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Être bien au travail

Plongez dans le quotidien d’un vétérinaire  !

Par Juliette Bergé • Publié le

Le Dr Bouattour nous raconte le quotidien de ce métier qui fait rêver mais qui présente aussi des difficultés.

Plongez dans le quotidien d’un vétérinaire  !

C’est un des métiers qui fait le plus rêver lorsqu’on est enfant. Mais, soigner les animaux doit être une véritable vocation car les vétérinaires ne manquent pas de travail. Comme tous les métiers de soin, la profession est en sous-effectif, pourtant, la France compterait près de 80 millions d’animaux de compagnie et un Français sur deux possèderait au moins un chat ou un chien selon une récente étude. Aussi, les journées sont souvent chargées et derrière l’aspect joyeux et mignon du métier se cache une réalité parfois difficile. Alors, avant de se lancer, mieux vaut avoir une véritable passion des animaux et de l’empathie envers leurs propriétaires. 

Une journée rythmée par les consultations et le soin aux animaux hospitalisés

Lorsqu’il arrive à son travail dans sa clinique située en banlieue parisienne, le Dr Bouattour commence par aller rendre visite au chenil et à la salle de soins où se trouvent les animaux qui présentent les cas les plus graves : « On vérifie leur état de santé, leur prise de médicaments du matin. »  Il s’attarde notamment devant l’une des cages : « On a une petite souris qui a un problème de démangeaisons de la peau ». Le docteur la garde en observation afin de lui trouver le traitement adapté. 

Après la visite aux animaux hospitalisés, le vétérinaire rejoint son cabinet pour accueillir les premiers patients animaliers. « La consultation se passe en deux temps, la grande majorité de mon temps je la passe avec les propriétaires et le reste de la consultation, ce sera l’examen de l’animal » confie le vétérinaire. Pour lui, « les avantages du métier c’est vraiment le contact avec les animaux, il faut aussi aimer résoudre des problèmes que ce soit pour les animaux comme pour les propriétaires. » 

Un parcours de six ans d’études pour un salaire débutant à partir de 2400 euros nets

« Après le bac, j’ai fait une école préparatoire en biologie puis j’ai passé les concours des écoles vétérinaires, j’ai fait en tout à peu près six ans d’études », détaille le professionnel de la santé des animaux. En France, on compte au total cinq écoles vétérinaires : Maisons Alfort (Enva) Toulouse (Envt), Nantes (Oniris), Lyon (VetAgro Sup) et une école privée (UniLasalle) à Rouen. Il est désormais possible d’accéder au concours juste après le bac ou après deux années de classe préparatoires BCPST. 

À l’issue de ces écoles, le métier de vétérinaire peut s’exercer de différentes manières : « Moi je suis vétérinaire praticien canin mais il existe plusieurs chemins que l’on peut suivre à la fin des études : l’industrie pharmaceutique, le domaine rural pour les bovins, ovins, caprins, volaille, la santé publique, l’armée ou les sapeurs-pompiers par exemple » explique le Dr Bouattour. 

Le salaire d’un vétérinaire est en général confortable mais peut varier selon les conditions d’exercice du métier : « ça va dépendre de la spécialité qu’on a faite, si on a des astreintes, si on fait des gardes, et ça va varier entre 2400 euros net pour un débutant jusqu’à 5000/6000 euros. »  

Un métier où l’on peut aussi être confronté à des cas difficiles

« Être avec les animaux c’est toujours joyeux mais parfois on peut aussi être confronté à des cas très difficiles : on voit les animaux souffrir et on est là pour aider à soulager ces animaux », confie le Dr Bouattour. 

Le métier présente aussi certains inconvénients au niveau du rythme de travail : « On a des horaires particuliers : on est amenés à travailler les dimanches ou les jours fériés. On peut aussi avoir des astreintes le soir ». 

Heureusement, le métier n’est pas solitaire et le vétérinaire peut compter sur le soutien d’une équipe. Il est généralement entouré d’un ou plusieurs auxiliaires vétérinaires qui gèrent les rendez-vous, assurent le suivi du stock des médicaments, accueillent les propriétaires et leurs petits compagnons à poils et l’assistent dans ses opérations ou prélèvements. Un poste utile et nécessaire que le gouvernement souhaite d’ailleurs développer davantage afin de soulager la profession de vétérinaire qui fait face à de nombreux cas d’épuisement professionnel.  

Crédits photo : Vasyl/stock.adobe.com

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