Comment répondre à la question : quelles sont vos prétentions salariales ?

En général, la question de vos prétentions salariales arrive souvent en fin d’entretien. Et ce n’est pas du tout un piège ! Le recruteur veut s’assurer que le salaire prévu pour le poste correspond à vos attentes, mais rien n’est gravé dans le marbre et vous pouvez toujours argumenter pour obtenir la fourchette haute surtout si vous avez de l’expérience. À vous de jouer !

Préparez-vous bien en amont pour être sûr de vous en entretien

Etant donné que cette question est incontournable, mieux vaut ne pas être pris au dépourvu quand elle survient. Si l’offre d’emploi mentionne une fourchette de salaire, jaugez si elle vous semble adaptée à votre profil. Quand on débute, mieux vaut ne pas être trop gourmand et miser sur la fourchette basse. En revanche, si vous avez déjà plusieurs années d’expériences, une fourchette moyenne voire haute peut être envisagée. Si l’offre n’indique pas de rémunération, renseignez-vous sur les grilles de la profession. Certains métiers commencent avec un SMIC mais peuvent offrir des progressions salariales rapides.

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Ne soyez pas gêné par rapport à cette question

En France, la question du salaire est encore taboue, ce qui est paradoxal car elle est très importante dans le contexte actuel d’inflation, donc n’ayez pas l’air mal à l’aise par rapport à vos prétentions salariales. En fonction de votre expérience ou de votre formation, vous avez une valeur sur le marché du travail et elle mérite d’être reconnue. De plus, certains secteurs connaissent des difficultés de recrutement et sont parfois prêts à revoir leur offre de salaire à la hausse quand ils sont en face d’un bon candidat.

Indiquez une fourchette basse ou un montant minimum à ne pas dépasser

En général, il convient de se fixer sur le montant des revenus annuels brut. Avant de répondre, calculez donc le revenu net mensuel correspondant, c’est celui que vous aurez sur votre fiche de paie en fin de mois. Au niveau des formulations, vous pouvez par exemple dire : « Compte tenu des missions qui me seront confiées et par rapport à mon expérience, un salaire de 28 000 euros brut me conviendrait parfaitement ». Ou alors établissez une fourchette avec un montant minimum à ne pas dépasser : « J’aimerais que mon salaire soit compris entre 32 et 34 000 euros brut ». Faites bien attention à donner une fourchette de rémunération basse qui vous conviendrait quand même afin de ne pas être déçu si le recruteur vous la propose.

Rappelez le salaire de votre ancien job

Si vous vous estimiez correctement payé dans votre précédent job, faites aussi mention de votre ancien niveau de rémunération afin de montrer au recruteur que vous ne pourrez pas accepter une offre plus basse compte tenu de votre niveau de vie actuel, ou alors, sous réserve d’autres avantages.

Montrez-vous ouvert aux opportunités proposées

Si le recruteur tique sur vos prétentions salariales ou avoue qu’il ne pourra pas s’aligner avec, restez compréhensif. Vous pouvez demander par exemple, quels sont les autres avantages ? Le recruteur mettra peut-être en avant une prime de participation intéressante, des tickets-restaurant ou la mise à disposition d’un véhicule de service. Une flexibilité horaire permettant un bon équilibre vie pro/vie perso est aussi un avantage à prendre en compte, même s’il n’est pas financier, il permet un meilleur confort de vie. Si vous avez envie d’accepter ce poste car les missions vous intéressent, gardez en tête qu’il sera toujours temps de renégocier votre salaire plus tard.

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