Quelle est la meilleure manière de refuser un job ?

Si certains candidats n’ont aucun problème à refuser un poste qui ne leur convient pas, vous faites peut-être partie de ceux qui ont du mal à dire non…

Comment savoir si on a raison de refuser un poste ?

Pourquoi refuser une offre d’embauche ? Mille raisons différentes peuvent vous pousser à décliner la proposition d’un employeur. Ce qui compte, c’est que vous sachiez pourquoi précisément. C’est la première étape essentielle pour refuser un job en bonne et due forme.

Aussi simple qu’efficace, pourquoi ne pas essayer de dresser une liste des éléments essentiels que doit comporter pour vous l’emploi idéal ? Avec une colonne « pour » et une colonne « contre » afin de savoir si le poste en question répond à vos attentes. Soyez honnête avec vous-même sur ce que vous recherchez vraiment : salaire, ambiance de travail, progression de carrière, statut, culture d’entreprise alignée sur vos valeurs, etc.

Tentez de mettre en évidence les facteurs qui sont non négociables pour vous : si ces conditions ne sont pas respectées, vous pourrez passer à une autre offre sans regret. N’oubliez pas, en revanche, que vous pouvez envisager de négocier sur certains aspects !

Vous culpabilisez de dire non après un long process de recrutement ? Sachez que, dans la plupart des cas, vous ne pouvez tout simplement pas obtenir de réponses à vos interrogations sans aller au bout du processus. Par exemple, en ce qui concerne la culture d’entreprise, un simple entretien téléphonique n’est pas suffisant et vous allez devoir rencontrer plusieurs personnes pour être vraiment fixé.

Enfin, mieux vaut dire non dès la fin du process de recrutement que dire oui par timidité avant de vous rétracter quelques jours plus tard. Dans ce dernier cas, vous faites effectivement perdre de l’argent et un temps précieux à l’entreprise.

Comment dire non à un recruteur de façon professionnelle ?

Ou plutôt comment dire non de façon respectueuse… En effet, vous devez toujours être poli et courtois dans ce genre de situation – même dans le cas où le recruteur ne l’aurait pas toujours été.

S’il n’est pas conseillé de se précipiter pour dire non (prenez toujours un vrai temps de réflexion !), ne tardez pas trop non plus à contacter le recruteur, par respect pour ce dernier. Le pire étant bien sûr de vous murer dans le silence et de le ghoster. Ne faites jamais cela ! Non seulement parce que vous ne voudriez sans doute pas subir ce genre de situation en tant que candidat, mais aussi parce que vous pourriez recroiser ce recruteur ailleurs par la suite…

Vous pouvez tout à fait envoyer un mail de refus mais n’hésitez pas à appeler votre interlocuteur au téléphone pour décliner l’offre verbalement - avant de poursuivre par un mail plus formel. Le fait de l’avertir directement par téléphone montre le respect pour le temps investi par chacun. Cela prouve que vous n’avez pas postulé à la légère et que vous refusez l’offre pour des raisons qui vous sont propres. Cette forme de respect et de politesse ne peut qu’être appréciée.

Comment justifier son refus sans se fermer des portes ?

Inutile de donner trop de détails, concentrez-vous sur une raison simple et honnête et exprimez-là clairement. Votre interlocuteur peut être un peu décontenancé et chercher à comprendre vos raisons de façon plus approfondie, tenter de vous faire douter ou argumenter pour vous faire changer d’avis… mais ne vous sentez pas obligé de dévoiler toutes vos raisons – à moins que vous ne souhaitiez négocier certaines conditions.

Attention en revanche, si vous évoquez un problème de salaire comme principal motif de refus, votre interlocuteur pourrait prendre cela comme une invitation à négocier. Réfléchissez à l’avance à ce que vous souhaitez faire s’il vous propose un salaire plus élevé : êtes-vous prêt à revoir votre position ou resterez-vous inflexible quoiqu’il arrive ?

Reste l’enjeu de garder de bonnes relations pour ne se fermer aucune porte par la suite. Posez-vous la question en fonction du bassin d'emploi de votre région et de votre secteur de recherche. Est-ce que d'autres postes pourraient mieux vous convenir dans cette entreprise par exemple ? Dans ce cas, mieux vaut rester en bons termes avec ce recruteur.

L’idéal reste de jouer la transparence : expliquez clairement pourquoi le poste ne vous intéresse pas, remerciez le recruteur pour le temps accordé et souhaitez lui bonne chance pour trouver la personne idéale pour l’entreprise. Soyez sobre et poli, mais clair et ferme. La franchise reste votre meilleur allié, d’autant plus si un bon feeling est passé entre vous pendant la phase de recrutement.

N’hésitez pas non plus à rester en contact sur vos réseaux sociaux professionnels avec ce recruteur et qui sait, peut-être dans 3 mois, peut-être dans 3 ans, il vous proposera une nouvelle opportunité !

Crédits photo : carballo/stock.adobe.com