briser le plafond de verre : on m’a fait confiance sans se poser la question de mes origines ou du fait que je sois une femme. Et les équipes RH ont la volonté de poursuivre dans ce sens, elles travaillent beaucoup, sur ce sujet et ceux de la mixité ou de l’intégration du handicap, l’inclusion dans sa globalité. »
« J’évoque toujours la possibilité d’évolution »
Quant au futur, la Directrice d’Etablissement continue de ne pas se poser la question de ce qu’elle fera dans cinq ans. En revanche, elle est certaine de vouloir aider les métiers dit « manuels » à retrouver de la valeur aux yeux de la société. Elle conclut : « Nous avons des difficultés à trouver des mécaniciens et des carrossiers. Ce sont des métiers qui souffrent de dévalorisation : on les présente comme des métiers où on a les mains dans la graisse et l’huile. C’est terriblement réducteur car, à mon sens, ces métiers sont indispensables à la productivité de toute entreprise. J’admire leur savoir-faire et leur expertise ! Sans compter les nombreux exemples d’évolutions de carrière, au sein du groupe, de mécaniciens devenus chefs de service, chefs d’atelier ou directeurs. Lorsque je fais passer des entretiens de recrutement, j’évoque toujours l’évolution possible et je présente mon parcours qui atteste que Renault Retail n’hésite pas à faire confiance. »
Crédit photo : HelloWork/Renault Retail Group

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