Démotivation et déclassement social : le ras-le-bol des cadres
C'est un cri du coeur : le métier de manager "ne fait plus rêver" auprès des cadres qui se sentent peu considérés par leur hiérarchie et isolés au quotidien.

Réunis en congrès à Deauville, les élus de la CFE-CGS ont dressé un constat amer sur l'encadrement. Une mission qui ne "fait plus rêver" face à un "sentiment de démotivation", voire de "déclassement social" parmi les cadres. Et le document de poursuivre que, malheureusement, "l'implication n'est plus la garantie d'une évolution personnelle. La reconnaissance et la considération pour la prise de responsabilité s'estompent devant les contraintes, la charge mentale et la solitude que génèrent ces responsabilités", ajoute le document.
Les salariés ne souhaitent également plus exercer des responsabilités de management afin de concilier davantage leur vie perso et leur vie pro.
10 engagements pour "redonner envie" aux cadres
Selon la CFE-CGC, pour que la mission de cadres redonne envie aux cadres, il faut leur donner le change. Le syndicat a ainsi listé 10 propositions, et notamment de leur accorder "une confiance 'a priori'", de promouvoir le rôle de la hiérarchie intermédiaire, de reconnaître les droits "à l'erreur et de retrait" du management ou encore de veiller à ce que toute nouvelle technologie soit accompagnée d'une étude d'impact sur l'évolution du rôle de la hiérarchie intermédiaire.
La qualité de vie au travail (QVT) a fait l'objet d'une quinzaine de résolutions dont une demande de réouverture d'une négociation nationale interprofessionnelle sur ce sujet. La QVT est sujet sur lequel les entreprises devraient s'engager alors que pour un euro investi, cela rapporte 13 euros.
Rincés, les cadres constatent la "dégradation de (leurs) conditions de travail", avec un forfait jour "devenu de l'esclavagisme". Le forfait jour annualise le temps de travail pour ne pas entrer dans le cadre du temps de travail hebdomadaire (qui est légalement de 35 heures en France). Il détermine le temps de repos légal soit 11 heures par jour et 35 heures consécutives hebdomadaires. Cela signifie que le salarié peut travailler jusqu’à 78 heures par semaine alors que le code du travail et les recommandations européennes ne prévoient que 48 par semaine au maximum.
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