Reconfigurez votre cerveau pour atteindre le succès en seulement 5 minutes par jour !

"Le jour qui précède un match, je visualise le stade où je vais jouer. Je visualise comment le vent va impacter le jeu, je visualise le sol et comment sont les spectacteurs". En rapportant cette mise en condition d'un joueur de football américain, le docteur en neurosciences Sanjay Gupta explique comment il est possible d'habituer son cerveau à visualiser ce qu'on veut atteindre, jusqu'à y arriver. "Notre cerveau a le pouvoir de nous détourner aussi bien du succès que d'adopter un état d'esprit qui le déverrouille". C'est ce qu'il appelle le "rewiring", qui peut se traduire par reconfigurer ou rétablir les circuits du cerveau pour atteindre son but. Comment ? Précisément en visualisant ce que l'on souhaite faire. "Le recâblage de votre cerveau résulte de la neuroplasticité qui inclut deux choses : la neurogenèse (croissance de nouveaux neurones) et le synaptogeneis (nouvelles connexions entre neurones)". Deux phénomènes qu'il est possible d'améliorer.

Sanjay Gupta  cite une étude expliquant que le cerveau humain n'arrive pas toujours à discerner entre un souvenir et une vision du futur. Aussi, quand vous envisagez très clairement quelque chose que vous souhaitez voir se produire dans le futur, cela vous aidera à le "verrouiller en place" et vous inspirera jusqu'à ce que vous en fassiez une réalité. Pour le professeur, il est possible recâbler son cerveau sur le long terme en pratiquant 5 à 10 minutes de visualisation pendant six semaines. Tenté ?

Le pouvoir de la visualisation

Penser au coup de pied gagnant au foot, rêver de gagner devant une foule de 50 000 personnes, finir sur un service gagnant au tennis... "On sait depuis longtemps que les athlètes exploitent le pouvoir de la visualisation en imaginant obtenir ce succès gagnant", poursuit Sanjay Gupta.

Mais, car il y a un "mais", pour atteindre le succès, il ne suffit pas de l'imaginer... Cela aurait été trop facile. Il y a une étape intermédiaire. Ou plutôt un piège à éviter : la visualisation de l'échec. La légende des voitures de course, Mario Andretti, aurait expliqué, toujours selon le docteur, gagner car il ne regardait jamais les murs le long du parcours, car on a tendance à se diriger droit vers ce que l'on regarde. Pas de visuel de l'échec, pas d'échec donc.

Le message du professeur est d'avoir confiance et de développer une image claire de vos intentions. "Cela vous permet de vous détendre et de vous concentrer sur le travail nécessaire pour que votre vision devienne réalité. Vous passez ainsi votre temps créer de la mémoire musculaire pour vous épanouir au moment opportun, sans créer de faux souvenirs de quelque chose de grave qui ne s'est pas encore produit". Y a plus qu'à !