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Que risquez-vous à mentir sur votre CV ?

Par Guirec Gombert • Mis à jour le 17 novembre 2015 à 16h47, publié en août 2013

Selon la dernière étude du Florian Mantione Institut, 75% des candidats trompent les recruteurs. Un comportement qui a déjà coûté leur place à certains salariés. Le point sur cette pratique répandue avec Florian Mantione, conseiller RH du cabinet éponyme.

Que risquez-vous à mentir sur votre CV ?

"Selon la loi, les employeurs ont l'obligation de vérifier les informations fournies par les salariés. Donc très clairement, si après la période d'essai du salarié, le recruteur découvre que le CV transmis était erroné, il ne pourra pas licencier l'employé pour causes réelles et sérieuses. Aux Prud'hommes, l'employeur perdra. Mais cette règle ne s'applique pas si l'objet du mensonge était important par rapport au poste occupé. De la même façon, si un candidat s'invente par exemple un diplôme d'infirmier, il sera licencié car le diplôme est nécessaire à l'exercice de cette fonction. Mentir sur son CV, c'est aussi prendre le risque de briser la relation de confiance avec l'employeur même si on peut être très bon dans son domaine sans nécessairement avoir le diplôme correspondant. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles les employeurs ne vérifient pas ou peu les informations sur les CV. Pour eux, il reste difficile de trouver la perle rare, donc quand ils voient un candidat qui correspond au poste, ils préfèrent ne pas trop creuser plutôt que de trouver des informations qui pourraient aller contre leur premier jugement. Ensuite, il reste la période d'essai pour bien tester les compétences du salarié. Là évidemment si le décalage entre le discours et la réalité est trop important, le salarié sera démasqué".

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