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Être bien au travail

"Ce n'est pas toujours évident mais je me lève avec le sourire pour aller travailler", Alice nous raconte comment elle est devenue fleuriste

Par Hugo Diverres Publié le

Rencontre avec Alice Thiebart, fleuriste et gérante de la boutique Atelier Penn Foll à Saint-Malo.

"Ce n'est pas toujours évident mais je me lève avec le sourire pour aller travailler", Alice nous raconte comment elle est devenue fleuriste

Alice a décidé de changer de vie professionnelle pour devenir fleuriste, un métier qui la faisait rêver depuis toute petite. Elle a accepté de nous faire part de ses doutes, ses difficultés mais aussi le bonheur qu’elle a de se lever chaque jour pour faire un métier qu’elle aime.

Devenir fleuriste, un choix du cœur pour Alice

« Dès la 5e au collège je voulais être fleuriste ! » s’exclame d’entrée Alice, que nous avons rencontrée dans sa boutique. « Mais mes parents qui sont dans la restauration m’ont déconseillé de choisir cette voie à l’époque. J’ai finalement décidé de sauter le pas 15 ans plus tard et de me former au métier de fleuriste ! Je me suis inscrite à l’école des fleuristes de Paris qui proposait un module reconversion de trois mois. J’y ai appris les gestes techniques. Pour la partie théorique, on nous donnait des polycopiés et on devait travailler de notre côté. »

Un choix du cœur qui n’a pas été sans difficulté à mettre en œuvre, notamment au début de sa reconversion :

« Quand tu décides de changer de vie, déjà il y a beaucoup de paperasses à faire. Ensuite, il a fallu accepter de se former à nouveau. Il a aussi fallu que j’accepte de gagner moins d’argent pendant un certain temps pour pouvoir gagner plus ensuite si ça marche. Mais pendant que tu te formes, pendant que tu entreprends toutes ces démarches de reconversion, il faut compter sur Pôle emploi ou alors sur ses économies. Il faut bien y réfléchir avant de se lancer. »

« Si dans deux ans je suis toujours à 1 100 euros, je me poserai peut-être des questions »

Aujourd’hui installée à son compte, la jeune femme ne regrette pas son choix une seule seconde :

« Ce qui me fait me sentir à la bonne place, c’est une sorte d’évidence… j’ai l’impression que j’ai toujours été là. Il n’y a rien qui me paraît difficile, je fais tout au feeling, je ne me force à rien même si toutes les facettes du métier ne sont pas agréables, comme l’administratif par exemple ! »

Seule ombre au tableau pour l’instant, sa rémunération qui n’est pas encore au niveau de ses attentes :

« Je ne me rémunère pas autant que j’aimerais pour l’instant, uniquement le minimum dont j’ai besoin pour vivre. Environ 1100 euros par mois. Ce n’est pas toujours évident mais ce n’est pas grave parce que je me lève avec le sourire pour aller travailler donc c’est le principal. Mais si dans deux ans je suis toujours à 1 100 euros, je me poserais peut-être des questions car ça voudrait dire que ça ne roule pas aussi bien que ce que je pensais. »

Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir fleuriste ?

« Être fleuriste, ce n’est pas juste faire des bouquets ! Je suis la patronne donc je m’occupe de tout. De l’achat à la préparation, je dois connaître absolument tous les aspects du métier. Il faut être créatif, manuel et un peu toucher à tout… être une sorte de McGyver qui sait utiliser une perceuse, des clous, un marteau. Avoir le sens de la colorimétrie et savoir écouter son instinct pour faire de belles compositions. »

« Si vous voulez devenir fleuriste mais que vous ne vous sentez pas prêt à avoir votre propre magasin, il y a d’autres façon de pouvoir l’exercer, vous pouvez par exemple être employé chez un fleuriste, vous pouvez aussi être indépendant, mais sans magasin. Beaucoup de fleuristes travaillent en atelier mais n’ont pas de boutiques. Sinon, vous pouvez aussi être fleuriste freelance pour dépanner les autres fleuristes sur les grosses périodes d’activité comme la fête des mères ou Noël. »

Quelles sont les contraintes du métier de fleuriste ?

« Elles ne sont pas si éloignées de celles de mon ancien métier, la restauration. Je suis commerçante donc j’ai des horaires à respecter. Je travaille le samedi, je travaille le dimanche matin. Je travaille pendant les vacances scolaires parce que j’habite dans une ville touristique. »

Le conseil d’Alice pour réussir sa reconversion

« Si j’ai un conseil à donner ? Quand on se reconvertit, on essaie trop de se caler sur les autres professionnels (…) pour être dans la norme du métier. J’ai vite compris que cette norme n’était pas faite pour moi. Par exemple, je ne vends pas d’orchidée ou de petites plantes en pot. J’en vendais au début et j’ai vite compris que ce n’était pas fait pour moi donc j’ai arrêté d’en faire. Je suis aujourd’hui vraiment axée sur les fleurs et pas les plantes. »

Crédits photo : LIGHTFIELD STUDIOS/stock.adobe.com

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